Le Mont-Blanc se partage entre :
2 pays pour le Mont Blanc, la France et l'Italie.
3 pays pour le Massif du Mont Blanc, France, Suisse et Italie.
L’ascension :
Il y a 4 voies normales au Mont-Blanc :
La voie traditionnelle par les Grands Mulets.
La voie par l'Aiguille du goûter.

La traversée au départ de l'Aiguille du Midi.

La vie normale Italienne de l'Arête du Brouillard.

L’altitude du Mont-Blanc au 14 septembre 20174808,72 mètres Détails ici.


Ascension du Mont Blanc, conditions.

Toujours consulter la météo avant de partir.
  Été 2018
4 juillet, le téléphérique de l'Aiguille du Midi est ré-ouvert.
Fermé en septembre et octobre, incident technique.


>>>   Webcam Mont Blanc   <<<



  7 juin 2013,  le Mont Blanc à ski  par les Grands Mulets, par Benoit Paris



Montée vers les Grands Mulets                                                       Départ de nuit par l'arête du Dôme du Gouter

           
De l'arête du Dôme du Gouter au sommet du Mont Blanc
                   

L'arête effilée menant au sommet                                                         La descente à ski sous le Dôme du Gouter et ses dangereux séracs
                      
Descente vers les Grands Mulets et la Jonction                 Séance d'étirements

                  
 


Le 06 mai 2013, Le Mont Blanc à ski par Benoit Paris


 
Le soir, coucher du soleil sur le Mont Blanc du Tacul                                                                           Départ de nuit,
L'échelle de l’abri Perroux (vers Cabane Simond)
                                                                   
La montée au Mont Blanc du Tacul...
          
... Puis au Mont Maudit.
        
  
La descente par les Grands Mulets.

                              
              



Le Mont Maudit, et le Mont-Blanc :

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"photo Caplain".

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Le sommet du Mont-Blanc

Par la voie normale de l'Aiguille du Goûter, il est possible de monter jusqu'au Nid d'Aigle, à 2380 m, par le train à crémaillère, le TMB (Train du Mont-Blanc).
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L'itinéraire de l'ascension au Mont-Blanc par l'Aiguille du Goûter, voie normale :

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1/  Refuge de Tête Rousse.  "photo Caplain".
2/ Refuge du Goûter, d'où l'on repart au milieu de la nuit.
3/ Le sommet du Mont-Blanc que l'on voit à peine émerger, caché par le Dôme du Goûter.

le 09/09/2012. Le Mont Blanc de Karim Rouighi avec Julien Perimony



La montée à Tête Rousse (cliquer sur les images pour les agrandir)

                                                              
De Tête Rousse à l'Aiguille du Goûter

Au Dôme du Goûter (Vallot, l’arête des Bosses et le Mont Blanc)

Le sommet du Mont Blanc

                                     
                                                                                                       Et le retour vers Bellevue
  



La voie normale par les Grands Mulets.


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Points jaunes :
Le refuge des Grands Mulets. Le refuge Vallot.

Flèche jaune : le sommet du Mont-Blanc.
La traversée par les 3 Mont-Blanc (au dessus à droite)
Au départ de l'Aiguille du Midi, et retour par n'importe laquelle des voies, selon les conditions.

Cet itinéraire est le plus beau, mais aussi le plus engagé, car toute la journée, au départ des refuges (Grands Mulets, ou Goûter), ou de l'Aiguille du Midi, se déroule à plus de 4000m, d'où l'absolue nécessité d'arriver en forme au sommet, sinon avec le mal des montagnes, où l'épuisement, ça peut vite devenir la "cata".
La "cata" aussi en cas d'arrivée du mauvais temps, où le piège peut se refermer.

Le Mont-Blanc est convoité chaque jour de beau temps, par plusieurs centaines d'alpinistes, plus ou moins bien préparés à ce type d'ascension. Les échecs peuvent être incriminés aux conditions météorologiques défavorables, au manque de condition physique ou à l'équipement insuffisant. Le plus souvent, c'est l'altitude qui est la cause de tous les maux dont souffre l'alpiniste, soit par la réduction du potentiel physique , soit par l'apparition de troubles réunis dans le cadre du Mal Aigu des Montagnes. Un encadrement professionnel avec un guide de montagne offre les plus grandes chances de réussite, en sécurité.
Consultez l'Office de Haute montagne de Chamonix qui renseignera sur les conditions du jour et vous donnera des conseils avertis. Une plaquette éditée par l'OHM informe les alpinistes des risques réels qui peuvent être rencontrés au cours de l'ascension du Mont Blanc.

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Quelles sont les contre-indications à l'ascension du Mont Blanc ?

Elles sont très limitées, si on excepte les tranches d'âge extrêmes, les affections aiguës incompatibles avec un effort prolongé, ou les maladies nécessitant une surveillance médicale attentive. Il ne faut pas suivre aveuglément l'exemple de ces jeunes asthmatiques ou de cancéreux très affaiblis qui ont tenté (sans toujours réussir) l'ascension du Mont- Blanc.

Quel type de préparation faut-il conseiller ?

Cette ascension, réputée facile, ne réclame pas des qualités techniques particulières, encore faut-il savoir cramponner correctement sur la neige durcie, ce qui évitera les plaies profondes par coups de crampons.
L'endurance est le meilleur gage de réussite. Il est primordial d'orienter la préparation vers des exercices prolongés, d'intensité modérée, si possible par des marches sur des terrains accidentés. Ce sera également l'occasion de se familiariser avec l'équipement personnel (chaussures rigides) et le matériel (sac à dos).

Quels sont les risques encourus au cours l'ascension du Mont-Blanc ?

Les chutes de pierres sont relativement rares, sauf dans le sinistre couloir du Goûter, qu'il faut éviter de traverser après le dégel.
Lorsque le vent est violent sur l'arête sommitale, les gelures du visage sont fréquentes. Elles ne présentent pas de caractère de gravité contrairement aux gelures des extrémités. Les gelures superficielles de la cornée se traduisent pas un flou visuel. Elles peuvent être prévenues par le port d'un masque. L'hypothermie est le propre des alpinistes égarés ou des sujets épuisés ou malades.

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Le Mal aigu des Montagnes (M A M) est la manifestation d'un œdème cérébral débutant, associé à une rétention hydrique. Il survient au delà d'un délai de 6 heures, à une altitude de plus de 3000 m.
Il se caractérise par :
- des céphalées dans 96 % des cas
- une insomnie dans 70 % des cas
- une perte d'appétit dans 38 % des cas - des nausées dans 35 % des cas
Cette "mal adaptation" peut également se traduire par des œdèmes localisés aux yeux, à la face, aux mains et aux chevilles. Dans les Alpes, les complications graves, (œdèmes pulmonaire et cérébral de haute altitude) ne sont observées qu'exceptionnellement sur des sujets immobilisés au delà de 4000 m.
La conséquence de ce M.A.M, qui survient le plus souvent au petit matin au refuge du Goûter (3900 m), rend impossible la poursuite de l'ascension ou bloque le sujet volontaire à la hauteur du refuge Vallot ( 4365 m).
Généralement, ces signes sont peu graves et disparaissent dès le retour à une altitude plus basse.

Peut-on s'acclimater au préalable à la haute altitude ?

Seuls des séjours prolongés en moyenne ou haute altitude peuvent entraîner un état d'acclimatation qui évite la survenue du Mal Aigu des Montagnes. Le retour en basse altitude s'accompagne inévitablement de la perte de cette adaptation transitoire en moins d'une semaine. Il est donc préférable de préparer l'ascension du Mont-Blanc par des courses en altitude, avec nuit en refuge dans la semaine qui précède la tentative.

Que conseiller pour constituer une pharmacie individuelle ?

Les médicaments ne doivent être prescrits qu'accompagnés de conseils :
- Diamox ® pour des sujets en très bonne condition physique sans acclimatation à la haute altitude sous prescription par un médecin(1/2 comp. matin et soir en commençant 48 h avant l'ascension jusqu'au retour en plaine)
- Aspirine (à croquer de préférence)
- Somnifère léger à induction courte (Stilnox® ou Halvane ®)
Outre le matériel classique pour des soins externes (pansements), une bande élastique adhésive (Urgo-strapping®) est nécessaire pour protéger la peau des talons contre l'apparition de phlyctènes. L'ampoule sera recouverte de colloïde souple (Urgo-activ ®). Il faut également conseiller de se munir de collyre en mono-doses et de crèmes solaires écran total d'un indice de protection supérieur à 25 (crème pour le visage et stick pour les lèvres).

Précautions :

L'ascension du sommet du Mont Blanc reste une course facile à la portée de beaucoup de sportifs.
Des précautions doivent prises avant le départ :
- s'informer des prévisions météorologiques
- choisir un équipement personnel efficace contre le froid et le vent,
- porter en permanence des lunettes à verres filtrants (cat 3 ou 4) et caches latéraux.
- ne pas négliger l'apport énergétique et hydrique pendant la progression.

L'encadrement par des guides de haute montagne ou des montagnards avertis augmente considérablement les chances de succès et limite les risques d'accident.

Source : Fédération Française de la Montagne.

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Mon petit conseil personnel :

3 Possibilités :
Par l'Aiguille du Midi. Par les Grands Mulets. Par l'Aiguille du Goûter.

Jusqu'au début de l'été, les 3 itinéraires peuvent être choisis.
Dès les grosses chaleurs, il faut abandonner les Grands Mulets, les ponts de neige sur les crevasses s'effondrant, plus les chutes de Séracs.

L’itinéraire au départ de l'Aiguille du Midi est physiquement le plus difficile, car la montée en télé à 3842 m ne permet pas de s'adapter à l'altitude lentement, la nuit au refuge des Cosmiques peut être difficile, et le départ dans les grandes pentes du Tacul peuvent déclencher la Mal Aigu des Montagnes (MAM), obligeant le retour.

Par l'Aiguille du Goûter, on monte à pieds, ce qui permet une meilleure adaptation à l'altitude. Mais attention aux chutes de pierres.
Pour envisager la traversée par le Goûter, il est capital d'arriver en forme au sommet du Mont-Blanc, car si le MAM apparaît, la suite peut être dramatique, car après la petite descente au Col de la Brenva, on doit monter au Mont-Maudit, impossible avec un MAM sérieux, il ne reste que l'Hélico du secours en montagne.
Depuis l'Aig du Midi, on peut faire demi-tour plus facilement, en tous cas jusqu'au Mont-Maudit. Du Mont-blanc, il n'y aura que de la descente.

Alimentation : Ne manger que des sucres rapides directement assimilables. Un sandwich peut déclencher la MAM, et boire du sucré, ou sucré-salé en cas de déshydratation.

L'entraînement, que l'on soit citadin ou non :
Ne pas être tributaire d'une date précise, pouvant engendrer un départ avec des conditions douteuses.
Marcher de 2 à 3 h régulièrement.
Venir 1 semaine à Cham, aller faire un peu de glace pour les non-initiés. Monter entre autres à la Jonction et au Buet qui sont un peu de longues "bavantes", puis 2 jours avant le Mont-Blanc, monter au Tacul 4248 m, qui vous assure pratiquement de pouvoir monter au Mont-Blanc sans MAM.

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Mon commentaire :

Les 3 sommets de l'itinéraire de la traversée du Mont-Blanc, même sans être alpiniste, on voit que ce n'est pas une simple balade, c'est en haute altitude 4400 4600 4800 m successivement, pentes très fortes, aller assez vite (risque de chutes de séracs). Crevasses parfois difficiles à traverser, (petits murs, ou large fissure). Présence de glace ou Rimaye "hard" au Mt Maudit.

Ensuite pour continuer après le Mont-Blanc, arête très étroite avec risque de dévissage, et vide impressionnant. il y a eu un été 7 morts le même jour sur cette arête, à cause de la présence de glace, et de grimpeurs ne maitrisant pas la technique de glace. Une chute, et la cordée part dans la pente. Un croisement qui se passe mal, l'un se déséquilibre, se retient à celui d'en face, et tout le monde descend !

Ensuite les chutes, et chutes de pierres dans l'aiguille du Goûter, ou de séracs et crevasses par les Grands mulets.

Tout ça pour montrer qu'il ne faut pas minimiser cette ascension comme on le voit trop souvent (Le Mont-Blanc c'est que dalle !!! Une autoroute !!!). Il y a là une responsabilité à dire ça ! Combien de jeunes écoutant ce genre de discours, n'en sont pas revenus. Quand le PGHM en fin d'été, déclare : 60 morts dans le massif ! allez voir la répartition au cimetière, et comptez les "Mont-Blanc" !



Chute de séracs au Tacul en Juillet 2005. Cela paraît anodin, erreur ! il y a eu mort d'homme.

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