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Le Mont-Blanc se partage entre
: 2 pays pour le Mont Blanc, la France et l'Italie. 3 pays pour le Massif du Mont Blanc, France, Suisse et Italie. L’ascension
:
Il y a 4 voies normales au
Mont-Blanc :
La voie traditionnelle par les
Grands Mulets. La voie par l'Aiguille du goûter. La traversée au départ de l'Aiguille du Midi. La vie normale Italienne de l'Arête du Brouillard. |
Ascension du Mont
Blanc, conditions.
4 juillet, le téléphérique de l'Aiguille du Midi est ré-ouvert. Fermé en septembre et octobre, incident technique. Les dernières
courses, descriptions par "Alta-Via".
Les conditions en montagne par "La Chamoniarde". |
7 juin 2013, le Mont Blanc à ski
par les Grands
Mulets, par Benoit Paris |
Le 06 mai 2013, Le Mont Blanc à ski par Benoit Paris |
Par la voie normale de l'Aiguille du Goûter, il est possible de monter jusqu'au Nid d'Aigle, à 2380 m, par le train à crémaillère, le TMB (Train du Mont-Blanc). |
1/
Refuge de Tête Rousse. "photo
Caplain".
2/ Refuge du Goûter, d'où l'on repart au milieu de la nuit. 3/ Le
sommet du Mont-Blanc que l'on voit à peine
émerger, caché par le Dôme du Goûter.
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Points jaunes : Le refuge des Grands Mulets. Le refuge Vallot.
Flèche
jaune : le sommet du Mont-Blanc.
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La traversée
par les 3 Mont-Blanc (au
dessus à droite)
Au départ de
l'Aiguille du Midi, et retour par n'importe laquelle
des voies, selon les conditions.Cet itinéraire est le
plus beau, mais aussi le plus engagé, car toute la
journée, au départ des refuges (Grands Mulets, ou
Goûter), ou
de l'Aiguille du Midi, se déroule à plus de 4000m,
d'où l'absolue nécessité d'arriver en forme au
sommet, sinon avec le mal des montagnes, où l'épuisement, ça peut
vite devenir la "cata".
La "cata" aussi en
cas d'arrivée du mauvais temps, où le piège peut se
refermer. |
Le Mont-Blanc est
convoité chaque jour de beau temps, par plusieurs
centaines d'alpinistes, plus ou moins bien préparés
à ce type d'ascension. Les échecs peuvent être
incriminés aux conditions météorologiques
défavorables, au manque de condition physique ou à
l'équipement insuffisant. Le plus souvent, c'est
l'altitude qui est la cause de tous les maux dont
souffre l'alpiniste, soit par la réduction du
potentiel physique , soit par l'apparition de
troubles réunis dans le cadre du Mal Aigu des
Montagnes. Un encadrement professionnel avec un
guide de montagne offre les plus grandes chances de
réussite, en sécurité.
Consultez l'Office
de Haute montagne de Chamonix qui renseignera sur les
conditions du jour et vous donnera des conseils
avertis. Une plaquette éditée par l'OHM informe les
alpinistes des risques réels qui peuvent être
rencontrés au cours de l'ascension du Mont Blanc. |
Quelles sont les
contre-indications à l'ascension du Mont Blanc ?
Elles sont très limitées, si on excepte les tranches d'âge extrêmes, les affections aiguës incompatibles avec un effort prolongé, ou les maladies nécessitant une surveillance médicale attentive. Il ne faut pas suivre aveuglément l'exemple de ces jeunes asthmatiques ou de cancéreux très affaiblis qui ont tenté (sans toujours réussir) l'ascension du Mont- Blanc. Quel type de préparation
faut-il conseiller ?
Cette ascension, réputée facile, ne réclame pas des qualités techniques particulières, encore faut-il savoir cramponner correctement sur la neige durcie, ce qui évitera les plaies profondes par coups de crampons. L'endurance est le meilleur gage de réussite. Il est primordial d'orienter la préparation vers des exercices prolongés, d'intensité modérée, si possible par des marches sur des terrains accidentés. Ce sera également l'occasion de se familiariser avec l'équipement personnel (chaussures rigides) et le matériel (sac à dos). Quels
sont
les risques encourus au cours l'ascension du
Mont-Blanc ?
Les chutes de pierres sont relativement rares, sauf dans le sinistre couloir du Goûter, qu'il faut éviter de traverser après le dégel. Lorsque le vent est violent sur l'arête sommitale, les gelures du visage sont fréquentes. Elles ne présentent pas de caractère de gravité contrairement aux gelures des extrémités. Les gelures superficielles de la cornée se traduisent pas un flou visuel. Elles peuvent être prévenues par le port d'un masque. L'hypothermie est le propre des alpinistes égarés ou des sujets épuisés ou malades. |
Le Mal aigu des Montagnes (M
A M) est la manifestation
d'un œdème cérébral débutant, associé à une
rétention hydrique. Il survient au delà d'un délai
de 6 heures, à une altitude de plus de 3000 m. Il se caractérise par : - des céphalées dans 96 % des cas - une insomnie dans 70 % des cas - une perte d'appétit dans 38 % des cas - des nausées dans 35 % des cas Cette "mal adaptation" peut également se traduire par des œdèmes localisés aux yeux, à la face, aux mains et aux chevilles. Dans les Alpes, les complications graves, (œdèmes pulmonaire et cérébral de haute altitude) ne sont observées qu'exceptionnellement sur des sujets immobilisés au delà de 4000 m. La conséquence de ce M.A.M, qui survient le plus souvent au petit matin au refuge du Goûter (3900 m), rend impossible la poursuite de l'ascension ou bloque le sujet volontaire à la hauteur du refuge Vallot ( 4365 m). Généralement, ces signes sont peu graves et disparaissent dès le retour à une altitude plus basse. Peut-on s'acclimater au
préalable à la haute altitude ?
Seuls des séjours prolongés en moyenne ou haute altitude peuvent entraîner un état d'acclimatation qui évite la survenue du Mal Aigu des Montagnes. Le retour en basse altitude s'accompagne inévitablement de la perte de cette adaptation transitoire en moins d'une semaine. Il est donc préférable de préparer l'ascension du Mont-Blanc par des courses en altitude, avec nuit en refuge dans la semaine qui précède la tentative. Que conseiller pour
constituer une pharmacie individuelle ?
Les médicaments ne doivent être prescrits qu'accompagnés de conseils : - Diamox ® pour des sujets en très bonne condition physique sans acclimatation à la haute altitude sous prescription par un médecin(1/2 comp. matin et soir en commençant 48 h avant l'ascension jusqu'au retour en plaine) - Aspirine (à croquer de préférence) - Somnifère léger à induction courte (Stilnox® ou Halvane ®) Outre le matériel classique pour des soins externes (pansements), une bande élastique adhésive (Urgo-strapping®) est nécessaire pour protéger la peau des talons contre l'apparition de phlyctènes. L'ampoule sera recouverte de colloïde souple (Urgo-activ ®). Il faut également conseiller de se munir de collyre en mono-doses et de crèmes solaires écran total d'un indice de protection supérieur à 25 (crème pour le visage et stick pour les lèvres). Précautions :
L'ascension du sommet du Mont Blanc reste une course facile à la portée de beaucoup de sportifs. Des précautions doivent prises avant le départ : - s'informer des prévisions météorologiques - choisir un équipement personnel efficace contre le froid et le vent, - porter en permanence des lunettes à verres filtrants (cat 3 ou 4) et caches latéraux. - ne pas négliger l'apport énergétique et hydrique pendant la progression. L'encadrement par des guides de haute montagne ou des montagnards avertis augmente considérablement les chances de succès et limite les risques d'accident. Source : Fédération
Française de la Montagne.
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3 Possibilités :
Par
l'Aiguille du Midi. Par les Grands Mulets.
Par l'Aiguille du Goûter.
Jusqu'au début de l'été, les 3 itinéraires peuvent être choisis. Dès les grosses chaleurs, il faut abandonner les Grands Mulets, les ponts de neige sur les crevasses s'effondrant, plus les chutes de Séracs. L’itinéraire au départ de l'Aiguille du Midi est physiquement le plus difficile, car la montée en télé à 3842 m ne permet pas de s'adapter à l'altitude lentement, la nuit au refuge des Cosmiques peut être difficile, et le départ dans les grandes pentes du Tacul peuvent déclencher la Mal Aigu des Montagnes (MAM), obligeant le retour. Par l'Aiguille du Goûter, on monte à pieds, ce qui permet une meilleure adaptation à l'altitude. Mais attention aux chutes de pierres. Pour envisager la traversée par le Goûter, il est capital d'arriver en forme au sommet du Mont-Blanc, car si le MAM apparaît, la suite peut être dramatique, car après la petite descente au Col de la Brenva, on doit monter au Mont-Maudit, impossible avec un MAM sérieux, il ne reste que l'Hélico du secours en montagne. Depuis l'Aig du Midi, on peut faire demi-tour plus facilement, en tous cas jusqu'au Mont-Maudit. Du Mont-blanc, il n'y aura que de la descente. Alimentation : Ne manger que des sucres rapides directement assimilables. Un sandwich peut déclencher la MAM, et boire du sucré, ou sucré-salé en cas de déshydratation. L'entraînement, que l'on soit citadin ou non : Ne pas être tributaire d'une date précise, pouvant engendrer un départ avec des conditions douteuses. Marcher de 2 à 3 h régulièrement. Venir 1 semaine à Cham, aller faire un peu de glace pour les non-initiés. Monter entre autres à la Jonction et au Buet qui sont un peu de longues "bavantes", puis 2 jours avant le Mont-Blanc, monter au Tacul 4248 m, qui vous assure pratiquement de pouvoir monter au Mont-Blanc sans MAM. |
Les 3 sommets de
l'itinéraire de la traversée du Mont-Blanc,
même sans être alpiniste, on voit que ce
n'est pas une simple balade, c'est en haute
altitude 4400 4600 4800 m successivement,
pentes très fortes, aller assez vite (risque
de chutes de séracs). Crevasses parfois
difficiles à traverser, (petits murs, ou
large fissure). Présence de glace ou Rimaye
"hard" au Mt Maudit. Ensuite pour continuer après le Mont-Blanc, arête très étroite avec risque de dévissage, et vide impressionnant. il y a eu un été 7 morts le même jour sur cette arête, à cause de la présence de glace, et de grimpeurs ne maitrisant pas la technique de glace. Une chute, et la cordée part dans la pente. Un croisement qui se passe mal, l'un se déséquilibre, se retient à celui d'en face, et tout le monde descend ! Ensuite les chutes, et chutes de pierres dans l'aiguille du Goûter, ou de séracs et crevasses par les Grands mulets. Tout ça pour montrer qu'il ne faut pas minimiser cette ascension comme on le voit trop souvent (Le Mont-Blanc c'est que dalle !!! Une autoroute !!!). Il y a là une responsabilité à dire ça ! Combien de jeunes écoutant ce genre de discours, n'en sont pas revenus. Quand le PGHM en fin d'été, déclare : 60 morts dans le massif ! allez voir la répartition au cimetière, et comptez les "Mont-Blanc" ! |