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Les glaciers Italiens du Mont Blanc

C'est le versant Italien du massif du Mont Blanc, à Courmayeur, val d'Aoste.

Le massif du Mont Blanc depuis Plan Chécrouit.
 En bas à gauche le glacier du Miage, à droite le glacier de la Brenva.



Le glacier de la Brenva, au petit âge glaciaire.



Actuellement.
On le voit, sa partie basse est totalement recouverte de roches, issues d'un grand éboulement rocheux il y a quelques décennies.
Cette couverture rocheuse le protège efficacement de l'ablation, et c'est probablement la langue glaciaire la plus volumineuse de tous les glaciers du massif du Mont blanc, malgré son exposition plein Sud.

Lors de la forte poussée des années 1960/70 il menaçait de couper le Val Véni, et s'approchait dangereusement de la route d'accès au tunnel du Mont Blanc.



La fracture qui délimite la partie haute de la langue terminale.



La volumineuse langue terminale  n'a pas beaucoup perdu d'épaisseur, on la voit qui remplit encore bien ses moraines.



Le glacier du Miage, dans le Val véni. Au petit âge glaciaire. Photo Robert Vivian.



Actuellement. Photo Robert Vivian.
Egalement un gros glacier tout aussi recouvert de roches, et qui remplit également encore bien ses moraines.





Sa langue terminale qui se termine en deux grosses fourches séparées par une moraine recouverte de végétation et d'arbres..



Lors de la poussées des années 1960/70, des blocs de glace et de roches débordaient par dessus la moraine rocheuse et menaçait la route qui passe en dessous, en bordure de moraine.



Au bout du glacier, en partie centrale, les différents cordons morainiques = témoins des anciennes poussées de ce glacier.



Sur la rive droite, le petit lac du Miage, seul lac du massif où l'on voit des icebergs issus de la fracture du glacier, et qui tombent dans ce lac.



Le lac du Miage, ou les blocs de glace provoquent parfois une vague dangereuse pour les promeneurs sur la moraine.
 Des promeneurs, venu admirer les petits icebergs qui s’échouent parfois au pied des mélèzes, en ont récemment été victimes.
 Le lac se vidange parfois brutalement à travers un réseau de crevasses qui s’ouvre dans le glacier, en une crue soudaine qui emporte les ponts dans la vallée.