Météo court terme et évolution.              Coin des sciences.

             Observations locales et générales. Tendances saisonnières.                   
Météo : Prévisions et analyses. Discussion sur notre environnement climatique.




L'anomalie thermique sur les 200 dernières années.




20) L’atmosphère marche sur la tête...
Hiver 2012/2013


Ci-dessous une autre carte de la NOAA. On y voit très distinctement, à 500 mb (soit un peu au-dessus de 5000 m), les anomalies de pression constatées depuis un mois. En rouge les excédents, en bleu les déficits. Une grande saucisse bleue/violette s'étire du centre des USA jusqu'à l'Europe occidentale. La France est sous un noyau très déficitaire. Il signifie basses pressions et froid persistants. Par contre il fait trop chaud Nord, sur l'Arctique. Comme je l'ai expliqué, on a affaire à une "inversion de champ de pression" : une partie du froid de l'Arctique vient trop au Sud, sur les régions tempérées, et inversement. D'où ce mauvais temps persistant...



Et si on remonte plus avant, c'est à dire jusqu'au 16 décembre (90 jours !...), on retrouve la même configuration malsaine.
Très instructif, non ? On vous l'a dit à la télé ?


Une "anomalie" très solide qui dure donc depuis des mois. Alors on se demande combien de temps elle va encore tenir ? Tout le problème de la prévision saisonnière est suspendu à de telles interrogations. On peut craindre qu'elle ne s'obstine encore quelques semaines, ce qui aurait pour conséquence un début de printemps frais, pluvieux et orageux (le Soleil chaufferait durant les éclaircies et ferait bouillir cette "marmite"). Mais on peut aussi assister à une brutale rupture, à un retour à la normale.
A suivre donc, et avec quelle motivation, car c'est l'overdose !...
jj@c.




19) Article intéressant, même si l'on ne partage pas tout son contenu, notamment au sujet de l'activité solaire.

Hivers rigoureux : des causes encore mal établies.

Au premier regard, la froideur glaciale qui s'est abattue sur l'Europe semble peu compatible avec la hausse moyenne des températures attendue d'ici la fin du siècle et qui pourrait atteindre de 5 à 6 degrés. Aux climato-sceptiques qui y voient la preuve que le changement climatique n'existe pas, certains scientifiques répondent que ces vagues de froid sont un refroidissement temporaire, au sein du réchauffement global. Parmi les explications pour ces hivers atypiques, citons le réchauffement global, l'oscillation Nord Atlantique (NAO) ou une baisse de l'activité solaire.

Le réchauffement global

Mais, une nouvelle étude publiée au début du mois par le Journal de Recherche Géophysique va plus loin, et montre que la hausse du thermomètre est précisément à l'origine de ces hivers enneigés et particulièrement froids.

Le coupable serait la fonte de la calotte glaciaire arctique. Le réchauffement, deux à trois fois supérieur à la moyenne, a entraîné sa réduction de 20% ces 30 dernières années. Elle pourrait même disparaître entièrement durant les mois d'été d'ici la fin du siècle.

Les rayons du soleil, qui ne sont plus repoussés par la glace, réchauffent encore un peu plus la surface du globe à cet endroit. Une mer sans glace, et c'est tout le système de pressions qui s'en trouve bouleversé. Le résultat, est un système de hautes pressions qui pousse l'air polaire, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, vers l'Europe. Ces anomalies pourraient tripler la probabilité d'avoir des hivers extrêmes en Europe et dans le nord de l'Asie.

Selon les experts, les vagues de froid successives observées en Europe pourraient être liées à un refroidissement temporaire au sein du réchauffement climatique global. Cette phase froide pourrait durer 5 à 10 ans.

L'Oscillation Nord Atlantique

Pour certains climatologues, la succession d'hivers froids et d'été chauds en Europe serait due à l'oscillation nord atlantique, à savoir la différence de pression entre l'anticyclone des Açores et la dépression d'Islande. Une hypothèse mise en avant par le professeur David King, ancien conseiller scientifique du gouvernement britannique. "La fréquence de cette oscillation varie et c'est ce qui la rend difficile à prévoir, mais la dernière fois que nous avons eu ce type de régime de basse pression, c'était dans les années 1960". "A l'époque, cela a duré entre 5 et 10 ans, avec des extrêmes, hivers froids et été chauds, et si nous sommes dans ce type de période, mon conseil serait de nous y préparer".

Cette phase froide semble avoir débuté il y a trois ans : "Le Royaume Uni a eu deux hivers - 2008/2009 et 2009/2010 - avec des températures inférieures aux moyennes saisonnières", a observé le Met Office, qui s'occupe des prévisions météorologiques outre-manche.

Mais les détracteurs de cette théorie soulignent que lors de l'hiver glacial de 2005-2006, quand les températures étaient de 10° inférieures à la normale en Sibérie, aucune anomalie n'avait été constatée dans l'oscillation nord-atlantique, phénomène météorologique avancé par certains comme une explication possible de ces hivers rigoureux.

Les chercheurs soulignent que ces hivers particulièrement froids en Europe ne reflètent pas la tendance globale constatée sur l'ensemble du globe, où 2010 devrait être l'une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées (alors que l'Europe occidentale est sous le foird, au Groenland, les températures sont actuellement au-dessus de zéro ).

L'activité solaire

L'activité du soleil connaît depuis deux ans une baisse de régime atypique. Que se passe-il ? Alors  que le soleil aurait du entrer dans son cycle 24, il tarde, les tâches solaires apparaissent puis se dissipent, les vents solaires sont au plus bas et son spectre lumineux est très atypique. Ces évolutions ne sont ni dramatiques ni anormales. Ces cycles de 11 ans en moyenne sont sujets à variation. L'activité solaire, tâches, intensité lumineuse et magnétisme, varie selon des modalités que la science peine encore à décrire et plus encore à modéliser.

Les polémiques sur le climat ont conduit les experts à comparer ces variations avec les phénomènes climatiques. Or, la posture actuelle rappelle les périodes froides, froides relativement aux moyennes de notre millénaire. Ainsi, ce calme et ses enchaînements ressemblent beaucoup aux postures qu'a connues le soleil lors des années les plus froides du petit âge glaciaire, notamment entre 1645 et 1715. Lorsque les glaciers envahirent à nouveau les vallées d'Europe, lorsque les affluents de la Seine gelaient pendant trois mois à Paris, provoquant des millions de morts et des famines comme au sortir du moyen-âge au 14ème siècle. Ces minimas sont bien connus : minimum de Maunder et minimum de Dalton qui provoqua la famine et... la Révolution française !

Le débat fait rage pour savoir si ce ralentissement ne concerne que le démarrage du 24ème cycle du soleil, auquel cas une conséquence peut effectivement être d'augmenter les anomalies saisonnières. Ou s'il se prolongera au-delà du 24ème cycle amorçant un refroidissement de nature à infléchir le réchauffement. Dans ce cas, les simulations par les modèles de l'IPCC montreraient que l'impact du CO2 sur le climat serait tout juste compensé. Cela stabiliserait les températures avec des épisodes extrêmes plus nombreux. Cela ne réglerait évidemment pas le problème de l'assèchement climatique source de très nombreux désordres régionaux avec les déforestations massives et les pertes de biosphère.

Certains experts estiment même que cet affaiblissement pourrait contribuer au réchauffement dans une seconde phase.  En effet, même si la puissance lumineuse totale émise par le Soleil diminue pendant la phase descendante du cycle, la quantité de lumière visible, celle qui chauffe la basse atmosphère, serait, elle, en augmentation. L'hypothèse est donc qu'en 2100, la température serait de plusieurs degrés supérieures à ce qu'elles étaient lors du petit âge glaciaire, même avec un soleil durablement faiblissant.

Mike Lockwood, de l'Université de Reading (Royaume Uni) a compilé données météo et tâches solaires sur les quatre derniers siècles. La corrélation entre ces phénomènes et la rigueur des hivers apparaît nettement. La compréhension du phénomène est ardemment recherchée : il serait lié à la trajectoire des courants d'altitude  qui empêcheraient les masses d'air chaud d'atteindre l'Europe et le continent nord américain. Si cette analyse était exacte, le refroidissement européen ne remettrait pas vraiment en cause le réchauffement climatique global.

Il demeure que ces phénomènes exceptionnels risquent de ne plus apparaître comme tels d'ici quelques années si ces évolutions se trouvaient confirmées.

Dans cette hypothèse, de nombreux spécialistes estiment que cette accalmie solaire soulagerait de nombreuses infrastructures critiques menacées par les orages magnétiques : satellites de communication, transformateurs, etc. En 1859, l'événement dit Carrington baptisa le grand orage magnétique jamais observé. Il eut lieu lors d'un cycle solaire faible. A l'époque, la totalité du système téléphonique mondial avait flanché.

L'année suivante, commençait la sortie du petit âge glaciaire amorçant un réchauffement tendanciel qui s'est cumulé à partir de la fin du 20ème siècle avec la part anthropique du réchauffement. L'analyse récente des éphémérides des tâches depuis l'an 800, prêtés par la Chine, comparés à l'intensité magnétique du soleil semble montrer que les discordances de phase correspondent avec des optima climatiques. Il n'est pas possible pour l'heure d'accorder le statut de cause ni même de corrélation certaine à cette coïncidence avérée. C'est la raison pour laquelle mieux observer le soleil est devenue une vraie priorité.

Source : Met Office, Geophysical Research

   
21 juillet 2010.
18) Températures  maximales à Genève, donc proche des Alpes, depuis 1983.
2003 sort du lot, mais cet été est à ce jour dans une moyenne haute.
On remarque aussi de nombreuses années avec des coups de fraicheur durables et répétitifs.


Isotherme 0° cet été en haute montagne, par rapport à la moyenne des années 1973-2009.
On voit bien la nette anomalie thermique de cet été, en dehors d'une courte période en juin.


Lundi.12 juillet.
17) Quand on veut faire dire aux courbes et graphiques ce que l'on souhaite !!!

Il y a des sites (ils se reconnaitront) qui sont passés maitres dans l'art de manipuler les courbes et graphiques dans un sens très orienté, selon leurs désirs.

Par exemple, jusqu'à il y a 2 ans, ils prenaient 10 ans de référence (1998/2008) pour montrer que la terre se refroidissait (ceci dit l'exceptionnel 1998 chaud était du à un El Nino particulièrement puissant, ce qui a grandement perturbé la courbe).

Mais maintenant, désastre c'est foutu ! Si on prend 10 ans (2000 /2010) la courbe moyenne monte, alors ils prennent 12 ans pour pouvoir affirmer "C'est plat, ça ne ne réchauffe plus" !

Prenez donc 13 ans ? Ha non, la courbe monte, pas 13 ans !

Prenez donc 15 ? Ha non... Pourtant en climatologie, rien en dessous de 30 ans n'est significatif d'une vraie tendance. L'idéal est même 2 fois 30 ans.

Mais les gens dont nous parlons n'ont que faire d'objectivité ! Manipulez manipulez, il en restera toujours quelque chose !
Ne nous laissons pas "avoir" par ces méthodes indignes, la désinformation n'est pas innocente !

Un petit logiciel sympa pour faire des simulations de données, et vous verrez que 30 ans correspondent bien aux vraies fluctuations climatiques (et glaciaires) que nous avons connu. Le reste n'est qu'épiphénomènes non significatifs.

Voyez les glaciers, ils réagissent aux vraies tendances du climat, et là pas de mensonge, le constat est évident !

Mardi 20 octobre 2009. Par Serge.

16) Monsieur, s’il vous plait, y aura-t-il encore des hivers avec de la neige ?

En ces temps circonstanciés climatologiques, il serait pour le moins présomptueux de répondre par la négative. Tant le détail phénoménologique semble ardu.
Mais le problème n’est pas tant celui du phénomène en lui-même que sa répétition ou son occurrence.
De ce point de vue, le travail titanesque des « historiens du climat », nous permet d’envisager différents scénarii susceptibles de se produire.
Il a déjà été expliqué que le recul des glaciers, consécutif à la fin du PAG est sans doute du au manque de neige hivernale et d’étés chauds qui ne l’oublions pas sont des générateurs majeurs d’ablation ; surtout lorsqu’ils sévissent en longueur et en températures comme cette année.
Emmanuel Le Roy Ladurie explique dans son « abrégé d’histoire du climat », les occurrences d’hivers froids voir très froids en prenant pour référence les hivers anglais.

Période 1860 / 1895 :
Sur un critère propre à évaluer les froidures thermiques hivernales (décembre, janvier et février), il note pour ces 36 années, 14 hivers froids, parfois très froids.
Ce qui donne une occurrence d’un hiver froid sur 2.6 années.

Période 1896 / 1916 :
Durant cette période de 21 années, on ne trouve plus aucun hiver qui corresponde aux critères d’évaluations d’hiver froid ou très froid. Ce n’est qu’en 1917 que les critères d’évaluation pour un hiver froid ou très froid sont à nouveau respectés.
Ce qui nous donne une occurrence  d’un hiver froid sur 22 années.

Le prochain hiver froid qui suit celui de 1917 est celui de 1929, qui lui-même n’aura à nouveau son équivalent qu’en 1939.
Ce qui nous donne pour la période 1896 / 1939, soit 44 années, seulement 2 hivers froids ou très froids.
Occurrence 1 hiver froid sur 22 ans en généralisant.

Tout ceci dans le contexte du réchauffement du début du XXème siècle.
Donc pour en revenir au débat qui nous intéresse, considérons encore que la décennie 1940 comptera des hivers très froids.
La décennie suivante aura 2 hivers froids (toujours sur les mêmes critères), dont celui de 1956 qui connaitra la mensualité la plus froide (février 1956) depuis décembre 1879.
La décennie 1960 nous gratifiera uniquement du rude hiver 1962 / 1963.
La décennie 1970 / 1979 connaitra un hiver rude, celui de 1979.
La décennie suivante, 1980 / 1989 aura 3 hivers que l’on peut qualifier d’hivers rudes : 1982, 1985 et 1986.
Soit pour la période 1948 à 1986 (39 années), 7 hivers considérés comme froids.
Ce qui nous donne une occurrence d’un hiver froid toutes les 5.5 années.

Ensuite, c’est la fin des années 80 (1988,1989,1990) qui est l’initiatrice si l’on peut dire d’une nouvelle donne hivernale qui n’a plus rien à voir avec les hivers précédents, puisque les hivers un peu frais que l’on peut enregistrer et qui, évalués sur les critères de calcul d’hivers froids à très froids, atteignent à peine la limite supérieure dudit calcul, et qui parfois même le dépassent (mais cela indique simplement le fait de l’amplitude entre les hivers doux enregistrés depuis cette époque et ceux un peu plus frais) sont ceux de 1991, 1992, 1996 et 1997. Les hivers 2005 et 2006, un peu frais se situent également au-dessus du critère d’hivers froids (un peu moins pour 2006). Ajoutons encore que la décennie 1989 /1998 fut sans doute hivernalement la plus chaude depuis 1500 et l’on aura un aperçu du trend séculaire depuis 1901, qui s’élève à 0.08° C par décennie.
Si l’on ajoute que le triplé décennal le plus chaud que l’on ait connu depuis le dernier millénaire est celui de 1973 à 2002, on peut se poser un certain nombre de questions.
Notamment celle d’un imminent PAG comme on peut le lire sur certains sites.
Non pas que cela ne puisse pas se produire, encore que cela relève de la sémantique, car plusieurs décennies devront passer avant d’y apposer un terme aussi…déstabilisant, mais à l’évidence on ne peut faire abstraction des phénomènes récents et à moins que la fée clochette ne passe par là, les miracles ne se produisent pas au bon vouloir de nos phantasmes.

Alors, y aura-t-il encore des hivers avec de la neige ?

Conclusion, si mes calculs sont exacts, sur les 147 années de référence (1860 à 2007), on se retrouve avec 33 hivers considérés comme froids ou très froids (inclus ceux de la dernière décennie vraiment à la limite haute du critère). Ce qui nous donne environ un hiver froid (et donc probablement neigeux, mais il peut être sec aussi) tous les 4.4 années. Ceci en occultant les occurrences citées plus haut et …très très aléatoires.
Ce dernier chiffre étant assez optimiste (4.4 années), nous nous en tiendrons donc là…car le détail et son trend séculaire est …désespérant.

Cependant, l’hiver qui se présente pourrait bien nous montrer quelques belles facettes hivernales.

15) Bilan mondial de l'année 2010.

L'année 2010 considérée comme une des plus chaudes depuis 130 ans. Lire ici.
Le Midwest Américain touché par une vague de froid polaire, avec à la clé un record de froid (lien du bas).

C'est pour la plupart à en perdre son latin, et c'est bien normal, puisque la contradiction ne se fait que sur un plan géographique très limité, le sien.

Avant de développer dans un prochain bulletin cette année et ces décennies qui se suivent et se réchauffent de plus en plus, un rapide commentaire sur le record de froid du Midwest, qui rejoint les records de froid enregistrés en décembre sur une partie de la Scandinavie, avec des débordements polaires excessifs.
Le record de température du Midwest Lire ici (dont une ville est considérée comme "le congélateur du pays"), alimentera sans aucun doute les partisans de l'anti carbocentrisme, tout comme les canicules excessives alimentent les tenants de ce même carbocentrisme.

Le dernier relevé de la banquise Arctique faisant état de plus de 1,2 millions de km2 en moins par rapport à une moyenne calculée sur 1979/2008,  on va faire un petit rapport entre le record de froid du Midwest Américain et la banquise.
D'ici quelques semaines, le printemps aura vite fait de reléguer le record de froid aux annales météorologiques et la vie reprendra son cours sans autre incidence.
En ce qui concerne notre banquise, c'est une autre histoire; régulatrice plus ou moins ouverte de notre système climatique, sa régression de superficie ne va pas s'arranger d'ici quelques semaines ou la concentration du vortex va se manifester. Et la perte sera sûrement répercutée sur la période froide suivante. Je ne suis pas devin et je ne sais pas ce qu'il adviendra de notre prochain hiver, ni si l'englacement sera plus important que cette année, mais il parait indéniable que nous ne partons pas sous les meilleurs auspices.
Inutile de rentrer plus avant dans des détails qui deviennent vite très complexe, mais je pense qu'il faille faire la part des choses et qu'un record de froid (il a déjà fait plus froid à Mouthe dans le Jura), n'est pas symptomatique de la tendance présente qui est à des décennies bien douces.

En ce qui concerne les températures très basses de la partie Scandinave de décembre, étant donné qu'il y a là-bas des glaciers, l'impact peut être différent et ralentir une dégradation glaciaire qui semble faire le consensus des climatologues et glaciologues. Mais un mois ne suffit pas.

Voilà pour ce petit point climatique.
PS: je crains que cet été ne nous fasse subir en France et en Europe de l'ouest des températures bien au-dessus des moyennes.
  

Bilan global de Québec sur l'année 2010:
Année la plus chaude depuis 1943 (début des relevés).
Température moyenne normale + 4.2° C
Température moyenne de 2010 = + 6.6° C
Ancien record de 2006 = + 6° C.

"En 2010, nous avons eu le 2e hiver le plus doux (et le 3e moins enneigé), le printemps le plus doux (et de très, très loin), le 3e été le plus chaud et un automne à peine plus chaud que la normale (toujours depuis 1943)".

Au niveau national (canada) c'est 2010 l'année la plus chaude depuis le début des relevés.

Pour la France.
Bilan global = -0.3° C c'est-à-dire sous la moyenne de la période 1971/2000.
2010 est l'année la plus fraiche depuis et avec 1996. La plus fraiche récente sous les - 0.5° C étant 1987.
2010 fait suite à 13 années consécutives au-dessus de la moyenne (même période).

Il faut ajouter cependant et c'est important que le graphique de la Nasa nous situe légèrement au-dessus de la moyenne pour l'année 2010...mais la période de référence est 1951/1980 et non 1971/2000.

Donc il n'est en aucun cas question de parler de refroidissement pour notre pays en se basant uniquement sur une période trentenaire et qui plus est va encore être augmentée puisque la référence va passer de 1981 à 2010, trentenaire encore plus chaud.

On voit que l'anomalie positive est très étendue dans le monde.

Source bohlen.free.fr

14) Températures annuelles en France depuis 1900.

On y voit une années 2010 plus fraiche que la normale 1970/2000 de - 0.3° C.
Le mois de décembre quant à lui a été "exceptionnellement neigeux et froid sur le pays", source météo France.

Je connais des sites qui vont se frotter les mains de bonheur. Eh oui, à force de prévoir l'hiver du siècle depuis des lustres, avec un peu de patience... on s'en approche localement. Faut-il ajouter que l'année 2010 est sans doute l'une des 3 plus chaudes enregistrées depuis 130 ans. Non, on sait par expérience que l'égo ne se mélange pas d'objectivité.

A toutes fins utiles, on peut tout de même regarder le graphique de droite à gauche et se dire que les vendeurs de tee-shirt ont bien de la chance ces dernières années; car de vous à moi, il y a... certaines années de disette caniculaire.

Mais trêve de bavardages, un graphique vaut mieux que mes propos; au moins là, chacun y va de son interprétation et celle-ci se justifiant immanquablement... au désir de chacun.
A vos commentaires sur notre forum qui tente de rester objectif, tout en dénonçant certaines spéculations qui n'ont plus rien de scientifique.

PS: au vu de la situation actuelle des centres d'action et sous réserve bien entendu, il n'est pas impossible qu'une période bien hivernale se profile (peut-être février ?).
Voila une carte qui va ravir les tenants du refroidissement.



13) 2010 : Encore une année très chaude

Alors que l’Europe subit un hiver précoce, à cause d’un anticyclone sur la Scandinavie qui envoie de l’air polaire, les calculs de l'Organisation météorologique mondiale pour l’année 2010 montrent qu’à l’échelle globale le mercure continue de monter.

La canicule de l'été en Russie, responsable de terribles feux de forêts, est l'un des événements météo marquants de 2010, avec les graves inondations au Pakistan et en Chine. (STR/AP/Sipa) La canicule de l'été en Russie, responsable de terribles feux de forêts, est l'un des événements météo marquants de 2010, avec les graves inondations au Pakistan et en Chine. (STR/AP/Sipa)

Fraîche pour la France et ses voisins européens, l’année 2010 est à l’échelle planétaire l’une des trois années les plus chaudes depuis 1850, selon l’analyse publiée le jeudi 2 décembre par l'Organisation météorologique mondiale. Alors que les négociations sur la lutte contre le réchauffement climatique qui se tiennent actuellement au Mexique, à Cancun, ont peu de chances d’aboutir à un accord global, les données sont là pour rappeler que la température moyenne à la surface de la Terre continue à battre des records à la hausse.

Entre janvier et octobre 2010 cette température moyenne s’élève de 0,55°C par rapport à la normale calculée pour la période 1961-1990. En attendant l’analyse définitive des 12 mois de l’année, 2010 se classe en tête des années les plus chaudes, devant 1998 et 2005.

Sur la période 2001-2010, la température moyenne est supérieure à la normale (1961-1990) de 0,46°C, alors que pour la décennie précédente (2000-2009) elle ne s’élevait que de 0,03°C par rapport à cette normale. C’est le réchauffement le plus fort jamais observé pour une décennie, poursuit l’OMM.

Le bilan de l’année 2010 n’est pas le même à l’échelle de la France métropolitaine, qui a connu l’une des années les plus fraîches en 20 ans. Les États-Unis, en particulier le sud-est du pays, ont également vécu une des années les plus froides de leur histoire. En revanche, c’est l’inverse au Canada et au Groenland. L’hiver canadien a été exceptionnellement clément, avec des températures supérieures de 4 à 6°C aux normales saisonnières. Les températures ont également été très élevées dans la moitié nord de l’Afrique et sur une grande partie de l’Asie.

Le réchauffement est particulièrement marqué depuis quelques années en Afrique et dans certaines parties de l’Arctique et de l’Asie, souligne l’OMM. Au Sahara, en Asie centrale ou au Groenland, les températures moyennes des dix dernières années dépassent de 1,2 à 1,4°C la moyenne calculée à long terme.
Source :  Sciences et avenir.

12) Les 20 étés et hivers les plus chauds et les plus froids depuis 1900 à 2008 en France.

1-      Les 20 étés les plus chaudes de la période 1900/2008 en France.

Sur la période 1955/2008 ils sont de l’ordre de 70%, dont 50% sont étalés sur la période interne 1990/2008. 30% sont donc pour la période 1900/1954.

2-      Les 20 étés les plus froids de la période 1900/2008.

Sur la période 1900/1954, ils sont de l’ordre de 70%, dont 55% sont étalés sur la période tri décennale 1900/1929. Le taux d’étés froids relevés sur les 20 pour la période 1990/2008 est de 0%.

3-      Les 20 hivers les plus doux de la période 1900/2008.

Sur la période 1900/1954, ils sont de l’ordre de 40%, contre 55% pour la période 1955/2008. On remarque le peu d’écart entre les deux périodes identiques temporellement.

Par contre si l’on réduit la seconde période de 1981 à 2008, on a 50% contre également 50% pour la période plus longue 1900/1980.

4-      Les 20 hivers les plus froids de la période 1900/2008.

Sur la période 1900/1954, ils sont de l’ordre de 65%. Il reste donc 35% pour la période 1955/2008. Il est intéressant de faire un compte rendu tri décennale pour les trois premières séries, soient :

1900/1929 = 25%     //     1930/1959 = 45%      //    1960/1989 = 25%

        Et la bi décennie 1990/2008 = 5%

  -En ce qui concerne les étés les plus chauds, il ne fait aucun doute que les deux dernières décennies connaissent une certaine tendance à des températures élevées pour la saison estivale. Ceci dit, des étés caniculaires sont une donnée incontournable de nos latitudes et en dehors du fait observé de leur récurrence actuellement centrée sur une courte période, il n’y a rien d’exceptionnel d’avoir très chaud en cette saison.

  -Pour les étés froids, ceci devient plus intéressant. Sur la première moitié de la période 1900/2008, c’est-à-dire 1900/1954 ; 70% d’entre eux font partie des plus froids. Plus précisément, 55% de ceux-ci sont étalés sur la période tri décennale 1900/1929. Et depuis un peu moins de 20 ans, plus aucun été n’a pu réaliser en froid parmi les 20 les plus âpres.

La tranche tri décennale 1930/1959 est à 20% et à 25% pour la tranche suivante 1960/1989.

  -Pour ce qui est des hivers, leur douceur potentielle se confirme par la presque équité que l’on remarque entre les deux périodes 1900/1954 et 1955/2008 avec 45% pour la première et 55% pour la seconde.

Le petit hic, c’est que si l’on réduit la seconde période 1955/2008 à 1981/2008 et la première laissée de 1900 à 1980, on se retrouve avec 50% pour chacune des deux nouvelles périodes. Qui plus est, par période tri décennale on a :

       1900 à 1929 = 30%     //     1930 à 1959 = 15%     //     1960 à 1989 = 25%

        Et pour les 18 dernières années 1990 à 2008 = 30%.

  -Enfin pour les hivers froids, celui de 2005/2006 qui entre dans les 20 se classe en 20ème position.

Si le contraste de nos hivers est une donnée incontournable, n’oublions pas que la concentration de co2 ((de l’ordre actuel moyenné égal à 360 ppmv (partie par millions en volume)),  est plus importante dans notre hémisphère en hiver, ce qui d’après moi pourrait occasionner un regain de flux méridiens, devenant peut-être un peu plus nombreux ces prochaines années, rendant une fausse tendance de refroidissement global. Ce n’est qu’une hypothèse que j’explique par un « démantèlement » plus aisé du vortex polaire.

Cependant, je crois également que les records de froid seront de plus en plus difficiles à battre, non en termes de ponctualité, mais en termes de durée en intensité.

Si maintenant on faisait une projection temporelle sur durée identique, à savoir période 1900 à 1981 et période 1981/2061 et en admettant une stabilité des températures actuelles, on obtiendrait le schéma suivant :

1-      Hivers doux : Période 1900/1980 = 25%      //     Période 1981/2061 = 75% 

2-      Hivers froids : Période 1900/1980 = 65%      //     Période 1981/2061 = 35%

3-      Etés chauds : Période 1900/1980 = 16%      //     Période 1981/2061 = 84%

4-      Etés froids : Période 1900/1980 = 100%     //     Période 1981/2061 = 0%

Tout cela est bien évidemment très subjectif et ne tient pas compte des variabilités intrinsèques à la météorologie annuelle.

La période effective en prolongation n’étant que de 27 ans, ça devient très aléatoire. Mais le but n’est pas de prédire le temps futur à partir d’abstractions autant ciblées.

C’est surtout le chemin à parcourir pour atteindre un réchauffement de fin de PAG (approximativement accepté pour être daté vers 1860)  qui est intéressant à retenir. Alors parler de « glaciation » relève d’une sacré dose d’optimisme, pour être poli.

En fin de compte, la météo c’est comme la « révolution des couches culottes », moins on en comprend et plus on connaît le futur.


11) Voici un graphique qui montre bien l'effet des oscillations naturelles.
 

Ici c'est L'ENSO, oscillation naturelle qui a une action bien visible sur les températures de l'atmosphère.
Il s'agit du phénomène El Niño, qui conditionne directement le climat de l'hémisphère Sud, mais aussi celui de l'ensemble de la planète. (En rouge les épisodes Niño qui induisent un réchauffement de l'atmosphère).

On voit aussi une autre élément qui à eu un fort impact sur le climat, c'est dans les années 1990, l'énorme éruption du volcan Pinatubo, qui a contré l'effet El Niño.

Il se pourrait que ce soit cette baisse de température qui soit à l'origine de la ré avancée du glacier des Bossons de 70 m, à l'issue de cette séquence climatique, et qui a duré 3 à 4 ans.



10) Faisons un petit point sur les fortes neiges d’antan.

Référence hiver 1969/1970 dans les Vosges à 1000 mètres.

Hauteur cumulée sur la période de novembre à avril inclus = 750 cm.
Répartis comme suit :

-novembre = 70 cm
-décembre = 175 cm
-janvier = 20 cm
-février = 270 cm
-mars = 130 cm
-avril = 85 cm.

Le 1er mai il est encore tombé 15 cm. La route des crêtes qui varie entre 1200 et 1300 m a été ouverte à la circulation fin mai début juin et à certains endroits il restait des congères de près de 9 m de hauteur.

Première analyse, les températures de l’hiver 1969/1970 à Strasbourg, comparées à l’hiver 2005/2006, toujours à Strasbourg (Hiver 2005/2006 pris en référence puisque c’est l’hiver le plus enneigé de la dernière décennie).

Moyenne des 6 mois de l’hiver 1969/1970 = + 3° C
Moyenne des 6 mois de l’hiver 2005/2006 = + 4.1° C
Il y a 1.1° C de différence, ce qui est énorme.

Les mois de mai et juin 1970 qui ont suivis ont eut respectivement une moyenne de + 13.2° C et + 18.4° C. Moyenne = 15.8° C
Les mois de mai et juin 2006 ont eut quant à eux une moyenne de + 16° C et + 19.6° C. Moyenne = 17.8° C.
Différence entre les deux années 2° C, ce qui est loin d’être négligeable.

Seconde analyse, les pressions des deux hivers.
Hiver 1969/1970 (novembre à avril), on a une moyenne de pressions de 1013.5 Hpa. Pour l’hiver 2005/2005 on a 1018,9 Hpa. Soit une différence de 5.4 Hpa. Les deux périodes étant considérées comme humides.

Troisième analyse, les précipitations.
Hiver 1969/1970 = 52.4 mm/m2 par mois en moyenne, contre 31 mm/m2 pour l’hiver 2005/2006.

Conclusions :

En ce qui concerne les températures, on remarque tout d’abord que malgré un hiver de référence (neige en montagne et températures), il y a plus d’un degré de différence avec celui de 1969/1970. Ensuite on remarquera également que les deux mois qui ont suivis la période concernée, on retrouve une différence encore plus grande entre les deux hivers, soit 2° C ; si on prolonge sur les deux mois suivants, nous avons pour juillet/août 1969/1970, une moyenne de + 18.4° C et pour juillet/août 2005/2006 une moyenne de + 21.2° C. Soit une différence de + 2.8° C. Nous retrouvons bien là notre cycle inter-saisonnier et saisonnier avec des excès qui annihilent tout effet bénéfique d’un hiver neigeux pour nos glaciers par exemple , et plus personnellement, la fait de pouvoir skier sur les névés Vosgiens après un hiver bien neigeux, puisque les températures deviennent excessives par la suite.

Pour ce qui est des pressions, celles-ci sont également à la hausse. En fait il semblerait, soyons prudents, que ce phénomène se soit fait remarquer depuis le milieu des années 70. Les différentes latitudes n’étant pas toutes loties à la même enseigne. Mais cela demande vérification. Toujours est-il que l’on remarque quand même que les hauts géopotentiels ont tendance à prédominer depuis quelques années.

Quant aux précipitations, nous sommes actuellement dans un système de circulation bien différent de celui que l’on connaissait dans les années 60/70. La neige étant nettement plus abondante en plaine qu’actuellement en Alsace. Pour l’avoir vécu, et même si les ressentis sont trompeurs, à part quelques rares ponctualités, elle fait bien défaut à basse altitude.

Deux périodes comme celles que je viens de prendre ne devraient pas être caractéristiques d’un phénomène de réchauffement ; période trop courte et géographiquement très limitée. Et pourtant, si la caractéristique d’inter saisons trop chaudes souvent évoquée ici n’est pas contestée, du moins je le pense, quel exemple remarquable que ces deux périodes.

Les hivers très neigeux ne serviront à rien si l’on poursuit dans le tracé actuel.

Les pressions devront s’affaiblir un tant soit peu, pour permettre plus de régularité dans les précipitations, même s’il est évident que des périodes plus humides et plus sèches alternent.

Je signalerais simplement que les hivers 70/71 et 71/72 ont été très peu enneigés dans les Vosges avec seulement 210 cm en cumul sur la même période de référence.

Ceci dit, sur les hivers 1966/1967 jusqu’aux hivers 1988/1989, la moyenne de neige tombée sur les six mois est de l’ordre de 400 cm. J’ai refait la même moyenne en éliminant les fourchettes hautes (750 cm) et basses (185 cm) et sur la période on trouve une moyenne de 393 cm ; les 7 cm de différence sont négligeables. Ce qui revient à dire que sur cette période spécifique, les hivers se compensent entre eux.  Ce qui est loin d’être le cas si on y intègre les hivers des deux dernières décennies.


9) Réflexion sur une certaine vision du climat.

Il y a ce que l’on appelle « des connaissances par autorité ». Celles-ci font état de connaissance que le simple homme de la rue ne peut valider ou infirmer au vu de la complexité des phénomènes dont il est fait état.
Il en va ainsi de la taille de l’univers, qui estimée à 13.6 milliards d’années lumière et que l’on voit mal faire la mesure avec une lampe de poche, fusse-t-elle au laser. Pendant longtemps, la rotondité de la terre fit aussi partie des « connaissances par autorité ». le nombre d’états mentaux différents possibles du cerveau est égal à 2 élevé à la puissance 100 000 milliards. Je vous laisse faire le calcul. Si vous voulez les compter vous-même cela ne vous prendra que quelques milliards d’années.

Ces deux exemples sont assez symptomatiques, car nous allons voir que les « lumières » et les « neurones » n’éclairent apparemment pas tout le monde.

Puis naquit l’histoire du réchauffement climatique. Arrhenius et ses prévisions d’accroissement de l’effet de serre pour cause de co2 de l’avant dernier siècle nous conduit aujourd’hui à deux camps qui eux-mêmes sont encore scindés en sous-groupes, mais dont l’intérêt ici est très secondaire.
Réchauffement climatique… oui, mais. Encore qu’il y a toujours des personnes pour le nier. Cause anthropique ou variations naturelles du climat ? « This is the question ».

Nous partons sur des bases vérifiées et irréfutables. Le climat s’est réchauffé au cours du dernier siècle.
Pour éviter toute polémique, nous nous en tiendrons là, en ignorant les négateurs et sans entrer dans un chiffrage qui, malgré une courbe qui tend vers le haut, fait toujours le régal de quelques illuminés, « voyageurs du Moyen-âge venus se perdre dans un XXIème siècle qu’ils ne comprennent pas et pour cause. Peut-être qu’en leur parlant en latin : « Hoc volo, sic jubeo, sit pro ratione voluntas ». Autrement dit et cela leur va bien « Je le veux, je l’ordonne, que ma volonté tienne lieu de raison ».

Les glaciers en général et notamment les glaciers Alpins sont en net recul depuis plusieurs années et ce de manière assez alarmante actuellement.
La fracture rocheuse des Drus et plus récemment celle du Chardonnet, témoignent en plus de la fragilité du permafrost, mis à très rude épreuve par des températures qui en moyenne permettent une période chaude rallongée de deux mois. Ceci ne s’est pas démenti cette dernière décennie (petite digression, l’érosion naturelle n’est pas sous-estimée ou occultée, mais le dégel plus profond est fortement soupçonné pour ces causes).

Je laisse aux « divinateurs du Sphinx » l’extrapolation future du climat, qui quoique extrêmement complexe, amène inlassablement autant d’ahuris pour lire dans le marc de café des certitudes qu’ils n’ont même plus la pudeur de garder pour eux.
Ne s’improvise pas cérébral en théories Einsteiniennes ou Heisenbergiennes n’importe quel abruti en écrivant sur internet des absurdités comme on peut en lire, du genre "
une certaine stabilisation depuis 5 à 6 ans", alors que le recul s'est encore accéléré. Il y a donc forcément du déchet dans ces théories. (Il suffit de voir le recul de 300 m de la Mer de glace ces 4 à 5 dernières années).

Mais ce qui est bien plus grave, c’est que ces écrits portent, non d’un « constat » théorique mais empirique. C’est-à-dire lorsque l’on se déplace et que l’on porte les mêmes œillères que devant son écran d’internet.
Alors, comme il serait bien fastidieux de dénoncer la bêtise humaine, dénonçons tout simplement le manque d’imagination de nos lunettiers ; à quand les lunettes à essuie glace ?
Car être aveugle à ce point et ne pas voir l’affaiblissement progressif de nos glaciers ne relève plus d’une démagogie de para psychiatrie, mais bel et bien d’un grave problème de vue.
A moins, qu’inspirés par les écrits bibliques, et pour se garantir un paradis hypothétique, on fasse d’une simple phrase un aphorisme du genre « Bienheureux … car le royaume des cieux leur est ouvert ».

Dimanche 21 mars.
8)  Voici ce que donnent les réanalyses sur les anomalies hivernales 2009-2010 :
Par Stéphane (Treize)

Beaux déficits aux Etats-Unis, sur l'Europe et toute la moitié nord de l'Asie, mais ne suffisant pas à compenser les excédents des régions arctiques, du Canada, du nord de l'Afrique ou de la moitié sud de l'Asie et jusqu'au Moyen Orient.
Les différents organismes donnent des résultats assez différents sur le classement de cet hiver dans l'hémisphère nord, mais pour l'hémisphère sud ils sont en accord sur le fait que c'est l'hiver (enfin, l'été) le plus chaud depuis le début des relevés.



Mercredi 10 février.
7) Etat de la banquise.

 Quelques nouvelles de notre banquise arctique en ce 10 février 2010.

Nous en sommes actuellement à 12.638 km2 de surface contre 13.669 pour la moyenne 1979/2008.
La barre des 15 millions de km2 était franchie en 1979 et en 1988.

L’éclatement de notre vortex qui occasionne sur nos zones tempérées et aussi ailleurs un hiver plus froid que ceux de cette dernière décennie, facilite grandement ce déficit.

On ne peut pas s’affranchir ainsi de cette situation sans se poser un certain nombre de questions.

L’attiédissement de nos automnes, entamée vers les années 1970/75, suivie dès les années 1990 d’un réchauffement plus global de nos quatre saisons et dont le plancher n’est pour l’instant pas à la baisse, corrobore les craintes d’une difficulté grandissante, du moins dans l’immédiat, d’un sursaut refroidissant assez conséquent pour un retournement de situation.

Je conçois bien que lorsque l’on regarde dehors, de telles assertions semblent hors de réalité. L’hiver de notre zone tempérée débuté en gros vers le 10 décembre, avec les périodes de froid et de neige subies, ne plaide pas en faveur de ce genre de questionnement.
La température globale en ce 8 février de notre proche couche atmosphérique est de – 16.32° C, loin des – 17.29° C de l’année 2000. C’est en tout cas la plus élevée depuis 1998.

C’est pourquoi, le scénario atypique de notre hiver 2009/2010 doit être pris avec énormément de recul ; suffisamment du moins pour étudier le phénomène possible d’hivers plus frais ou froids en rapport inversement proportionnel d’un schéma climatique mondial inverse.


30 décembre 2009.
6) Activité solaire,

L'activité solaire reprend en ce mois de décembre, source "Infoclimat".

"A présent, nous ne pouvons plus contester une reprise sérieuse de l'activité solaire, les tâches solaires sont plus grosses, plus durables et plus actives depuis septembre, mais c'est surtout décembre qui montre une augmentation sérieuse de l'activité solaire, comme le témoigne le graphique ci-dessous.
 
Décembre se termine avec seulement 8 jours sans tâches solaires, un record depuis septembre 2007 !

2009 va se terminer avec 260 jours sans tâches solaires, soit à peine en-dessous de 2008 qui totalisait 265 jours sans tâches solaires.

Si l'activité solaire reprends enfin, sans aucun doute, c'est l'intensité du maximum qui sera mal connue !

Toutefois, on peux estimer un maximum début 2013 avec un nombre d'environ 75-80, soit 33% inférieur au cycle solaire 23."





Alors que sur un autre forum bien connu pour "ses certitudes", on en est à nier les taches 1039, disant que ce ne sont que des "leurres", et parlent toujours d'un cycle "plat", qui bien sûr nous plonge dans un petit âge glaciaire.
La réalité est parfois dure à admettre, pour ceux dont les rêves doivent absolument devenir une réalité.

Dimanche 25 octobre.
5) Les variabilités un ou multi décennales.

Peut-on encore espérer voir s’inverser une tendance thermique qui manifestement est à la hausse ? La décennie 2001 / 2009, plus chaude que la décennie précédente, elle-même plus chaude que celle qui la précède.

Pour visualiser de manière plus concrète l’évolution des températures annuelles, j’ai, à partir des données relevées par le METT OFFICE, réalisé une petite synthèse de ladite évolution depuis 1850 à 2008.

Il s’agit des 50 années les plus chaudes enregistrées depuis cette date.

Sur les périodes suivantes, nombre d’années qui sont comprises dans les 50 années les plus chaudes :
période 1850/1889  =  2  (en pourcentage) = 5%
période 1890/1909  =  0  (en pourcentage) = 0%
période 1910/1929  =  0  (en pourcentage) = 0%
période 1930/1949  =  9  (en pourcentage) = 45%
période 1950/1969  =  5  (en pourcentage) = 25%
période 1970/1989  =  15 (en pourcentage) = 75%
période 1990/2008  =  19 (en pourcentage = 100%
En pondérant sur 3 périodes ; la première de 1850 à 1929 ; la seconde de 1930 à 1989 et la dernière de 1990 à 2008, on trouve les pourcentages suivants :
-de 1850 à 1929 = 2%
-de 1930 à 1989 = 48%
-de 1990 à 2008 = 100%
Que peut-on constater ? Dans un premier temps, que la courbe n’est pas entièrement progressive, puisque la période 1950/1969 (connue pour son rafraichissement) fait chuter le pourcentage d’années chaudes par rapport à ses voisins immédiat.
Ensuite que la progression est « fulgurante » après cet intermède frais.

La variabilité la plus prépondérante est celle de la période 1930/1949, puisque sur les 20 années d’observation, la moitié est fraiche et l’autre douce ; d’ailleurs en terme de variabilité il est également intéressant de constater que les positions des années chaudes sur les 50 observées sont :  25ème, 26ème, 34ème, 36ème, 41ème, 42ème, 44ème, 46ème et 50ème ; donc dans la seconde moitié des périodes chaudes.
On remarquera également que les années les plus chaudes se situent de 1995 à 2000, hormis 1996 qui se trouve en 21ème position.

Alors qu’en est-il des variabilités un ou multi décennales ?


Celles-ci pourraient-elles être occultées par les présomptions de l’augmentation humaine de production de co2 concomitantes à l’effet de serre, ou vont-elles faire valoir leur droit …dans la prochaine décennie par exemple ?

Si les glaciers Scandinaves ne se trouvaient pas dans la situation déficitaire des glaciers Alpins (lorsque l’un régresse, l’autre progresse et vice versa, par l'action de l'oscillation Atlantique Nord), la réponse pourrait ne pas prendre le chemin de la gageure et se trouverait confortée par des variabilités, certes « énormes » sur les dernières 20 années, mais néanmoins susceptibles de se faire prévaloir ; mais voilà, ces régressions simultanées sont source de questionnement, dont je n’ai pas la prétention d’apporter une réponse, mais seulement de montrer une certaine inquiétude quant à l’avenir.

Il est cependant certain qu’une évolution différente verra le jour avec les cycles de Milankovitch, par exemple.

Mais sur le prochain siècle, je dis qu’il est impossible scientifiquement parlant de définir si continuité il y aura ou si un renversement de tendance s’opérera sur une ou plusieurs décennies.
On s’appuie pour l’instant sur des faits et ces faits nous montrent une évolution vers le haut des températures. Les interactions et les inerties différentes selon la nature du paramètre considéré sont trop complexes pour extrapoler quoi que ce soit de « certain ».

Qui plus est, se gargariser de ponctualités locales d’une année, voir d’une saison relève de la pitrerie, pour prouver l’enrayement de l’emballement thermique actuel. Il faut au minimum 10 années pour tenter de proposer une nouvelle tendance et pour les comparaisons, 30 années d’observation et de mesure seront nécessaire pour développer l’évolution s’y afférent. Je n’en veux pour preuve que la période 1930/1989.

En conclusion,  cette incertitude peut toujours nous révéler de bonnes surprises, surtout hivernales, mais ce n’est que le temps qui nous permettra de vérifier le continuum des variabilités…ou son ébauche pas confirmée.


Vendredi 16 octobre.
4) Je vous propose une petite discussion sur les températures annuelles en France depuis 1950.

La moyenne sur laquelle le comparatif est fait est celle prise sur la période 1971 / 2000.

Je vais tout d’abord synthétiser les 3 premières décennies, ce qui donne :

Décennie 1950 / 1959 = 1 seule année au-dessus de la moyenne 1971 / 2000.
Décennie 1960 / 1969 = 1 seule année au-dessus de la moyenne 1971 / 2000.
Décennie 1970 / 1979 = 1 seule année au-dessus de la moyenne 1971 / 2000.

De 1950 à 1979, on retrouve donc 3 années avec une anomalie positive par rapport à la période moyenne 1971 / 2000.
Il en va tout autrement du quasi trentenaire 1980 / 2006 ou l’on retrouve 18 années avec une anomalie positive, toujours sur la même période de référence.
Ce qui nous fait sur un total de 27 années, 18 avec une moyenne > ; sur le trentenaire précédent, on trouve sur un total de 30 années, 3 années avec une anomalie positive.

D’un point de vue global on notera que 36.9% des années sont en anomalie positive ; ce qui nous fait un restant de 63.1% en anomalie négative.
Mais là encore il y a un hic et pas des moindres.

Les anomalies positives se concentrent sur 15% du total du premier trentenaire 1950 / 1979.
Un calcul simple nous permet d’observer que 85% des anomalies positives se situent sur le dernier trentenaire, un peu tronqué il est vrai.
Mais qu’importe, les chiffres sont parlant.

Maintenant, imaginons une année 1956, qui je le rappelle a une anomalie négative de -1.5° C par rapport à la période 1971 / 2000. Et juxtaposons-y l’année précédente 1955, dont l’anomalie est de -0.3° C. En gros, une année 1955 thermiquement médiocre, mais qui a néanmoins eu un bel été avec 19.3° C de moyenne sur juin, juillet et août.
En sachant que l’indicateur moyen des mois de juin, juillet et août qui a été calculé depuis 1900 est de 19.3° C pour les trois mois d’été.
On remarque déjà dans un premier temps que la moyenne calculée sur le siècle donne pour 1955 un été dans les normes et que, calculé dans la période 1971 / 2000, il est 0.3° C en-dessous des normes.
Première conclusion, la période de référence 1971 / 2000 est vue à la hausse déjà.

Mais laissons cela de côté pour l’instant et intéressons-nous à la probabilité d’un retournement de tendance douce vers un rafraichissement.
Ceci est valable pour les températures annuelles et non saisonnières.

Dans un premier temps, retrouvons pour les 7 dernières années (2000 à 2006), la moyenne 1971 / 2000. Il faudrait pour cela que nous perdions environ 0.8° C ; ce qui est déjà énorme.

Pour retrouver la moyenne de la décennie 1980 / 1989, nous devrions perdre 1° C.
Et pour retrouver la moyenne de la décennie la plus froide depuis 1950, en l’occurrence la décennie 1960 / 1969, nous devrions perdre 1.3° C.
Rappelons que nous sommes sortis du dernier PAG en 1860 ; cela donne un ordre de grandeur du recul thermique à envisager.

Tout cela pour expliquer les « incongruités gratuites et excessives » d’un retour imminent aux glaciations comme on peut le lire sur quelques sites.

Certes, ces chiffres peuvent sembler rébarbatifs, mais il n’est pas inutile je crois de se placer dans le contexte réel des choses climatiques actuelles pour au moins temporiser ou réfléchir à ce que l’on dit sur le futur climatique.
Personnellement, autant je n’accorde aucun crédit aux extrapolations climatiques du prochain siècle, prôné par des politico-scientifiques ; autant je me garderais bien d’en extrapoler un contraire tout aussi …hasardeux.

Comme je l’ai fait remarquer un peu plus haut, imaginons une décennie du type, année 1955/1956. Il va de soi que des variabilités importantes peuvent se produire sur une décennie avec des étés chauds, des hivers rigoureux, des printemps frais et chauds etc. Eh bien il est pratiquement sûr, que certains glaciers des Alpes, avec leur inertie décennale, ne parviendraient à peine qu’à freiner leur ablation actuelle. Encore faut-il pour cela, un changement radical de la circulation atmosphérique. Ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui.

En conclusion :
L’interdépendance des phénomènes climatiques ou météorologiques est incontournable. Et les ponctualités météorologiques qui peuvent produire aux yeux de certains, un imminent changement climatique est à mettre au compte de la provocation et non de la réflexion scientifique.

3) Débat FR2 changement climatique Jouzel-Courtillot, envoyé par skyfall33. - L'info video en direct.

Mardi 22 septembre 2009.
2) Décryptage succinct du PAG avec l’absence de tâches solaires actuelle.

Lorsque l’on évoque le climat, bien souvent nous avons de piètres connaissances sur son passé et le savoir des chiffres est souvent remplacé par des « préjugés climatiques » erronés.
Nous allons donc aborder sur ces pages, une rétrospective, non pas commentée sur une année bien précise, comme cela a déjà été fait, mais sur des données chiffrées de comparaison.

Ah les hivers d’antan !
Bien entendu il y a toujours eu des hivers doux, rigoureux, des étés caniculaires, ou froids et humides. Mais pouvons nous nous imaginer seulement ce que peut représenter une différence de moyenne de température de 1° c par exemple ?
Pour une première mise en bouche je vous donne ci-dessous les moyennes des températures les plus basses des 18ème, 19ème et 20ème siècle.

Données prises à Paris (avec les petites réserves que l’on peut émettre sur les ilots de chaleur urbain, comme on aime à les appeler ; mais qui en fait ne changent pas beaucoup une évolution pour le moins étonnante).
Chaque année a été relevée la température la plus basse et ainsi consignée, on a pu établir une moyenne sur le siècle considéré.
Le 18ème siècle = -9.6° C
Le 19ème siècle = -9.9° C
Le 20ème siècle = -7.7° C
Nous allons y ajouter la température la plus basse de chaque siècle :
Le 18ème siècle = -23.5° C en 1795
Le 19ème siècle = -23.9° C en 1879
Le 20ème siècle = -14.7° C en 1956.

Petite parenthèse, tout le monde a entendu parler du mois de février 1956. Il ne fait aucun doute qu’il a été rude et très difficile pour les gens de l’époque. Alors que dire des températures des siècles précédents ?

Ceci donne un premier aperçu de nos conditions actuelles et permettent de reléguer dans des extrapolations très hasardeuses, la venue prochaine d’un nouveau PAG.
Précisons toutefois que les variabilités un ou multi décennales peuvent amener un rafraichissement des températures, peut-être même inégalement reparti sur nos hémisphères. Mais prenons garde à ne pas manipuler une sémantique prompte à induire en erreur.

Le site étant dédié aux glaciers, il va de soi que l’observation régulièrement consignée par son auteur, doit modérer toute contre offensive à l’objectivité.

D’autres éléments suivront cet article de manière régulière afin de bien s’imprégner du travail important qu’ont apporté les historiens du climat. Sans cette rétrospective, difficile de sortir de l’ornière des « extravagances ».


24 Aout 2009.
1) Les méchants faits détruisent quelquefois les belles théories.
 
L’environnement climatique dans lequel nous nous trouvons actuellement est incontestablement empreint d’un optimum doux.
La perspective, en ce qui concerne les grandes instances officielles de réduction des gaz à effet de serre (ceci dans le contexte encore controversé de leur influence), est que l’augmentation de la température moyenne mondiale pourrait atteindre entre 1.3° C et 1.7° C d’ici 2050 et entre 1.8° C et° C d’ici 2100 par rapport au niveau moyen de la période 1980 1999. Ceci est énorme.
 
Dans la convention-cadre des Nations-Unis, on peut noter « notant que la prévision des changements climatiques recèle un grand nombre d’incertitudes, notamment en ce qui concerne leur déroulement dans le temps, leur ampleur et leurs caractéristiques régionales » fin de citation.

Tout cela étant défini, on peut légitimement envisager les controverses qui en découlent et qui nous donnent l’avantage d’une analyse objective et réfléchie.

Si les effets du soleil sur notre climat sont incontestables, en va-t-il par exemple de même pour les tâches solaires qui actuellement en phase basse font l’objet de beaucoup de spéculations sur notre devenir climatique.
Le rapprochement du PAG avec le minimum solaire (celui-ci n’étant pas contestable, l’instrumentation permettant ces observations dès 1610 environ) (PAG de 1580 environ à 1860) est-il indéniable ou d’autres paramètres doivent-ils être pris en considération ?
Emmanuel Le Roy Ladurie soulève le cas de la circulation atmosphérique, qui, très mal connue sous le règne de Louis XIV, est un chainon manquant inconnu pour corroborer ou non l’influence unique de l’absence des tâches solaires avec le PAG.

Les essais d’étude dendrochronologiques, si elles laissent fleurir des théories qui pourraient corréler l’influence solaire et la croissance des arbres est loin d’être totalement affirmative et incontournable.

La méthode « phénologique » (étude des variations, en fonction du climat, des phénomènes périodiques de la vie végétale) est quant à elle plus susceptible de rendre compte des variations climatiques d’années en années.

Si l’on prend encore en compte que des séries d’années très chaudes ont aidé à une surproduction agricole et vinicole, ces années étant situées dans la phase, non exactement définie avec certitude du PAG (1580-1860 environ), c’est-à-dire années chaudes 1635-1639 et plus loin 1778-1785, on devinera aisément que la complexité climatique commande tout, dans ses recherches… mais nous sommes très loin des certitudes affichées actuellement.

Le phénomène antrophique s’avérant être l’arme infaillible des médias et de nos instances politiques, notre libre arbitre ne doit pas pour autant s’y amalgamer sans esprit cognitif à d’éventuelles variations multi décennales, tout en gardant à l’esprit que l’observation des faits valide ou invalide les plus belles théories.

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