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Voir également les observations météo et climatiques pour le massif du Mont Blanc et les Alpes Françaises et Suisses.

24 mai 2013 : Un graphique qui vaut 1000 explications.

En fait, les inepties du type "on n'a jamais vu ça" ou les insinuations du genre qu'on n'a jamais eu de printemps, quand on arrête de croire que la France se résume à un petit tiers Nord et qu'on connaît habituellement un climat subtropical (voire davantage), on se rend alors compte que le printemps 2013 n'a rien d'anormal avec son déficit ridicule de -0,6°...
Quésako du printemps 2011 avec son excédent de +2,5° ??? (Bref, trop de gens me gavent à parler de météo et de climato alors qu'ils n'y connaissent strictement rien)...
Ça fait mal d'avoir un printemps à peu près moyen hein ? (Acriid TrenteTrois)



Voici le dernier graphique des températures globales, terres et océans.
Pas de surprise, on est toujours au sommet du palier actuel du réchauffement climatique.
Réchauffement continu, entrecoupé du refroidissement remarqué par nos glaciers, dans la période 1945/1980



Eté 2011 : Environ 1°C plus chaud que la moyenne (61-90) en Suisse.
Sans doute le même ordre de grandeur pour le massif du Mont Blanc.

La relative fraicheur de juillet a bien été gommée par le gros coup de chaud d'aout.
On reste donc dans l'anomalie positive qui ne veut pas nous lâcher depuis une grosse trentaine d'années.
les glaciers hélas nous le montrent bien.
Sur le graphique on voit très bien les fluctuations glaciaires qui collent parfaitement avec la courbe, seul se voit un petit décalage dû au temps de réponse des glaciers.




Bilan thermique de l'année 2010 pour la France.
Cetre produite  par TreizeVents sur IC.
 
Vous pouvez voir également ses cartes mois par mois, et par saison.

Globalement moins chaud que les années précédentes, sauf sur les Alpes et Lyon (couleur qui vire au jaune) où la température a encore été au dessus des moyennes.


Températures en France depuis 1950.
Quand on voit l'évolution radicale des températures lors de deux dernières décennies, on ne s'étonne pas du recul de plus en plus important des glaciers alpins. La courbe reste au même niveau en 2010.



Juin 2010 : températures records pour la planète.

C'est le mois de juin le plus chaud dans la base NOAA, mais pas le plus chaud tout court. Le mois le plus chaud tous mois confondus reste selon cet organisme février 1998, avec une anomalie globale de +0.83°.




Mai 2010 : températures records pour la planète.

Selon les données de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), la terre a connu cette année un mois de mai exceptionnellement chaud. A l'échelle planétaire et en considérant à la fois les surfaces continentales et océaniques, mai 2010 a été le mois de mai le plus chaud depuis 1880.
Moyennée sur toute la surface de la planète, terres et océans compris, la température mensuelle a dépassé de 0,69 °C la moyenne de référence calculée sur le 20 ème siècle. Le précédent record pour un mois de mai datait de 1998 avec une anomalie de température de +0,63 °C.


02/06/2010 Températures mensuelles à Chamonix.

Après un mois d'avril plus doux que la normale, mai a renoué avec des températures généralement plus basses que les moyennes de référence.
Ce n'est toutefois pas le cas à Chamonix (qui constitue une exception) du fait des minimales souvent élevées, les nuits ayant été plus nuageuses que d'habitude. (Source bohlen meteo-alpes.fr)



Météo-France dresse le bilan du printemps 2010 au niveau national.


Article de "Treize" paru sur notre forum

Aujourd'hui 15 mai 2010, la NASA a publié son bilan pour le mois d'avril. Avril 2010 est donc le mois d'avril le plus chaud jamais observé, avec une anomalie de +0.73° qui pulvérise l'ancien record d'avril 2007 (+0.66°). L'anomalie du printemps 2010 dépasse les +0.78°, le record de 2002 (+0.65°) n'a donc plus beaucoup de temps à vivre. L'anomalie des 12 derniers mois (mai 2009 - avril 2010) atteint +0.66°, ce qui en fait l'année glissante la plus chaude jamais observée.


Pendant ce temps, selon les satellites, les températures proches de la surface ont atteint, le 13 mai, la plus haute valeur observée depuis au moins 1999 un mois de mai, puisque nous sommes ni plus ni moins dans les moyennes 1971-2000 globales d'un mois de juillet !

Seule consolation, les températures de surface des océans qui baissent dans le sillage de l'effondrement définitif d'El-Niño dans le Pacifique. Effondrement qui est toutefois en partie masqué, au niveau global, par les hausses de SST observées sur un bon nombre d'autres océans. L'anomalie de la semaine dernière en zone Niño 3.4 s'est ainsi effondrée à +0.24°, repassant donc dans des conditions neutres.


Températures hivernales en Suisse depuis la fin du PAG.

On voit bien la série des années 1960/80.

Puis la longue série 1980 à 2005 environ, où les hivers ne sont plus que doux à très doux, ce qui n'exclue pas les fortes chutes de neige dont en particulier l'hiver 1998/1999 avec les terribles avalanches de février.

On remarque aussi la tendance actuelle avec ses hivers doux dont celui de 2006/2007 exceptionnellement doux, insérés entre 2 hivers plus froids, dont les 2 derniers, mais cela reste dans du moyennement froid en comparaison au passé jusqu'aux années 1960.

Ceux qui parlent "d'exceptionnel", de "retour au PAG" me font bien rigoler... enlevez donc vos œillères !



La vague de froid actuelle serait due à une NAO fortement négative.

Article du Monde (extraits) : Europe, Etats-Unis, Asie : l'hémisphère Nord grelotte.

Citation : "Plus que d'une seule vague de froid, il convient de parler de vagues de froid au pluriel, c'est-à-dire de flux d'air polaire déferlant sur les continents sans être forcément reliés entre eux, précise Christophe Cassou, du Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique (Cerfacs). La faute à deux phénomènes météorologiques bien distincts mais qui, dans le cas présent, sont tous deux à l'œuvre : l'oscillation nord-atlantique (NAO) et El Niño.

La circulation atmosphérique au-dessus de l'Atlantique nord est régie par la variation (l'oscillation) de la position et de l'intensité, d'une part de la zone de dépression située sur l'Islande, de l'autre de la zone de haute pression (anticyclone) positionnée sur les Acores. "Depuis la mi-décembre, nous sommes dans une phase d'oscillation nord-atlantique négative, du fait d'une dépression sur l'Islande et d'un anticyclone sur les Acores l'un et l'autre plus mous que d'habitude", décrit Christophe Cassou. Conséquence pour l'Europe : les vents océaniques qui, d'ordinaire, tempèrent le climat continental, sont plus faibles, ce qui donne un hiver plus rigoureux.

"Une oscillation nord-atlantique négative n'est pas nécessairement synonyme de vague de froid, souligne le chercheur, mais plutôt d'occurrence accrue de vague de froid." Et donc d'hiver contrasté, où phases de redoux et de rafraîchissement alternent, comme c'est le cas cette année.

POUR LES MÉTÉOROLOGUES, LA FROIDURE DE CET HIVER N'A RIEN D'EXCEPTIONNELLE.

Au cours des trente dernières années, les hivers à NAO positive (donc plus chauds) ont été plus nombreux que ceux à NAO négative.
Les effets de l'oscillation nord-atlantique négative se font sentir, actuellement, jusqu'en Europe de l'Est et en Asie. Ils expliquent aussi, en partie, pourquoi l'Amérique du nord est frigorifiée. Mais un autre phénomène entre ici en jeu : El Niño. Cette élévation anormale de la température des eaux de surface, dans la bande équatoriale et tropicale de l'océan Pacifique, est associée à des anomalies de circulation atmosphérique au-dessus du Pacifique nord et de l'Amérique du nord. Anomalies qui provoquent des températures plus froides. "L'épisode El Niño actuel, qui a commencé l'été dernier et s'est renforcé à l'automne, est atypique, indique M. Cassou. Le réchauffement des eaux se produit au centre du Pacifique, et on près des côtes du Pérou et de l'Equateur, comme on l'observe habituellement." D'où un impact plus marqué sur les Etats-Unis. Cet épisode pourrait se poursuivre jusqu'au printemps, ce qui accroît la probabilité de nouvelles vagues de froid.

Reste que, pour les météorologues, la froidure de cet hiver n'a rien d'exceptionnel, en Europe du moins. Pas plus que les chutes de neige sur les régions méditerranéennes. Météo-France rappelle qu'au cours des 39 derniers hivers, des hauteurs de neige supérieures à 10 cm à basse altitude - considérées comme des "phénomènes majeurs" - ont été enregistrées à 34 reprises, soit, en moyenne, quasiment une fois par an. D'ailleurs, les prévisions saisonnières de Météo-France - dont le niveau de fiabilité est par nature assez faible - annoncent, pour la métropole, un premier trimestre 2010 "plus chaud" que la normale".

Cela correspond bien à ce que nous disions depuis longtemps quant aux oscillations naturelles.
 
2009,  une des cinq années les plus chaudes du siècle.

En dépit de la ritournelle donnant le réchauffement de la planète pour stoppé net en 1998, l'année 2009 aura bien été une des cinq plus chaudes mesurées depuis la Révolution industrielle. Au total, depuis environ un siècle et demi que les températures sont régulièrement relevées et compilées, aucune décennie ne s'est révélée plus chaude que 2000-2009.

Sur ces dix ans, la température moyenne de la basse atmosphère s'est révélée supérieure de 0,4ºC à la moyenne enregistrée entre 1961 et 1990, selon l'office de la météorologie britannique (British Met Office). L'écart, pour la décennie 1990-1999, avait été de 0,23ºC seulement. Quant à 2010, le British Met Office prévoit qu'elle a toutes les chances de se hisser en tête du tableau.


Au Royaume-Uni, le Met Office parvient à la même conclusion. De son côté, Gavin Schmidt, chercheur au Goddard Institute for Space Studies (GISS) de la NASA, place 2009 "dans les quatre années les plus chaudes" jamais mesurées.

Cette situation est, en partie, explicable par El Nino, de retour depuis juin 2009. Ce phénomène naturel de réchauffement des eaux de surface du Pacifique équatorial revient tous les trois à sept ans et contribue, en plus de l'accumulation des gaz à effet de serre, à faire grimper la température moyenne de la basse atmosphère.
Outre cet indicateur, un autre indice du réchauffement en cours est la mesure de l'étendue de la banquise arctique. Selon les modèles climatiques, c'est dans les hautes latitudes de l'hémisphère Nord que les effets du changement climatique sont les plus forts et les plus rapides.

La banquise arctique voit sa superficie diminuer chaque été, pour parvenir à son minimum annuel au mois de septembre. Or, septembre 2009 a vu la troisième plus forte réduction de cette étendue de glace de mer depuis le début de la surveillance satellite de la zone, voilà une trentaine d'années. Le retrait le plus important a été relevé en 2007, suivi de 2008.

Le bilan de l'année écoulée est d'autant plus notable que le Soleil est plongé, depuis 2008, dans un "minimum profond" d'activité. Il ne commence à lentement en sortir que depuis la mi-2009. Selon la NASA, il faut remonter à 1913 pour retrouver une période d'un calme solaire comparable.
Extrait d'un article de Stéphane Foucart "Le Monde"

HAUTE SAVOIE, 2009 est la troisième année la plus chaude depuis 1876.

En 134 ans, l'année que nous venons de quitter se classe au troisième rang des plus chaudes pour le département de la Haute-Savoie. En effet selon les données de Météo France sur Annecy, avec 11,5 degrés de moyenne annuelle, en 2009 la température fut de 1,3 degré supérieure à la moyenne observée entre 1960 et 1990.

Depuis 1876, la moyenne annuelle est de l'ordre de 9,9 sur la Haute-Savoie, selon Gilles Brunot, chef de centre de Météo France à Chamonix. Seules deux années ont vu le mercure grimper au-delà de 2009 : 2003, bien sûr avec 11,9 de moyenne annuelle et 1994, 11,8. En dix ans, la température a augmenté d'environ 0,3 degré (+1,8 en 134 ans) dans le département.

Coté précipitations, 2 009 aura été certes plus sèche que la normale mais pas l'une des plus sèches. En effet, 2003, 2 004 et 2 005 ont enregistré moins de précipitations. Depuis 1934, on a connu seize années plus sèches. Novembre et décembre très pluvieux ont partiellement comblé le retard en pluviométrie qui demeure tout de même de deux mois, avec 1 036 mm de précipitations (1 247 pour une année moyenne).

REPÈRES EN CHIFFRES.
 
2003 avec 11,9° de moyenne annuelle à Annecy et 1994, avec 11,8° sont les deux années recensées les plus chaudes depuis 134 ans par les données de Météo France.
Avec 11,5 degrés et un déficit de pluviométrie de l'ordre de 200 mm (soit l'équivalent de deux mois de précipitations), 2 009 aura été l'une des années les plus chaudes.
Si elle fut plutôt sèche, au moins 16 années l'ont été davantage depuis 1934.
Par La Rédaction du DL,  le 02/01/10.

Graphique de "TreizeVents" sur "Infoclimat",
qui montre l'anomalie thermique positive de l'année 2009 en France.


Anomalies journalières de Tm depuis le 1er janvier (panel de 29 stations, lissage 5 jours) :

Températures moyennes observées et normes journalières depuis le 1er janvier (panel de 29 stations, lissage 5 jours) :




L'anomalie troposphérique inférieure global-moyenne de la température est en octobre 2009 tombée de +0,42° en septembre à +0,28° en octobre. L'hémisphère nord tropical et étant responsable de ce refroidissement.
Mais nouvelle hausse en janvier 2010, +0,72°.


On constate la corrélation entre le pic bas des années1992/95 et la poussée de 70 m du glacier des Bossons.

Les anomalies global-moyennes de température de surface de mer ont en octobre continué leur chute de la crête de juillet, en dépit du début irrégulier de l'état d'EL Nino :


Février 2010. Article de "Treize" (sur le forum) : L'Antarctique et le réchauffement climatique.

Les relevés tant terrestres (pour le peu de stations présentes sur les continents), en accord avec les relevés satellites, donnent une tendance moyenne au réchauffement de +0.12° par décennie depuis la fin des années 1950, soit une valeur proche de la moyenne des terres de l'hémisphère sud (+0.116° / décennie).

Ce qui est intéressant au niveau de l'antarctique, c'est que cette tendance s'accompagne d'une progression de l'extent de la banquise antarctique. Dans les détails des études (sérieuses) sur l'évolution des conditions de l'antarctique, on constate au final quelque chose de très ressemblant à ce qu'il se passe au pôle nord : le vortex antarctique a tendance à s'affaiblir au fil des années. Alors qu'auparavant le froid était ainsi bien ceinturé autour du pôle, les déconcentrations du vortex ont permis davantage d'incursions relativement douces vers le continent, alors même que le froid parvient par corollaire à davantage s'évader du continent pour atteindre les océans qui le ceinturent. Le bilan banquise est globalement bon car on a davantage de froid sur les océans proches, avec d'ailleurs un refroidissement localisé de ces zones, mais le bilan du continent est pour sa part bien en hausse.

On peut prendre un miroir pour regarder la situation au niveau pôle nord en ce moment avec vortex affaibli : anomalies froides aux latitudes moyennes, mais grosse anomalie chaude dans les régions arctique. Le schéma est quasiment le même, même si bien entendu il existe des variantes eu égard aux conditions différentes entre le bassin Arctique entouré de terres et l'Antarctique entouré d'océans.



Mise au point sur le "réchauffement" par "eurorealistes.com"

Il faut très vite décider du plan climat (Réchauffement planétaire) !
Mais pourquoi cette précipitation ! Il y a urgence nous dit on mais sur quelle base ?

Des preuves montreraient que le refroidissement a commencé depuis peu. La précipitation des conférences laisse supposer qu'ils veulent nous imposer des mesures qu'ils ne pourraient pas instaurer autrement. D'ici peu, ils déclareront que les mesures sont efficaces et le réchauffement est maîtrisé (une belle supercherie que nous préparent ces mondialistes). Bien sur, tout a été préparé et plus de 95% de la population est persuadée de la théorie au détriment des faits. Qui a déclaré que le CO2 était le responsable ? (GIEC et ONU)
 
GIEC . Jean Jouzel, un vice président du GIEC est Directeur de Recherche au Commissariat à l'Energie Atomique (le CEA est l'actionnaire majoritaire d'AREVA) et Jancovici est un polytechnicien connu pour être un farouche promoteur de l'énergie nucléaire.
 
Rajendra Kumar Pachauri est devenu président du GIEC en avril 2002 alors qu'il était, à ce moment là, Directeur au sein de la plus grosse entreprise privée de raffinage de pétrole en Inde, la Indian Oil Corporation (1999-2002). Il a également été président (1988-1990) de l'IAEE (Association Internationale pour l'Economie de l'Energie) pour l'Inde.
 
Cette institution, l' IAEE, est basée à Washington et à comme principaux sponsors au niveau américain les plus grosses compagnies pétrolières américaines Exxon-Mobil, Texaco et Aramco, et au niveau mondial toujours Aramco, mais aussi la compagnie BP Amoco (Amoco est aussi une Standard Oil tout comme Texaco, Exxon et Mobil!) présidée par l'ex commissaire
européen à la concurrence, ex-directeur général du GATT et de l'OMC et qui est l'actuel président de la banque Goldman Sachs et de la Commission Aramco, la Compagnie Saoudienne des Hydrocarbures a été fondée à partir d'un accord entre le gouvernement saoudien et la SOCAL (Standard Oil de Californie) en 1933. La Standard Oil été fondé par Rockefeller
 
ONU : « 03.02.07 L'ONU présente ses conclusions sur l'origine anthropogénique du réchauffement climatique.
 
La première étude scientifique globale du changement climatique est parvenue à la conclusion que les modifications de l'atmosphère, les océans, les glaciers et les calottes polaires montrent " sans équivoque " que la planète est en train de se réchauffer et que les activités humaines y contribuent de façon quasi certaine, annonce aujourd'hui le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). »
 
Cette même organisation de l’ONU a construit l’immeuble sis à New-York sur un terrain donné par la famille Rockefeller (pour ceux ne connaissant pas, je leurs propose de faire quelques recherches sur le « web » autour de Rockefeller, Trilatérale, Bilderberg, CFR etc… Le clan de ceux qui imposent le mondialisme). On peut donc douter de la sincérité et de l’objectivité des déclarations de l’ONU, directement inspiré et étroitement lié à cette organisation nauséabonde en vu d’instaurer le N.W.O, le nouvel ordre mondial)
 
En 1200, alors que la température de terre était bien supérieure avec le Groenland bien vert (mais comment ont fait les ours polaires pour échapper à la disparition alors qu'il n'y avait plus aucune banquise ?). On peu supposer qu’à cette époque, l'humanité devait être un très gros consommateur d'essence etc... Heureusement pour nous, ils avaient trouvé une solution efficace au réchauffement considérant les températures inférieures à -25°C au cœur de Paris en 1879 !)

Une courbe des températures de 900 à 2000 après J-C pour bien comprendre :
A droite la courbe utilisée par le GIEC.
La période très chaude de 1000 à 1400 après J-C ne
correspond pas à la réalité historique ! Pourquoi avoir redessiné la courbe réelle ?

Reconnaissons que les médiats participent activement à affoler la population et à propager des informations sans même prendre la peine de faire de véritables enquêtes obligatoires et contradictoires pour mériter le titre de journaliste !
 
Ils se contentent de rapporter les comptes rendus des dirigeants mondialistes appuyés par des théories inventées pour la circonstance. Qui donc pourra les contredire ? En effet, tous les jeunes de moins de 35 ans ne se souviennent que d'une augmentation des températures en raison du cycle naturel de 30ans.
En appliquant leur théorie, d'ici 30ans, en période très froide, peut être faudra t'il mettre en place un plan pour augmenter le CO2 en raison d'un manque de réchauffement ! (cela illustre l'absurdité des théories pour des domaines où l'homme est totalement ignorant). 

Mais, il faut rester prudent car le cycle naturel pourrait être contrarié !
 
En effet, ces mêmes mondialistes convoitent les gisements de pétrole au pôle (La France ne vient elle pas d'annoncer vouloir participer aux recherches à son tour ? Bizarre alors que tout devrait être fait pour arrêter le réchauffement et donc l'impossibilité à terme d'exploiter ces gisements ! "2mn de réflexion" ). Pour eux, le réchauffement est peu être une nécessité.
 
On peu donc imaginer l'inimaginable qui serait de se servir des arguments du réchauffement climatique pour provoquer artificiellement un réchauffement (celui-ci sera indétectable car la population aura été conditionné au préalable au phénomène du réchauffement planétaire). Des savants pourraient très bien nous propose des solutions techniques chimiques ou
autre répandues dans les plus hautes couches de notre atmosphère. Ainsi, ils pourront mener à bien leur plan et ouvrir à l'exploitation les gros gisements de pétrole intouchables ou non rentables en raison des conditions climatiques actuelles.
 
Je site un extrait de l’article sur Science Actualités :
« PÉTROLE : Arctique, la dernière frontière (virginie Lepetit) Un cinquième des ressources pétrolières mondiales dormiraient sous les glaces du pôle Nord, selon la dernière étude de l'US Geological Survey. De quoi aiguiser l'appétit des pétroliers et des pays bordant la zone arctique. Mais pour exploiter l'or noir, il faudra d'abord dompter le froid. » 

Faut il alors laisser les industriels et la population mondiale continuer à polluer ?
Biens sur que NON. il est donc important de réduire le Co² et en avoir le contrôle. Mais, ceci n’est que la partie visible de l’iceberg qui cache une pollution planétaire majeure affectant nos ressources alimentaires, notre capacité à nous reproduire et celle de toute la faune et flore. L’homme et la nature peuvent vivre en harmonie mais faut il encore avoir le courage d’affronter les « grands groupes maitres du monde ». Le N.W.O n’est autre qu’un contrôle de A à Z de toutes les espèces vivantes sur la planète afin de leur imposer un mode de vie le plus profitable pour le clan de ceux qui se proclament « les
maitres du monde – le N.W.O ».
 
Il n’est pas trop tard et nous tous, nous devons apprendre à ouvrir notre esprit afin de voir.
C’est en retrouvant la vue que nous pourrons agir pour nous et notre magnifique planète bleue où tous, nous pouvons y vivre. Notre intelligence est peut être notre plus grand atout.
L’homme est bon s’il est guidé sur le chemin de son épanouissement et non celui d’une impasse car, vassal des proclamés « maitres du monde », sa capacité sera annihilé et ses actes
se résumeront à avaliser leurs décisions.

Plus de 31000 scientifiques ont déjà signé la pétition contre le protocole de Kyoto totalement injustifié (pour rappel, seulement 2500 scientifiques seraient d'accord mais ce nombre annoncé est critiqué car il prendrait en compte une partie du personnel de ceux-ci).

Les sautes d'humeur du «tapis roulant» des océans.

Le Gulf Stream donne (enfin) de ses nouvelles.

Le grand courant qui parcourt toutes les mers du globe est un élément essentiel du climat mondial.

Il s'agit d'un «tapis roulant» qui fait le tour du monde des océans. Erik Orsenna le raconte dans son Portrait du Gulf Stream, les chercheurs l'auscultent, tentent de le suivre à la trace, traquent chacun de ses soubresauts.

L'hiver dernier, cet incroyable courant marin, qui évolue en surface dans les mers chaudes avant de plonger dans les abysses lorsqu'il se frotte aux eaux froides des mers d'Irminger et du Labrador, leur a réservé une surprise.

Alors que depuis le début des années 2000, cette plongée ne dépassait pas les 1 000 mètres, le phénomène a subitement retrouvé, l'hiver dernier, le chemin des grands fonds, comme au bon vieux temps, atteignant 1 800 mètres au large du Labrador. À la fin des années 1980, lorsque les hivers étaient très rigoureux, marqués par des températures très basses et des vents très forts, le mélange hivernal descendait en effet jusqu'à des profondeurs supérieures à 2000 mètres.

«On ne s'y attendait absolument pas», raconte Virginie Thierry, chercheuse à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), qui a participé à une campagne de mesures dont les résultats ont été publiés dans le numéro de novembre de la revue Nature Geoscience. Un travail qui s'inscrit dans le cadre du projet Ovide mené par le Laboratoire de physique des océans. « En effet, l'indice Oscillation Nord Atlantique (North Atlantic Oscillation) qui nous permet de caractériser le temps en Atlantique Nord, était légèrement plus faible l'hiver dernier que lors de l'hiver 2006-2007 », explique-t-elle. Or, cette année-là, le plongeon du courant (la convection profonde en termes scientifiques) s'était limité à quelques centaines de mètres en dessous de la surface.

«On s'est donc rendu compte que si l'indice Oscillation Nord Atlantique était pertinent, il n'en était pas moins insuffisant»,poursuit Mme Thierry qui, avec ses collègues, est allée trouver les explications ailleurs.


«Glace de mer»

L'hiver beaucoup plus rigoureux qui a sévi sur l'Atlantique Nord l'an dernier par rapport à l'hiver 2006-2007 et une extension du phénomène dit de «glace de mer». La fonte massive des glaces de l'Arctique durant l'été 2007, probablement due au réchauffement climatique, a fait couler une grande quantité d'eau froide et peu salée à la surface de la mer du Labrador favorisant la formation de glace durant l'hiver 2007-2008.

Ces observations ont été possibles grâce au programme international Argo, auquel participe l'Ifremer. Celui-ci dispose depuis quelques années de quelque 3 000 flotteurs autonomes répartis dans tous les océans du monde. «La compréhension des phénomènes va nous permettre d'améliorer les modèles numériques actuels des océans et, dans un deuxième temps, ceux destinés aux prévisions à long terme», précise encore Virginie Thierry. Et ainsi, d'affiner un peu plus la compréhension des mécanismes permettant de relier la variabilité de la convection profonde à celle du tapis roulant océanique. L'une des grandes interrogations est bien sûr de savoir si le phénomène constaté l'hiver dernier va se reproduire cette année ou s'il n'est qu'un cas isolé.

La profondeur du plongeon effectué par le courant a un impact majeur sur le CO2 : plus les eaux froides s'enfoncent dans la mer, plus elles stockent de gaz carbonique précédemment capté dans l'atmosphère. Un stockage qui peut durer jusqu'à un millier d'années avant que le CO2 ne soit éventuellement relâché lorsque le courant remonte vers les eaux de surface. Le phénomène du tapis roulant, quant à lui, est un acteur essentiel du climat mondial : «il redistribue la chaleur entre les zones polaires et les zones équatoriales », souligne encore la chercheuse de l'Ifremer. «A priori, il n'est pas question que ce courant, dont fait partie le Gulf Stream s'arrête.» Mais ses évolutions ne sont pas sans conséquences.
Article paru sur le Figaro Sciences : Marielle Court 09/01/2009

Le scientifique climatologue US très connu, physicien à la NASA, David Archibald explique en détail le phénomène des taches solaires qui font plus pour  le climat de la terre que d'autres facteurs

Le réchauffement par effet de serre n’existe pas en Suisse.

22 Aout 2007. Source :  http://skyfall.free.fr/?p=166

La Suisse dispose de séries de température à long terme remarquables par leur homogénéité et leur ancienneté. Ces données, contrairement à celles de Météo France, sont librement disponibles sur le site de Météo Suisse. Leur exploitation donne des renseignements intéressants.
1. On constate qu'il y a peu de différence d'évolution entre les données rurales et urbaines. Les effets d’îlots de chaleur urbains et de changement de site, inévitables pour des sites urbains comme Bâle ou Genève, semblent donc correctement compensés. De la précision suisse en somme.
2. L'évolution de la température n'est pas homogène comme la hausse de CO2. On constate des cycles très nets et généralisables à tous les sites :
  • hausse de température au début du 20e siècle jusqu'aux années 40
  • baisse entre 1940 et 1980
  • hausse très nette et rapide à partir 1980 jusqu'en 1990, sauf pour les sites urbains où la hausse se poursuit jusqu'au milieu des années 1995.
  • stabilisation de la température depuis 10 ans environ
Aucune de ces tendances fortes, notamment, le palier de hausse après 1980 puis la stabilisation de ces dernières années ne soutient l'hypothèse d'un réchauffement provoqué par l'effet de serre mais plutôt celle de cycles (solaires, oscillations océaniques…). Autre observation qui n'accrédite pas l'effet de serre comme cause d'un réchauffement : si l'on prend les sites les plus "ruraux" possibles, Engelberg, Davos et Sentis, il n'y a pratiquement de réchauffement pendant plus d'un siècle et tout le réchauffement s'est concentré dans un seul palier dans les années 1980, chose qu'il serait difficile d'attribuer à l'effet de serre dont la hausse est supposée continue.
De plus, ces 2 sites en altitude sont également les plus froids, là où il y a le moins de vapeur d'eau, le gaz à effet de serre principal. Donc une hausse de l'effet de serre par le CO2 devrait provoquer plus de réchauffement qu'en plaine selon le principe de l'amplification polaire prévu par les modèles (le réchauffement est sensé être plus fort aux pôles, plus froids donc plus secs qu'à l'équateur), chose qu'on ne constate pas.
En conclusion, si l'on s'en tient à la Suisse et à ses mesures de qualité, il y a un réchauffement, d'une ampleur importante mais concentrée sur une très courte période et difficilement attribuable à une hausse de CO2. En quelque sorte, une réfutation idéale du réchauffement dû à l'effet de serre.

L'Antarctique freinera la montée des eaux des océans (étude).

AFP 08.11.06.
 
L 'augmentation des températures provoquera une croissance des précipitations sur l'Antarctique où l'eau issue de la fonte des glaces dans le reste du monde sera piégée sous forme de neige, estiment des chercheurs du CNRS dans un nouveau modèle climatique.

En raison du réchauffement climatique le niveau des mers monte d'environ 1,8 mm par an, à cause de la dilatation des océans et de l'apport d'eau douce dû à la fonte des glaciers de montagne, au vêlage d'icebergs etc.

Mais en Antarctique, l'augmentation de la température provoquera sur ce continent des précipitations plus importantes que la quantité d'eau douce déversée dans les océans par la fonte des glaciers, soit directement, soit sous forme de pluie, notent ces chercheurs du Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement (LGGE), du Laboratoire de météorologie dynamique (LMD/IPSL) et de l'Université de Melbourne.

Etant donné que l'eau des précipitations tombant sur l'Antarctique restera stockée longtemps sur ce continent sous forme de neige et de glace, "la montée du niveau des mers due à toutes les autres contributions en sera ralentie" d'environ 1,2 mm par an à la fin du siècle, estiment-ils.

La calotte de glace Antarctique constitue la masse d'eau douce la plus importante sur Terre (70 % des réserves de la planète).
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-28753783@7-50,0.html

Le recul des glaciers Alpins depuis 150 ans :

D'abord un manque de neige,
ensuite des étés plus chauds.
Fluctuations de longueur du glacier des Bossons (en haut) et températures estivales observées dans le massif alpin depuis 1760, relativement à la moyenne du 20ème siècle (en bas).


Le recul généralisé des glaciers alpins,
depuis 150 ans, serait dû à une diminution de plus de 25% des chutes hivernales de neige, selon des glaciologues du Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement (CNRS- Université Joseph Fourier, Grenoble) et de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (ETHZ).

Cette analyse résout le paradoxe du recul des glaciers, survenu à une époque où les températures estivales restaient stables.
L'augmentation des températures n'a affecté les glaciers alpins qu'à partir du début du 20ème siècle et surtout depuis la décennie 1980.

Les glaciers alpins ont connu une période de forte extension au cours du «Petit Age de Glace» entre les années 1550 et 1850.

La Mer de Glace s'étendait 1,8 km plus en aval et atteignait le village des Bois dans la vallée de Chamonix ; le glacier d'Argentière, avec 1,4 km supplémentaires, venait mourir au pied du village d'Argentière.
Le paroxysme de l'épisode de progression des glaciers alpins s'est produit entre les années 1760 et 1830.

Or, cette dernière phase d'extension du Petit Age de Glace est en complète contradiction avec l'évolution des températures : sur la même période, les températures d'été étaient supérieures à la moyenne de celles du 20ème siècle, ce qui aurait dû conduire à un recul et une perte de volume des glaciers.

Les glaciologues montrent que cette avancée de 1760 à 1830 est en réalité survenue suite à une augmentation des précipitations hivernales (supérieures d'au moins 25% par rapport à la moyenne du 20ème siècle).

Le phénomène inverse s'est ensuite produit à partir des années 1830-1850 : le recul des glaciers alpins a résulté d'une diminution des précipitations hivernales d'au moins 25%, et non pas d'un réchauffement.

En effet les températures d'été demeuraient stables et plus froides que durant les décennies précédentes.
L'effet du réchauffement estival ne devient visible qu'à partir du début du 20ème siècle.

Pour parvenir à ces conclusions, les glaciologues ont d'abord déterminé les variations de volume de quelques glaciers français, suisses et autrichiens au cours des deux derniers siècles.

De vieilles cartes indiquent les extensions des glaciers dans le passé..
Pour les compléter, les chercheurs ont utilisé un modèle d'écoulement de la glace, contraint par les positions maximales des moraines, obtenues grâce à des relevés de terrain et des photos aériennes.

Ensuite, ces variations de volume ont été simulées à l'aide des températures observées depuis 1760 et de différents scénarios de précipitations.

NAO/Températures, courbe :

Voici la corrélation sur le schéma ci dessous entre les températures en Europe et l'indice de Nao.
Ils sont très symétriques, et ceci prouve l'importance de la NAO pour notre climat, et donc nos glaciers.

nao

Marcel Leroux: Le réchauffement climatique est un mythe !

Lisez son article qui remet beaucoup de certitudes en cause. (Fichier PDF -Acrobat Reader).


Le Gulf Stream a perdu de sa puissance.

BRUXELLES 08/05 (BELGA) 08/05/2005 =
Les scientifiques qui étudient les changements climatiques ont découvert les premiers signes d'un ralentissement du courant marin Gulf-Stream, qui maintient la douceur des climats en Europe occidentale, annonce dimanche le "Sunday Times".

Cette conséquence de l'effet de serre est un signe précurseur d'une réduction spectaculaire des températures.
Ce courant marin apporte de l'eau issue de la partie méridionale de l'océan atlantique vers l'Europe du Nord.
Cette eau, réchauffée par le soleil tropical, a un effet bénéfique sur notre climat.

Mais les "cheminées" gigantesques qui permettent aux eaux froides d'être remplacées par les eaux chaudes venues du sud semblent, ces derniers temps, avoir complètement disparu à la suite du réchauffement du climat. (NLE)


L'Antarctique :

L'antarctique est une des seules zones du globe ou la tendance est au refroidissement ces 20 dernières années (excepté pour la petite péninsule de l'inlandsis).

Dans un contexte de réchauffement global, on peut se demander d'où vient cette tendance.
De fortes anomalies dans le vortex polaire en antarctique depuis pas mal d'années, font descendre de l'air froid de la stratosphère aux limites de la tropopause.

Ce froid intense, qui arrive à pénétrer dans les hautes couches de la tropopause est d'ailleurs responsable en grande partie de la destruction de la couche d'ozone à cet endroit du globe, et du trou béant qui y règne.

Si l'augmentation de la teneur en CO2, renforce l'effet de serre dans la tropopause, elle entraine un refroidissement au dessus dans la stratosphère, qui pourrait donc engendrer peut être ces anomalies dans le vortex polaire.

Cela pourrait constituer un rééquilibrage naturel, puisque ce froid apporté aux limite de la tropopause , venant de la stratosphère ne se fait pas , sans ces anomalies du vortex.

Maintenant, la nouveauté, c'est qu'il commence à y avoir aussi des anomalies du vortex au pôle nord depuis peu, responsable d'ailleurs cet hiver d'un petit trou dans la couche d'ozone au pôle nord. Si cette anomalie devait se confirmer, la tendance pourrait alors s'inverser au pôle nord , contrairement à ce qui est attendu.      Source : Infoclimat.

Anomalies de la température stratosphérique :

anom


Quand le prochain "Petit âge glaciaire" ?

Hors Gulf-stream NAO et autre, les cycles solaires nous font descendre en petit âge glaciaire à partir de 2040, et en 2092 on
sera au plus bas.
EVOLUTION DE LA TEMPÉRATURE SUIVANT LES CYCLES SOLAIRES D'APRÈS DAMONS ET JIRIKOWIC.
- LE CYCLE DE SCHWABE DE 11 ANS
- LE CYCLE DE GLEISSBERG DE 90 ANS
- LE CYCLE DE SUESS 200 ANS
- SOMME DES TROIS CYCLES :
3cycles

Climat à venir :

Quelques courts extraits d'une "doc" longue et complète parue sur " Info-climat".


Le Niño ou phénomène ENSO :


Sept 2004. Des signes avant-coureurs d'un faible Niño au cours du deuxième semestre apparaissent.
L'Europe pourrait, dans ces conditions, connaître un automne et un début d'hiver médiocre, humide et pluvieux.
Actuellement il a du mal à se mettre en marche, il devrait se faire sentir surtout a partir de mi-octobre.

L'Oscillation Arctique :

Cette Oscillation a aussi une certaine influence, car elle détermine le positionnement et la trajectoire des dépressions de l'hémisphère Nord.

Actuellement et depuis quelques années, elle serait dans un mode négatif, ce qui entraînerait un passage plus au Sud des dépressions, favorisant les descentes d'air froid polaire couplées avec l'Oscillation Nord Atlantique, ce qui explique notamment les hivers froids européens et américains en 1995-1996 et aussi 2000-2001 (surtout pour l'Europe du Nord et de l'Est). Ainsi que les deux derniers hivers Canadiens et Sibériens.

L'activité solaire :

Compte tenu de l'activité solaire dont le maximum en avril 2001 a été le plus faible depuis une vingtaine d'année, les scientifiques s'attendent à un relatif refroidissement de la température moyenne terrestre au cours des deux prochaines décennies.

Il semblerait que le retour aux conditions de faibles éruptions solaires au cours des prochaines semaines favorisent le retour du temps froid et même peut-être aussi de conditions neigeuses sur le continent européen.

Malgré le réchauffement, de forts contrastes subsistent parfois sur de longues périodes et de nombreux records tombent : ainsi, les Pôles Nord et Sud n'ont cessé de se refroidir depuis une trentaine d'années.

Perspectives à très long terme.

La deuxième partie de la décennie verrait le retour aux hivers bien plus rigoureux. Cela coïncidera, de plus, avec le minimum d'activité solaire.

Comme le précisent certains sites européens, les hivers de la deuxième partie de la décennie équilibrerait la fluctuation chaude que nous avons connu depuis près de 15 ans.

Ainsi, suivant les cycles des hivers en Europe, aux alentours de 2006-2007, nous pourrions retrouver une série d'hiver très rigoureux ! Nous pourrions connaître aussi une période aux saisons plus marquées avec influence plus continentale.

Cependant, nous avons changé de période depuis le milieu des années 1990 et nous serions entrés dans un cycle trentenaire de temps plus humide et plus zonal selon le cycle de Sanson, ancien météorologue français des années 1950.

Un petit âge glaciaire est il possible dans l'avenir ?

Le Gulf stream est dangereusement ralenti.


( Dossier météo-France ) 5 Sept 2004. La glace de mer et la glace continentale fondent en arctique, et l'impact sur le ralentissement du Gulf Stream se confirme.
Plusieurs scientifiques émettent maintenant l'hypothèse d'une catastrophe climatique majeure qui pourrait arriver rapidement (10 ans), suite à une coupure brutale du Gulf Stream.

Pourrait-on revoir des périodes de glaciation ?

Les variations du climat font intervenir différentes échelles de temps.
On sait qu’il existe des périodes régulières de glaciation (cycle de Milankovitch), avec des cycles d’environ 125 000 ans et ce depuis plus d’un million d’années.
Il n’y a donc pas de raison logique pour que cette périodicité ne continue pas. A plus court terme, la question est qualitativement différente, car les modifications peuvent être liées à l’activité de l’homme.

Les cycles glaciaires-interglaciaires :

Une chose est sûre, le climat de la Terre a vu se succéder des périodes glaciaires et interglaciaires.
Les variations des caractéristiques de l'orbite terrestre autour du soleil modifient la distribution de l'ensoleillement à la surface du globe et entraînent des changements climatiques suffisamment importants pour être enregistrés dans les glaces encore présentes à la surface terrestre.

Estimation des températures à la surface du globe depuis 250.000 ans
(Source : Dansgaard et al.
Nature, 15 July 1993)

L'analyse de carottes glaciaires, comme ici au centre du Groenland, permet de reconstituer une estimation de la température à la surface du globe (on parle de "proxy") depuis plus de 250.000 ans.
L'échelle verticale représente une température, plus chaude vers le haut, variant peut-être de plusieurs degrés des périodes glaciaires à la période actuelle.
Depuis 10.000 ans, fin du dernier age glaciaire, les variations de température sont relativement faibles comparées aux 250.000 ans précédents..
Il semblerait donc que le climat de la Terre n'ait jamais été aussi stable que depuis le dernier maximum glaciaire.

Les raisons :

Juste avant un age glaciaire la température de l'eau augmente, exactement comme ce qui se passe maintenant.

Cela est dû à :

Un accroissement des éruptions volcanique et comme 80% des volcans sont sous l'eau.
États-Unis : les précipitations ont augmentées de 20% depuis 1970. Plus d'humidité (El Nino). L'activité solaire a un lien direct avec un âge glaciaire.
La situation actuelle du tapis roulant serait au bord de l'instabilité. Une petite augmentation des apports d'eau douce à l'est de l'Atlantique Nord suffirait pour bloquer la circulation en tapis roulant.
Si le réchauffement global entraîné par le renforcement de l'effet de serre conduit à une augmentation des précipitation sur la mer de Norvège, ou à des fontes de glace aux marges du Groenland, risquons-nous un refroidissement en Europe?

Au Groenland, 123 000  ans d'archives climatiques.

Comment est survenu le dernier âge glaciaire, voilà environ 120 000 ans ?
La question intéresse au plus haut point les climatologues : y répondre permettrait d'obtenir des indices sur la survenue du prochain âge de glace qui, tôt ou tard, mettra un terme à la période "chaude" que nous connaissons depuis 10 000 ans environ.

Le projet international NGRIP (North Groenland Ice Core Project) vient de donner des résultats d'une précision "fantastique", selon l'expression de Valérie Masson-Delmotte,  Nature, 15 July 1993). Ils donnent une image des derniers 123 000 ans de l'histoire climatique de l'hémisphère Nord.

Une carotte de 3 085 m de longueur a ainsi été extraite de la calotte glaciaire dans le nord du Groenland et étudiée par plusieurs laboratoires européens et américains.
Leurs travaux, publiés le 9 septembre dans la revue Nature, montrent que la
précédente période chaude, antérieure à 120 000 ans, connaissait une température légèrement plus élevée que la nôtre (environ 5 °C de plus).
Mais le Groenland a conservé alors une calotte glaciaire comparable à celle d'aujourd'hui.
Ensuite, les chercheurs ont établi que la transition vers la période glacière s'est produite de manière relativement lente en s'étalant sur une durée d'environ 5 000 ans.

Si le dernier âge glaciaire est arrivé progressivement, il n'en a pas moins été marqué par des événements climatiques brutaux.
Comme le dit Mme Masson-Delmotte, "ce carottage confirme ce que les GRIP et GISP 2 avaient suggéré : à savoir que des changements de température très rapides, de l'ordre de 10 à 15 °C, peuvent survenir en quelques décennies", explique la climatologue.
L'enchaînement de ces violents "coups de froid" à l'intérieur d'une même période climatique font l'objet de nombreux travaux, Et d'œuvres de fiction.
Le scénario d'un récent film, The Day After Tomorrow, n'hésitait pas à considérer que de tels refroidissements peuvent se produire à tout moment, à l'horizon de la semaine ou du mois, à la suite d'un arrêt brutal du Gulf Stream.
"En fait, un tel scénario n'est discuté qu'à l'horizon des siècles prochains", dit Mme Masson-Delmotte.

Ces échantillons, qui recèlent de la matière organique - peut-être des pollens -, pourraient fournir des informations sur l'écosystème qui prévalait au Groenland avant même que la calotte glaciaire ne se forme, il y a plusieurs centaines de milliers d'années.
Les travaux, sur ce point précis, sont toujours en cours.

En attendant des résultats qui promettent d'être spectaculaires, la grande précision des données fournies par la carotte du NGRIP permettra d'affiner les modèles climatiques.
Ceux-là mêmes qui permettent aux scientifiques de prévoir l'ampleur du réchauffement à venir.
Stéphane Foucart "Le Monde".


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