Neige          Glace           Eau            Lacs           Lacs pro glaciaires


Les 2 lacs Émeraudes de la Mer de Glace, aout 2012       Nouvel article historique du 25 septembre 1920.

Neige.

Grosses chutes de neige en Mars 2006. Lognan - Marmottons 1966 m.





Glace.

Mi Août 2009, mort d'un petit glacier aux Grands Montets.

La partie basse, bien visible de Chamonix, est coupée de son alimentation.



Vraisemblablement en Juillet.


Un autre aspect de la glace...


Neige et Glace.

Lundi 3 mai 2010.

Pour illustrer ce que l'on dit souvent, que le manque de chutes de neige au printemps et à l'automne, avec de gros redoux, pénalise les faces glaciaires, qui avec les seules chutes de neige froides de l'hiver ne retiennent pas la neige et restent en glace.
Ce matin comparez l'arête de l'aiguille du Midi dont les pentes raides n'ont jamais été enneigées cet hiver, commencent enfin à l'être avec ce mauvais temps de mai.

Voyez cette photo de janvier (après les seules grosses chutes de neige de l'hiver) :


Aujourd'hui :


Idem avec la Petite Verte, mars 2009 :


Mai 2010 :


Un violent vent de Nord ou d'Est peut encore chasser tout cela, mais ce n'est pas prévu, c'est surtout l'hiver, et l'enneigement devrait se poursuivre. Ensuite si le beau temps revient tout cela se stabilisera.



Eau.

Juillet 1996, le débordement de l'Arveyron du glacier d'Argentière,
lors d'orages exceptionnels.
Le torrent en furie remodelant son lit. arv
                            mor

Les glaciers ont stocké puis libéré des quantités astronomiques d'eau, toutes les crevasses étant remplies jusqu'à la "gueule".
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L'Arveyron du glacier d'Argentière a doublé la largeur de son lit et arraché tous les ponts.
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Un bloc de glace "déposé" par le torrent parmi les mélèzes à 50 m de chez moi (Thierry Giannini )         L'Arve >
bloc      arve

Les 24 et 25 juillet 1996, la crue de l'Arve et de ses affluents ont causé d'importants dégâts dans le centre ville, aux Praz et aux Gaillands.

Le 24 juillet, un fort courant d'ouest, en altitude, apporte de l'air chaud et instable sur les Alpes.
Des orages se forment à l'ouest et se dirigent ensuite sur une ligne orientée ouest-est.
Leur intensité culmine en atteignant les hauts massifs montagneux. Mais ce jour là, la particularité vient aussi de la grande altitude de la limite pluie-neige, vers 3800m.
En effet, d'habitude, les fortes précipitations se produisent dans d'autres situations météorologiques pendant lesquelles il neige plus bas.
Or la limite pluie-neige est un facteur déterminant pour quantifier le flux d'eau alimentant les torrents et rivières d'un bassin versant et particulièrement sur le massif du Mont Blanc.
La surface du bassin versant alimentant Chamonix n'est que de 44 km2 à 2000m d'altitude alors qu'elle atteint 174 km2 à 3500m.
Les quantités de pluie tombée dans la vallée de Chamonix ne sont pas exceptionnelles. Celles tombées en haute montagne ne sont pas connues mais sont probablement plus fortes et elles ont alimenté les torrents.

Plaine des Tines :
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Aux Praz, l'Arveyron du glacier d'Argentière, + celui de la mer de glace = un océan d'eau sableuse.
praz

Dans l'après-midi du 24 juillet, l'Arve devient très grosse.
Dans la nuit du 24 au 25, elle entre en crue et inonde la ville, on
mesure alors plus d'un mètre d'eau dans certains secteurs de Chamonix.
Le 25, la décrue s'amorce rapidement.
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Le Golf des Praz ravagé
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Les 24 et 25 juillet 1996, la crue de l'Arve et de ses
affluents ont causé d'importants dégâts dans le centre ville, aux Praz et aux Gaillands.Le 24 juillet, un fort courant d'ouest, en altitude, apporte de l'air chaud et instable sur les Alpes.
Des orages se forment à l'ouest et se dirigent ensuite sur une ligne orientée ouest-est.

Leur intensité culmine en atteignant les hauts massifs montagneux. Mais ce jour là, la particularité vient aussi de la grande altitude de la limite pluie-neige, vers 3800m. En effet, d'habitude, les fortes précipitations se produisent dans d'autres situations météorologiques pendant lesquelles il neige plus bas. Or la limite pluie-neige est un facteur déterminant pour quantifier le flux d'eau alimentant les torrents et rivières d'un bassin versant et particulièrement sur le massif du Mont Blanc. La surface du bassin versant alimentant Chamonix n'est que de 44 km2 à 2000m d'altitude alors qu'elle atteint 174 km2 à 3500m. Les quantités de pluie tombée dans la vallée de Chamonix ne sont pas exceptionnelles. Celles tombées en haute montagne ne sont pas connues mais sont probablement plus fortes et elles ont alimenté les torrents.

Dans l'après-midi du 24 juillet, l'Arve devient très grosse ; dans la nuit du 24 au 25, elle entre en crue et inonde la ville, on mesure alors plus d'un mètre d'eau dans certains secteurs de Chamonix. Le 25, la décrue s'amorce rapidement.

Après cette inondation, la commune a pris des mesures : restriction des constructions en zone inondable, travaux d'endiguement aux Gaillands, mur de soutènement sur la promenade de Fori, curage des torrents. Les zones à risque d'inondation ont été planifiées par le P.P.R. et des consignes de sécurité données aux habitants de Chamonix.

Source de l'article : cojeomon.edres74.


Observation visuelle, débit des torrents glaciaires au mois de mai 2010.

L'Arve possède des affluents venant de chaque glacier, les Arveyrons.
Les plus connus sont ceux de la Mer de glace et du glacier d'Argentière.

Au cours des fortes chaleurs ou de fortes pluies à haute altitude, ils deviennent très violents, font un vacarme énorme, on entend les boules rocheuses (issues des moraines et transportées par le glacier puis le torrent) qui roulent et s'entrechoquent dans le torrent.

L'hiver il y a de l'eau qui coule calmement, et à la fonte des neiges le débit s'accélère un peu.

Dès les premières vraies chaleurs en altitude avec des nuits moins fraiches, ces torrents grossissent fortement. En général cela débute au mois de mai.

L'an passé, avec un mois de mai estival, les Arveyrons sont vite devenus violents avec un très gros débit.

Ce mois de mai, j'ai régulièrement fait le tour de ces torrents, et à ce jour, et tout au long du mois, leur débit était assez faible, sans aucune violence ni transport de roches, seulement le sable, gravier et farine glaciaire.
Donc on constate cette année un mois de mai avec peu de fonte neigeuse et glaciaire à haute altitude, grâce à une météo favorable aux glaciers.

En avril malgré le gros coup de chaud, les nuits encore fraiches n'ont pas eu une grande influence sur le débit des Arveyrons.

Après un hiver déficitaire, le printemps aura bien amélioré la situation.

Plage de dépôt de l'Arveyron de la Mer de glace en période de bas débit.



Photo montrant la violence que peut attendre l'Arveyron.


L'Arveyron d'Argentière l'hiver par fort gel.

 Le glacier des Bossons :
Le torrent qui sort directement de la langue terminale du glacier, juillet 2010.


L'autre torrent, le plus gros, celui de la Creusaz, qui rejoint l'Arve entre les Gailland et les /Bossons.



Le glacier de taconnaz.
Au niveau du haut du paravalanche.



La Mer de glace :
L'Arveyron de la Mer de glace, au niveau du double pont des Bois, juillet 2010.



Le glacier d'Argentière :


L'Arveyron d'Argentière, à sa confluence avec l'Arve, vers le Parking de Lognan et Grand Roc, juillet 2010.


La cascade qui se jette dans le bas de la gorge du glacier.



Le glacier du Tour, juillet 2010.


Octobre 2010




Le glacier du Trient, aout 2009 :



Le glacier de Bionnassay :
Au niveau de la passerelle qui traverse sur le torrent, sept 2009.



Histoire...

La débâcle glaciaire de la Mer de glace.

Le vendredi 25 septembre 1920 a eu lieu une crue brusque et violente de l'Arveyron, torrent glaciaire,.émissaire de la Mer de Glace.
L'événement est survenu dans les circonstances suivantes :

Depuis le 17 septembre, des pluies journalières s'étaient produites dans la vallée de Chamonix et jusqu'à 3000 mètres d'altitude. Dans la nuit du 23 au 24 notamment, un orage assez violent avait donné en quelques heures une lame d'eau de 56 millimètres. Une crue moyenne de l'Arveyron en était résultée, mais qui ne présentait aucun caractère alarmant.

Le vendredi 24 septembre, à 13 h. 30, les habitants du village des Bois eurent la surprise de voir soudain un jet d'eau considérable jaillir au point de jonction de la Mer de Glace avec la roche des Mottets. En même temps on observa que le débit de la source de l'Arveyron, qui émerge du pied même de la langue terminale de la Mer de Glace, diminuait des trois quarts.

A 15 h. 1/2, le jet d'eau des Mottets s'arrête, la source de l'Arveyron reprend son débit normal.
A 20 h. 1/2, la source de l'Arveyron se met à évacuer des glaçons assez nombreux et son débit entre en crue légère et progressive.
A 23 h. 1/4, arrêt à peu près complet de la source. Enfin, le samedi 25 septembre, à 0 h. 10, une débâcle énorme se produit; une lave formée d'eau, de glaçons, de blocs de rochers et de menus matériaux s'échappe en torrent de l'orifice d'où sourd l'Arveyron, puis se répand sur la plage des Bois, divague ensuite à droite vers les hameaux de Gaudeney et des Praz et à gauche vers la plaine de la Frasse. La partie la plus importante du flot suit le canal endigué qu'elle a bien vite fait de combler dans sa partie aval, ce qui provoque un débordement, surtout accentué dans le canton forestier du Bouchet.

Ce morcellement du flot en atténue la puissance, et il n'arrive dans la ville de Chamonix qu'une lave sans vigueur, qui se borne à bouleverser la scierie Taberlet et à ensabler les sous- sols du Carlton -Hôtel, du Chamonix-Palace, de la photographie Tairraz et de quelques autres maisons. Aucun immeuble n'est détruit ou même ébranlé et aucun accident de personne n'est enregistré.

L'examen de la plage des Bois, où se sont déposés les gros matériaux expulsés par le glacier, montre que ceux-ci ont recouvert une surface de trois hectares qu'ils ont remblayée sur une épaisseur moyenne de 5 mètres. Leur volume peut donc s'évaluer à 150.000 mètres cubes. Il n'est pas exagéré d'attribuer un volume au moins égal aux petits matériaux ainsi qu'à la glace (On a remarqué parmi les matériaux de charriage une grande Quantité de blocs de glace noire.) et à l'eau, et l'on peut concevoir, dès lors, l'importance de la lave qui en est résultée et qui a dû atteindre et sans doute dépasser 600.000 mètres cubes.

En présence de la grandeur de cette masse, on ne peut que trouver relativement faible l'importance des dégâts qui, d'après une évaluation sommaire, a été chiffrée, tant en curage du lit de l'Arveyron, réfection de chemins et de conduites d'eau, dommages à la scierie Taberlet, etc., à 990.000 francs.

L'examen du glacier lui-même a donné lieu aux remarques ci-après : .

Tout d'abord, la langue terminale n'a guère changé d'aspect; deux photographies prises par M. Tairraz quinze jours avant la débâcle, puis immédiatement après, permettent d'affirmer que les quelques arrachements constatés correspondent à un volume de glace peu considérable.

Au-dessus de la langue terminale, en abordant le replat de la Mer de Glace proprement dite, on est de suite frappé par l'impression d'affaissement que donne la Veine Noire entre le Mauvais-Pas et le Nant-Blanc, et par les très nombreuses fentes fraîches qu'on y remarque, toutes ouvertes parallèlement à la moraine et perpendiculairement aux crevasses anciennes.

Entre le Pil-d'Argent et le Nant-Blanc, la Veine Noire présente une zone d'effondrement chaotique en forme d'ellipse, dont le grand axe, parallèle à la veine, peut mesurer 150 mètres de longueur, et le petit axe 80 mètres. Ce sont partout des gros blocs tout fraîchement éraillés ou cassés et des dépressions nouvelles inconnues du guide Ravanel (Gilbert) et du brigadier forestier Galmiche qui nous accompagnent.

Vis-à-vis du Nant-Blanc on aperçoit, de plus, des crevasses toutes récentes qui découpent la Veine Blanche. En amont du Nant-Blanc, l'aspect du glacier ne paraît pas modifié.

Reprenant alors les crevasses de la Veine Blanche, nous en avons suivi le trajet. Nous en avons observé cinq. Curvilignes, concentriques, elles partent en face du Nant-Blanc, perpendiculairement à l'axe, se dévient ensuite et aboutissent, parallèlement à la moraine, vers le Rocher des Mottets. Ces crevasses ont une largeur croissante de l'extérieur vers l'intérieur ; la plus externe mesure environ 0 m. 30 d'ouverture, et la plus interne atteint 0 m. 60 *. Il est à remarquer en outre que ces crevasses ont une allure de faille et que le bord interne présente, par rapport au bord externe, une dénivellation qui varie de 0 m. 05 à 0 m. 30.

La partie de la Veine Blanche circonscrite par ces crevasses ne paraît pas avoir subi une dislocation analogue à celle de la Veine Noire. Elle semble avoir simplement fléchi en masse autour des crevasses faisant fonction de charnières. Signalons encore que nous avons été frappé par la sécheresse superficielle de cette zone et par l'absence d'eau dans toutes les ouvertures anciennes.

Deux jours plus tard, le rédacteur de la présente note, visitant a nouveau le glacier, constatait un élargissement des crevasses; l'une d'elles atteignait 0 m. 80 d'ouverture.
Nous ne saurions assurément prétendre donner une explication certaine du phénomène qui s'est produit les 24 et 25 septembre. Ce n'est donc qu'une simple hypothèse que nous émettrons à ce sujet.

Tout d'abord, nous rejetterons l'idée que l'effondrement partiel de la langue terminale, obturant la gorge étroite d'où sort l'Arveyron, ait pu être l'origine du cataclysme; car, dans ce cas, l'eau sous pression aurait rompu la croûte glaciaire du front bien avant de provoquer une rupture sur la Roche des Mottets, à 500 mètres plus haut. Voici, à notre avis, quelles ont pu être les diverses causes et phases de la débâcle du 25 septembre.

L'état de crue dans lequel se trouve la Mer de Glace depuis une dizaine d'années mettait cet appareil glaciaire en état d'équilibre instable et le prédisposait vraisemblablement à des dislocations locales.

Ensuite, les pluies abondantes de la troisième semaine de septembre ont pu, de leur côté, occasionner une saturation des crevasses extérieures et intérieures de la partie aval du glacier et surtout activer l'érosion sous-glaciaire. Le 24 septembre, à 13 h. 1/2, sous l'influence du poids d'eau et de la disparition de certains points d'appui, une rupture de la voûte intra-glaciaire se produit, probablement dans la Veine Noire, et obture en partie le torrent sous-glaciaire au niveau du Rocher des Mottets. L'eau sous pression, privée d'une issue suffisante, crève la croûte et donne naissance au jet d'eau des Mottets; le débit de l'Arveyron diminue d'autant.

A 15 h. 1/2, le torrent sous-glaciaire a réussi à se créer un nouveau cours et à retrouver son issue normale; l'Arveyron reprend son débit ordinaire; le jet d'eau des Mottets s'arrête,
A 20 h. 1/2, une nouvelle dislocation a lieu. C'est peut-être alors la portion de la Veine Blanche limitée par les crevasses nouvelles qui fléchit à son tour; les crevasses anciennes se vident et occasionnent la crue progressive de l'Arveyron en même temps qu'un entraînement des glaçons provenant des dislocations de la masse glaciaire.
Puis, à 23 h. 1/4, ces glaçons remaniés forment barrage et retiennent les eaux du torrent glaciaire pendant 55 minutes. La pression de l'eau ainsi retenue devenant formidable, le barrage, sous sa poussée, saute, et c'est la débâcle de minuit 10 qui donne la puissante lave de rochers, de glaçons, d'eau et de boue.

Aucune affirmation ne peut être émise au sujet de la possibilité du renouvellement, à date plus ou moins proche ou plus ou moins éloignée, de ce cataclysme glaciaire. En tous cas, aucun caractère inquiétant ne se manifeste dans le glacier; aussi toutes les probabilités sont-elles pour qu'un phénomène de ce genre, auquel on ne connaît pas de précédent, si ce n'est peut-être en 1700, ne se renouvelle pas avant un temps fort long.

Il importe donc que les populations inquiètes se rassurent et soient convaincues qu'aucun danger proche ne les menace. Au surplus, le fait qu'aucun accident de personne n'a eu lieu, qu'aucune destruction de bâtiment n'est survenue, est une démonstration rassurante que l'heureuse disposition des lieux, la largeur de la vallée et sa faible pente ont permis à la ville et aux hameaux de Chamonix d'échapper à ce qui, dans tout autre site moins heureusement disposé, eût constitué une catastrophe et un désastre.

Il n'en est pas moins certain qu'il y a lieu de prendre toutes les précautions possibles pour limiter, en pareille occurrence, les dégâts au minimum. Nous mentionnerons notamment l'utilité extrême que peut présenter, pour la protection du village des Bois, le canton forestier de même nom qui, malheureusement, sous l'influence d'un pâturage immodéré, tombe en ruine et est à la veille de disparaître. Au point de vue hydraulique proprement dit, l'établissement d'un lit mineur dans la plaine de la Frasse, la restauration de la digue du Chapitre et la surélévation des ponts de l'Arveyron et de l'Arve, à débouchés trop faibles, mériteront sans doute d'être envisagés.

Chambéry, 1er octobre 1920.  M. Jourdan-Laforte. Revue de géographie alpine. Année 1920.

Des blocs de glace de près d'un mètre cube ont été retrouvés jusqu'à Annemasse, à 70 kilomètres de là.
              
De Robert Vivian :Photo du 26 septembre 1920                                                 .


Lacs.

Le lac du Brévent , (photo thierry Séverine).



Le lac Cornu, derrière le Brévent.



Les lacs noirs, également derrière le Brévent.








Le Lac blanc, dans les Aiguilles rouges
(2 photos Patrice Julaud).






Le lac blanc encore ennneigé été 2008,
(photo Thierry Séverine).



Le lac "de l'Echo", entre le Lac blanc et la Flégère, (photo Patrice Julaud).



Avec moins d'eau ce jour là, (photo Thierry Séverine).



Les lacs des Chéserys, Aiguilles rouges.


2 lacs des Chéserys, (photo Thierry Séverine).


Lacs pro glaciaires.

Les 2 lacs Émeraudes de la Mer de Glace, aout 2012

Cliquer pour voir les 2 photos en très grand format.


Au fond de la Mer de glace, l'un des 2 lac.







Sur le glacier d'Argentière.




Au glacier de Bionnassay.



Le lac du Miage, Val Veni, versant Courmayeur Italie.


Retenues artificielles

Le barrage d'Emosson aout 2012