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             Les Glaciers : Relation avec le climat.           


La campagne à la mode est : Tous les glaciers vont disparaître !!!

Ne pas s'affoler, et ne pas oublier qu'à la fin du moyen-âge, les glaciers s'étaient retirés très haut dans leurs bassins, au point que l'on pouvait depuis le Montenvers faire remonter les vaches, et les passer en Italie par le col du Géant !
Savoir que ce qui commande notre climat est : La position et l'orientation de la terre par rapport au soleil. Très longs cycles de 100 000 ans. Voir ici.
Dix glaciations au cours de l'ère quaternaire, sur 1 million d'années. L'activité solaire aurait aussi une influence ( cycles courts ).

Dossiers :

Le Gulf-Stream,
qui commande le climat de l'Europe, et s'arrête parfois pour de longues durées, engendre froid et glaciation, durant des siècles ou millénaires.
Ce qui s'est vraisemblablement produit il y a 20 mille ans. Le petit âge glaciaire du moyen âge est peut être dû à ce phénomène.
Et le Jet-Stream.


Les volcans,
Comme le St Hélens, et plus particulièrement le Pinatubo, qui ont affecté sérieusement le climat.


Les Oscillations Nord Atlantique. NAO, AO, AMO.
qui bascule régulièrement, nous apporte pour une à deux décennies, un climat favorable à nos glaciers, comme la période de poussée des années 70/80, et défavorable lors de son inversion.


L'Effet de serre,
il est évident que tout cela veut pas dire qu'il ne faut pas lutter fermement contre l'effet de serre.
Mais il faut tenir compte de tous les paramètres, et ne pas tirer de conclusions trop hâtives ou catastrophistes.


Les Glaciers, miroirs grossissants du climat.
Qu'est ce qu'un glacier ?

Un glacier est essentiellement une accumulation naturelle d'eau solide, résultant de la transformation de la neige en glace.

La durée de vie d'une telle accumulation varie de quelques dizaines d'années à quelques millions d'années.

La quantité de glace y est en général suffisamment importante pour s'écouler vers des zones de plus basse altitude, à des vitesses allant d'une dizaine de mètres par an à un millier de mètres par an.

L'accumulation de glace peut couvrir un continent entier, comme c'est le cas de la calotte glaciaire Antarctique au pôle sud, ou bien occuper une petite vallée de haute montagne.

Entre ces deux extrêmes, de nombreuses situations intermédiaires existent.

Comment se forme un glacier ?

Dans les régions où la fonte annuelle de la neige est moins importante que les précipitations (près des pôles, ou à partir d'un certaine altitude dans les montagnes), la neige va s'accumuler. A mesure qu'elle s'accumule, les couches sous-jacentes vont être comprimées sous le poids de la neige qui les recouvre.

Sous l'effet de la pression, la quantité d'air présent entre les grains de neige va diminuer, augmentant ainsi la densité de la neige.
Dans les Alpes, la glace qui s'écoule va progressivement pénétrer dans des zones climatiquement moins froides, où la glace subira une fonte de plus en plus intense pendant les périodes estivales, jusqu'à sa disparition complète au front du glacier.
 
Les glaciers sont donc constitués de 2 zones :

La zone d'accumulation dans les altitudes les plus hautes. L'accumulation de neige annuelle y est plus importante que la fonte estivale.
 
La zone d'ablation également la glace, qui provient du trop plein de de la zone d'altitude moindre. La fonte estivale y fait disparaître non seulement les chutes de neige de l'hiver, mais entame l'accumulation.

La limite entre ces 2 zones est la ligne d'équilibre : c'est l'altitude ou l'ablation (fonte) annuelle équilibre exactement l'accumulation annuelle. Selon les conditions climatiques rencontrées au cours de l'année, la ligne d'équilibre sera observée à plus ou moins haute altitude sur le glacier.

Luc Moreau, "Dans le secret des glaciers du Mont-blanc" Glénat.
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Les Bandes de Forbes.

On peut voir une alternance de bandes de glace claire et foncée au centre de la langue glaciaire, ce sont les Bandes de Forbes. La différence de couleur est due à la charge plus ou moins importante en poussières de la glace.

La poussière, d'origine terrigène, se dépose en été dans les crevasses de la glace qui se forment au moment de son passage dans la chute de séracs du Géant. En dessous de cette chute, les crevasses se referment, ce qui produit les bandes de glace sombres.

En hiver, les crevasses des Séracs du Géant se remplissent de neige, les bandes de glace sont claires.

Images : foehnaventure indlandsis Glaciologie
vall Forbes


forbes


Trois questions à Luc Moreau, glaciologue (2009).

Quel est le rôle d'un glacier ?

« C'est une étape dans l'état de l'eau. Le glacier la garde pendant quelques siècles, et quand il fait chaud, il la restitue, et l'hiver, il en accumule. Ces phénomènes sont bons pour produire de l'électricité par exemple grâce aux barrages, mais aussi pour créer des rivières, alimenter les nappes phréatiques qui servent ensuite à la population pour arroser les cultures... »

Dans quelle proportion fondent les glaciers ?

« L'été a été chaud, donc ils fondent. Dans les années 20 les glaciers fondaient car il n'y avait pas assez de neige. Dans les années 70/80, ils ont gagné de la masse et depuis 25 ans avec le réchauffement climatique, ils en perdent beaucoup plus. C'est le climat qui fabrique les glaciers, c'est pourquoi on s'y intéresse. L'observation d'un glacier vous donne la retranscription des conditions météorologiques depuis sa création. Pour mesurer un glacier dans les Alpes, on mesure la neige au-dessus de 3000 mètres. Il y a deux méthodes, soit on plante une balise en bois avec un système de vapeur dont l'émergence un an plus tard renseigne sur la quantité de glace fondue. Soit on mesure l'eau qui tombe dans l'année et celle qui ressort dans les rivières et on calcule la différence. Si j'en mesure, c'est surtout le laboratoire de glaciologie géophysique de l'environnement de Grenoble qui s'en charge ».

La situation va-t-elle empirer ?

« Oui, étant donné que l'on va vers un climat qui ne se refroidit pas. Les glaciers vont continuer à perdre de la masse, ce qui signifie qu'il ne va plus y avoir d'eau pour les rivières, cela va poser des problèmes de ressources en eau... On pourrait bien évidemment aller vers plus de sécheresse. On est dans un pays où le climat est tempéré, heureusement qu'il n'y a pas que des canicules comme en 2003. Même si cette année, on l'a frôlée... On a pris deux degrés de plus cet été qu'en 2008. »

Propos recueillis par J.B. Le Dauphiné libéré.

Conséquences du réchauffement climatique en haute montagne, mai 2010.

En haute montagne, le dégel du permafrost en profondeur provoque depuis une dizaine d'années de grands éboulements de parois rocheuses, tel celui des Drus à 2 reprises, ainsi qu'en d'autres secteurs du massif, également en Suisse, et sans parler de grandes ruptures de séracs versant Italien du Mont Blanc menaçant la vallée en contrebas.
Ruptures glaciaires versant Français aussi, préfigurant des dangers que l'on commence à étudier, car il peut y avoir des décollements total de glaciers, n'étant plus soudés au socle rocheux. Plusieurs glaciers sont ainsi maintenant surveillés, dont en particulier les séracs du couloir Cordier à la Verte, qui s'ils se détachaient massivement pourraient provoquer un désastre, étant au dessus du hors piste des Grands Montets et de l'accès au refuge d'Argentière.



Le sommet du téléphérique de l'aiguille du Midi fait aussi l'objet de sondages rocheux en profondeur, pour suivre l'évolution dangereuse du dégel profond du permafrost, qui soudait dans la durée les plaques rocheuses soumises maintenant à la gélifraction, source des éboulements.

Il y a aussi les captages EDF qui demandent de grands et chers travaux pour récupérer les captages sous glaciaires perdus par le recul, sous la Mer de glace et le glacier d'Argentière, qui lui étant assez bas peut voir en quelques décennies cette ressource en eau compromise.
D'autre part des lacs proglaciaires naissent, sans parler des poches d'eau intérieures non visibles et potentiellement dangereuses.

Des voies d'escalades sont abandonnées car plus fréquentables par les alpinistes, trop dangereuses, tels certains couloirs de l'aiguille Verte qui deviennent rocheux alors qu'ils étaient glaciaires.
Dans les années 1950/70, les grands drames de la montagne étaient dus aux sévères périodes de tempête d'été avec neige et froid. On ne voit plus guère cela, remplacé par les chutes de pierres de plus en plus redoutables et qui font bien des victimes.

Un exemple en septembre 2009, une partie du glacier de Tignes s'est effondré.



Nos aïeux de Chamonix se souviennent du moment où les glaciers étaient beaucoup plus petits que maintenant, et se souviennent du temps où l'on pouvait aller de la vallée de glace ( la mer de glace ) à des endroits derrière les montagnes par des passages ( col du Géant ) qui sont maintenant barrés par des collines de neige, lesquelles n'ont pas plus de cinquante ans . ( J. Moore. Moore.)

Quelques décennies plus tard, la crue fût si forte et rapide que la mer de glace regagnait tout le terrain perdu, et débordait sur les Mottets en direction du village des bois.

Au sujet du Col du Géant, Luc Moreau le glaciologue explique que le passage pour y faire traverser des troupeaux en direction de l'Italie ne veut pas dire que la glacier y était absent, car il était courant de faire traverser la Mer de glace aux troupeaux en équipant les animaux de chaussettes de laine afin de les empêcher de glisser.

massif

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De la fin du petit âge glaciaire à nos jours.

 

Glaciologie, Climatologie : A lire absolument. Du spécialiste Robert Vivian.
Enfin la vérité : Ne faisons pas dire...  Lire la suite...

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Non, les glaciers, et en particulier les glaciers alpins, ne sont pas menacés de disparition !

De Robert Vivian.                             Ce que l'on dit :

  La terre enregistre depuis quelques dizaines d'années un réchauffement de l'atmosphère de l'ordre de 1,5°C à 2° ou même 3°C selon les scénarios, réchauffement - dit "global" - dû à l'augmentation dans l'atmosphère des gaz à effet de serre produits par les industries humaines (CO2, CH4, CFC....). La preuve ? Les glaciers fondent, le niveau de la mer s'élève ! Mieux : les glaciers des Alpes sont, à court terme, menacés de disparition !

Ce qu'il en est :

  Une remarque d'abord : en matière scientifique, les "moyennes" ne veulent rien dire. Elles peuvent recouvrir des états et des notions complètement contradictoires (ex. : suite à la déglaciation quaternaire, il a été enregistré aux latitudes moyennes des transgressions marines tandis qu'aux
latitudes polaires, au contraire, la conséquence a été le phénomène de landhöjning = allègement, donc avec émersion des terres et "terrasses soulevées").

  Par ailleurs, il faut bien avoir en mémoire que si un réchauffement peut provoquer aux latitudes moyennes une fusion des glaciers, au contraire, dans les zones froides, il signifie, le plus souvent, une augmentation des précipitations neigeuses donc, à terme, une crue glaciaire.

  Ensuite, les glaciers n'ont pas attendu l'aube du troisième millénaire, ni le développement des industries humaines, pour fluctuer (grosso modo) en fonction du climat... fluctuations qui ont été beaucoup plus importantes que celles enregistrées aujourd'hui, en des temps où il n'y avait ni
voitures, ni aucune autre trace de civilisation humaine !

  En fait, ce qu'il faut surtout savoir, c'est que les glaciers - en particulier les glaciers de montagnes tels que ceux que l'on rencontre dans les Alpes - ne sont que des indicateurs "imparfaits" du climat.

  En conséquence, on ne peut, en aucune façon, faire d'une variation glaciaire (positive ou négative) le test d'une fluctuation de même sens du climat... , donc, a fortiori, de l'artificialité du climat mise en avant, en cette fin du XXe siècle. D'autres facteurs interviennent, en particulier ceux liés au cadre physique dans lequel s'inscrivent les glaciers (altitude moyenne, altitude du front, pente longitudinale, hypsométrie, hydrologie sous-glaciaire...).

  L'expérience du terrain... mais que disent donc les glaciers !?

  Alors que dans la première partie du XXe siècle, les glaciers des Alpes ont subi, surtout de 1925 à 1965, un très intense recul qui a marqué... et les esprits et les paysages glaciaires..., le dernier tiers du siècle (période centrée sur l'intervalle 1970-1990) a vu - au contraire -, dans le massif du Mont-Blanc et dans d' autres régions du monde, les fronts des glaciers avancer et les volumes de glace s'accroître. Ne parlait-on pas dans la presse, en 1986, de nouvelle crue glaciaire et de "nouvelle glaciation" ? Que les glaciers reculent ou avancent, il faut se rappeler que leur
comportement ne doit être analysé qu'à l'aune de la durée (historique et géologique)... et non de l'année ou d'un tout petit groupe d'années.

  Sinon, il devient facile de prouver tout et n'importe quoi, y compris de mettre en contradiction avec eux-mêmes les tenants du tout «réchauffement global dû aux industries humaines».
  Un seul exemple ? Dans le même temps où l'on nous annonce qu'à cause des gaz à effet de serre, les années 80 ont été les plus chaudes du siècle (cf. R.Houghton et G Woodwell in Pour la Science, 1989, avec comme années "record", dans l'ordre : 1988, 1987, 1983, 1981, 1980, et 1986), ces mêmes années 80 ont été marquées dans les Alpes (et ailleurs), sur le plan glaciologique, par des crues plus que significatives des glaciers :
- en France (tous les glaciers du Mont-Blanc avancent ; sur la rive gauche du glacier d'Argentière : "destruction" du pylône de téléphérique) ;
- en Suisse (crue glaciaire nécessitant la transformation de la prise d'eau du torrent en prise sous-glaciaire au glacier de Biferten, bassin de la Linth) ;
- en Italie (augmentation des pourcentages de glaciers en crue) ;
- en Autriche (id).
  Une analyse allant dans le même sens ( cf. études de la NASA) a été faite pour les inlandsis et les calottes polaires.

  Alors pourquoi cette perception erronée de la réalité-terrain ?

  D'abord, souvent, à cause d'une évidente méconnaissance de la vérité scientifique (la « glaciologie d'autoroute » est mauvaise conseillère !) et d'un manque de culture "glaciologique"... dont la conséquence est de ne faire apparaître le glacier que comme le simple - et seul - reflet du climat ambiant (par exemple).

  Ensuite, il faut le reconnaître, cette période de crue très sensible a été complètement masquée aux yeux du grand public par la réalité de nombreux reculs concomitants (qu'il n'est point nécessaire de nier pour rester dans la normalité millénaire), enregistrés sur de petits glaciers exposés au sud, de faible altitude moyenne ou situés en marge de glaciation, mais ne concernant que des volumes restreints de glace. L'exemple souvent invoqué est le glacier de Sarennes (50 ha) dans les Alpes Dauphinoises. Le phénomène est d'autant plus voyant que le nombre des petits glaciers est important dans les Alpes occidentales (75 % du nombre de glaciers - dont la taille est inférieure ou égale à 50 ha - représentent à peine 19 % du volume de glace accumulée du Léman à la Méditerranée).

  Et aussi par le discours "triomphant", « martelé aussi inlassablement qu'un tube de Michael Jackson » (dixit Luc Ferry), prêchant l'échauffement global, donc le recul des glaciers de par le monde (cf "ce que l'on dit") et mis en place sous l'autorité de l'IPCC (Intergovernmental Panel on Climatic Changes) dès les années 80.

  La conférence de ce jour (avec diapositives) a pour objet d'apporter un certain nombre d'arguments nécessaires à la discussion.

Robert VIVIAN


Découvertes récentes sur le passé des glaciers Alpins.

Traduit par logiciel, puis adapté pour sa compréhension.
Source : "climateaudit"
 
Une récente recherche, menée par un groupe de scientifiques Suisses, jette une nouvelle lumière sur l'histoire des glaciers Alpins.
Dès la fin du petit âge glaciaire les glaciers se retirent, souvent même de manière dramatique, c'est maintenant un fait vérifié et documenté : mais que s'est il produit dans un passé lointain, disons dans les derniers 10 000 ans ?

Le scientifique Suisse Ulrich Joerin et son groupe de travail mènent cette recherche. Le retrait progressif des glaciers, ces dernières années, a mis à jour de très nombreux troncs fossiles.

Joerin a commencé à analyser systématiquement la répartition des especes végétales dans les Alpes. Selon Joerin, aux temps des Romains, les langues glaciaires étaient décidément plus réduites qu'aujourd'hui, il y à 7 000 ans même les Alpes pourraient ne pas avoir eu de couverture de glace. Évidemment cette carence de glace porta à une altitude élevée la végétation alpine.

Les découvertes de Joerin pourraient jeter une nouvelle lumière sur la marche de la couverture glaciale alpine, en effet il soutient que : "Dans les derniers 10 000 ans, pour le 50% du temps les glaciers ont été plus petits qu'aujourd'hui". Donc, ce qui se passe aujourd'hui pourrait être du déjà vus dans l'écosystème alpin.

Celle théorie, prend le nom de "Green Alps Theory".
Un autre chercheur, le professor Kurt Nicolussi (département de Recherches Alpines de l'Université d'Innsbruck) mène aussi une enquête sur les bois fossiles.

Les recherches de Nicolussi apportent la confirmation de la théorie de Joerin.

Nicolussi, par exemple, étudie une série d'arbres fossiles libérés du glacier du Piz Bernina : où maintenant il y a un couverture impénétrable de glace, il y à des millénaires il y avait une grande forêt.

Les espèces jusqu'ici retrouvées sont : bouleaux, larici, chênes, pins et flore autochtone Suisse.

Évidemment les critiques ne manquent pas, la plus importante est celle du professeur Wilfiried Haeberli de l'Université de Zurich.

Celles-ci rappellent en effet, que le profil d'avancée - recul des glaciers, comme le dit Joerin, ne se trouve pas toujours dans les séries historiques des températures relevées jusqu'à aujourd'hui.



Glossaire glaciologie.

ablation
Fonte de surface du glacier.

accumulation
Apport de neige, avalanches. 
 
Antarctique
Continent de l'hémisphère austral recouvert de glace et entouré de banquise. Pôle Sud.

Arctique
Océan et terres de l'hémisphère boréal. Pôle Nord. 
 
bédière
Eau de fonte à la surface du glacier qui y creuse un ruisseau avec un débit qui peut être important.
 
bloc erratique
Blocs de rochers transportés par le glacier et déposés par la suite.
 
calotte glaciaire
Forte épaisseur de glace recouvrant de vastes régions. 
 
crevasse
Fentes dans le cours du glacier, provoquées par le déplacement du glacier sur un lit rocheux irrégulier, et le déplacement du glacier. 
 
cryoconite
Poussières et matières organiques que l'eau entraine dans des creux, qui s'approfondissent par échauffement sous le rayonnement solaire, ces dépôts étant sombres. 
 
débâcle
Eau abondante libérée par le glacier, poche d'eau qui se libère.  
 
dôme glaciaire
Sommet ou dôme montagneux (Du Goûter) couvert d'une petite calotte de glace.
 
embâcle
Blocage d'un cours d'eau par de la glace. 
 
farine glaciaire
Limons provoqués par le raclage du glacier (ou l'effet "Karsher" de k'eau), qui transforme la roche en particules très fines. 
 
flux géothermique
Chaleur émise par la croûte terrestre.  
 
foirage ou surge
Vitesse inhabituelle de glissement d'un glacier.  
 
front
Extrémité inférieure d'un glacier.     
 
glace de regel
Eau de fonte qui sous l'influence du gel retourne à l'état de glace.  
 
glace morte
Partie de glace isolée, séparée du glacier lors du recul de celui ci..      
 
glacier de piémont
Glacier qui s'écoule sur une plaine ou une vallée plus large. 
 
glacier froid
Glaciers dont la masse de glace est à moins de 0°C toute l'année.
 
glacier noir 
Glacier recouvert d'une couche de moraine.
 
glacier rocheux
Glacier enterré sous une couche de roches qu'il transportait.  
 
glacier suspendu 
Glacier qui reste en suspens dans une pente forte, retenu par le gel, et qui casse dans cette pente. 
 
glacier tempéré
Glacier aux alentours de 0° l'été, et qui subit une fonte assez importante.    
 
inlandsis
Glace de l'intérieur des terres, Groenland, une calotte très importante recouvrant parfois un continent.
 
iceshelf 
Plateforme glaciaire se détachant du continent et partant à la dérive sur l'Océan.
 
icestream
Fort courant de glace plus rapide que le glacier dans son ensemble, ou son voisin. 
 
ligne d'équilibre
Ligne de l'altitude où la fonte annuelle équilibre l'accumulation annuelle.
 
ligne de névé
Ligne de l'altitude où se trouve la limite de la neige qui persiste l'été.
 
moraine
Débris de rochers transportés par le glacier, provenant du raclage du glacier sur ses bords ou à l'avant, et ensuite transportés sur le glacier ou déposés sur ses bords.

moulin
L'eau d'une bédière qui s'engouffre dans une crevasse, et forme un puits parfois important.
 
névé
Neige persistante, et transformée par densification au fil de l'été.

percolation
Eau qui s'écoule en pénétrant à travers les couches non imperméables de la neige. 

rimaye
Grande crevasse au pied d'une paroi, au sommet d'un glacier. Limite entre la couche de neige ou de glace collée au rocher, et celle du glacier proprement dit, pouvant mesurer plusieurs dizaines de mètres de profondeur.

sérac
Bloc de glace qui se détache du glacier sous l'effet de le pente, et qui est en équilibre jusqu'au jour où la gravité ou la fonte le font tomber en se brisant.
 
stries glaciaires
Marques provoquées par le frottement de roches dures prises dans la glace sous le glacier.
 
vêlage
Détachement de blocs de glace du front d'un glacier, si c'est dans l'eau ce sont des Icebergs.


 
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