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La
totalité du glacier, en 1891 lors de la
fin du PAG.
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En 1892,
après la catastrophe de la poche d'eau.
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Actuellement.
Le bassin d'alimentation, de l'aiguille du goûter au Dôme du Goûter, et à la face Nord de l'Aiguille de Bionnassay. |
La partie médiane du glacier, peu
visible du fond.
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La langue
terminale, bien qu'en fort recul reste
très épaisse, et recouverte de
roches.
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Naissance
d'un lac, qui s'agrandit d'année en
année.
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Le glacier a
déposé d'imposantes moraines.
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Glace lisse
recouverte de gravier.
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La langue du
glacier est partout dans l'eau du lac.
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Une eau
pleine de "farine glaciaire", limon aussi fin
que du talc.
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Puis le
torrent évacue l'eau.
C'est ce torrent qui a provoqué la plus grande catastrophe glaciaire Française en 1892, provoquant la mort de 175 personnes à Bionnay, Saint Gervais, et au Fayet. Voir ici. |
Lors de
chaque petite ré avancée dans le
recul "global", le glacier pousse et dépose chaque
fois un petit cordon morainique fait de roches
de toutes tailles.
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Une
étude est en cours sur ce glacier,
commandée par la municipalité de St
Gervais, et menée par le glaciologue Luc
Moreau. Les photographies (toutes les 2 heures pendant plusieurs mois) montrent bien l'avancée du glacier qui est très rapide, 15 à 20 cm par jour. Mais après une série d'étés de recul, cela s'est bien aggravé cet été 2009 avec une température moyenne de 2° de plus qu'en 2008. Le réchauffement actuel n'a donc pas dit son dernier mot, il l'a bien montré cette année, et ce n'est pas fini, car il ne peut pas y avoir en peu de temps une chute de température de plusieurs degrés de moyenne. De ce fait l'ablation de la langue a été plus forte que sa poussée, le bout a encore nettement reculé cet été, et pire l'épaisseur se reduit encore, ce qui est grave pour l'avenir, les séracs étant rabougris et bien réduits en volume. "Bien protégé en son front par des chutes de pierres qui limitent la fonte, le glacier de Bionnassay n'a, selon le glaciologue, reculé que de près de 200 mètres en l'espace de 20 ans, soit quatre fois moins que le glacier des Bossons et deux fois moins que la mer de Glace, également situés sur le Mont-Blanc. "C'est un glacier qui a peu perdu en longueur mais sans doute plus en épaisseur. Les résultats de l'étude le confirmeront ou pas", a dit le glaciologue Luc Moreau". Le dossier complet (Pdf). |
L'impressionnant
pont Himalayen qui traverse le torrent
tumultueux.
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