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Le glacier d'Argentière (2), Gros plans.


14 octobre 2010. Au bout de la langue terminale.

La partie basse et médiane du glacier d'Argentière, le 9 aout 2010.

Départ depuis Lognan, sentier du "Point de vue", on remonte le long du glacier.
  Vue depuis le versant d'en face, au Lac Blanc. Les 2 sentiers utilisés, celui du haut, jusque sur le glacier.
Photo BHC-Patrice Jullaud, (sortie de notre forum).



Sur le sentier qui va au Point de vue, depuis Lognan.



Le fond du glacier reconstitué, en dessous de la fracture et de la chute de séracs.



De petits lacs se forment dans des cuvettes de glace.



Le glacier est abondamment recouvert de roches de toutes tailles, transportées pas le glacier ou provenant des moraines.



On voit la roche poncée par la glace, et la zone blanchie correspond à la crue glaciaire des années 1960/90.



Le glacier reconstitué reprend son mouvement, et des crevasses se forment.



L'avalanche provient de la fracture et de la chute de séracs.







A droite, le reste de la cascade de glace non encore fracturée, toujours soudées aux 2 parties du glacier, mais plus pour longtemps, tant cette langue se rétrécit et se fragilise.













Balise météo.

 



On arrive sur le plateau supérieur du glacier.











Le polissage de la roche est intense, et se retrouve progressivement dégagé de la glace.





De nombreuses cavités sous glaciaires apparaissent, et montrent bien que le glacier progresse en glissant sur le socle rocheux.











Le sentier utilise le sommet de la moraine du Petit Âge Glaciaire.
A mi hauteur c'est la limite de la crue des années 1960/90.
De nombreux rochers parfois énormes ont été déposés par le glacier
.







Il reste un petit glacier dans la pente de ski dite "la grande pente de gauche du Point de vue".



EDF fait son nid, ou plutôt ses galeries sous tous nos grands glaciers, pour en récupérer l'eau.

 

 

L'ancien chalet refuge de l'EMHM, maintenant utilisé comme restaurant d'altitude.
Photos de dessous, des Chocards à bec jaune.
Puis un troupeau de moutons et chèvres.
 
   



Le bout de la langue terminale du glacier d'Argentière, le 14 octobre 2010.

Départ depuis le sentier situé après la crèmerie du glacier et la DZ hélicos.
Itinéraire dans le lit du torrent lors d'un
faible débit, passages parfois compliqués et délicats, risque important de chutes de rochers instables depuis les moraines et les falaises.



Il faut passer le premier virage pour découvrir la bête tapie dans le fond de la cuvette.
Cuvette qui était bien remplie dans les années 1970/95 environ.





La falaise est soit bien polie par la glace, soit recouverte de rochers de toutes tailles en équilibre instable, déposés par le glacier lors de son recul.







On voit de vrais mastodontes rocheux déposées par le glacier, provenant d'éboulements en haute montagne.



Une grosse avalanche de neige hivernale, non fondue, recouverte de roches, qui jusqu'à l'an passé se déposait sur le glacier et aidait à son alimentation, ou au moins à sa protection, est maintenant perdue pour le glacier, se stockant à son avant.





Marquage du recul de l'année.



A noter l'importance de la couche rocheuse qui recouvre le glacier, qui avance avec lui, et fini sa course dans son torrent.



Bâtons pour l'échelle de grandeur.



La voute de glace prête à s'effondrer.



De superbes granits de toutes formes et tailles.





Vue sur l'aval, le départ du torrent dans la gorge du glacier (débit très réduit mi octobre après une nuit froide).





 
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