Glossaire glaciologie          Les glaciers miroirs grossissants du climat.           News

                  Les changements climatiques.               

Mai 2013, C dans l'air, extraits : 2 nouvelles vidéos, Benoit Rittaud et Laurent Cabrol

Le climat se définit comme une description des moyennes et des extrêmes météorologiques en un endroit limité. Le climatestCette variabilité est normale, et tient aux fluctuations des courants océaniques, aux éruptions volcaniques, au rayonnement solaire, aux paramètres astronomiques et à d'autres composantes du système climatique encore partiellement incomprises.

Ainsi, le climat de la Terre varie naturellement, sans l'intervention de l'Homme, suivant des cycles et des évènements ponctuels. Nous en synthétiserons ici les principaux paramètres et phénomènes naturels qui contribuent à modifier le climat de la Terre, naturellement variable comme en témoigne l'irrégularité des saisons d'une année sur l'autre.


Vincent Coutillot nous parle des volcans et des disparitions d'espèces, du soleil du climat et du GIEC.
Ce que dit Vincent Courtillot est controversé, mais il est bon de connaitre tous les avis.




Exclusif : Janvier 2010, page spéciale "Le réchauffement marque-t-il le pas ? par Louis Reynaud, Glaciologue".

Vincent Courtillot contre Jean-Louis Boorloo et Jean Jouzel, 4 décembre 2009.



Deux commentaires sur Dailymotion :
"Vincent Courtillot me laisse admiratif... Un exemple de sagesse et de sérénité".
"Courtillot est vraiment bon. En face Borloo et Jouzel sont sur la défensive, désemparés, et on sent qu'ils ont limite envie de l'égorger".





29 Novembre. News ! Le grand scandale de la science du changement climatique.

6 décembre2009     Piratage du centre Hadley   par Serge.

Il semblerait que des données secrètes et compromettantes sur le climat aient été piratées au centre Hadley. Celles-ci dévoilant un aspect différent de ce que les politico-scientifiques nous assènent depuis des années et qui permet ainsi de mettre en place un système de taxation qui, s’il n’est pas encore généralisé n’en cache pas moins ce but.
C’est en gros ce que j’ai compris de ce micmac. Pour ceux que cela intéresse, le net relate largement ce « fait d’hiver ».
Mais la n’est pas le propos que je tiens à expliciter.
Toutes ces manigances, tromperies, sémantiques de comptoir etc. ne sont point un fait unique. De tout temps, des personnes peu scrupuleuses ont tenté et souvent réussies à tromper un peuple crédule et dont celui-ci était tellement facile à berner en lui proposant des dérivatifs de toutes sortes. Ce début de XXIème siècle ne déroge pas à la règle du pouvoir et de la tromperie.
Du pêché Originel à la taxe Carbone, les preuves de l’hégémonie du pouvoir religieux ou politique ne s’est jamais démenti. La science elle-même a souvent mis beaucoup de temps à reconnaître les avancées de quelques-uns contre un positivisme ou le savoir ne tolérait plus les génies d’avant-garde.
Ou en sommes-nous aujourd’hui ? Au temps ou nos ancêtres craignaient que le ciel nous tombe sur la tête, ou plutôt un nouveau Water-world pour les uns et un « jour d’après « pour les autres.
Et « au milieu coulait… » L’observation.

Ce « climategate » comme on l’appelle fait les gorges chaudes des sceptiques. Et d’une réflexion mesurée ou le débat doit être mis sur le questionnement et le doute, on nous sort la bataille des extrêmes. En avant toute contre le GIEC d’un côté ; en avant toute contre les sceptiques de l’autre. Et la guerre des chiffonniers s’engage sur des chemins de traverse en occultant les problèmes qui vont se poser à la société du XXIème siècle comme le souligne si remarquablement Mr Claude Allègre.

La taxe carbone est un leurre de plus qui va permettre à une catégorie du monde financier de se remplir les poches au détriment…
Comment peut-on imaginer un instant que les ressources encore disponibles dans notre sol ne soient pas exploitées jusqu’à la dernière goutte ?
Du point de vue climatique, nous nous trouvons actuellement dans une phase de réchauffement et cela est incontestable. L’attiédissement des automnes, le rallongement des périodes estivales et le manque de chutes de neige hivernales ne sont pas des extravagances ; ce sont des faits. Il n’est interdit à personne de faire travailler ses méninges et d’exprimer ses doutes sur telle ou telle « certitude », que ce soit dans un extrême de refroidissement ou de réchauffement. Le système chaotique du climat interdit ces certitudes.
Mais quelle option choisir (encore faut-il que l’on nous en laisse la possibilité, contre le matraquage systématique des médias et autres), lorsque l’on veut faire preuve d’un peu d’objectivité ? Je serais tenté de dire l’observation et l’adaptation.
Personnellement j’en ai marre que des politicards saisonniers nous culpabilisent de tous les maux de la terre et en l’occurrence du climat « en disponibilité aléatoire ». Après le plaisir de la baise, on nous reproche d’avoir enrichis les compagnies pétrolières qui elles ne s’en offusquent guère.
Economiquement, il n’y a pas à dire, certains humanoïdes « eurodollarés »  vont s’en mettre plein les poches, encore.
Alors qu’en est-il de ces débats dont je suppute peut-être à tord qu’ils sont plus dirigés en « apriori » de guerre de raison qu’en débat réfléchi ?
Pour reprendre le débat initial, on n’en a rien à foutre du déballage d’informations secrètes, si ce n’est que d’octroyer aux « extrémistes climatiques » une confirmation de leur scepticisme qui, d’un autre côté n’est pas plus réaliste que les extrapolations du GIEC sur le siècle prochain. Je parle ici des extrapolations inverses vers un nouveau petit âge glaciaire en l’occurrence.
Le climat change, le climat se réchauffe, le climat se refroidit depuis 10 ans, le climat se stabilise en températures depuis 12 ans…vous avez le choix. Pendant ce temps, les glaciers Alpins continuent de fondre, en se fragilisant, les hivers deviennent de faux printemps, le gradient thermique remonte en altitude. Je limite volontairement les observations au plan local, voir national, pour ne pas ouvrir la porte aux « observations mondiales que l’on pourrait me reprocher d’être trafiquées pour la cause » anthropique néfaste du futur climat.
Le constat des changements climatiques antérieurs est là pour assainir un peu les certitudes actuellement affichées, mais n’empêchent cependant pas de sous-estimer la rapidité d’un réchauffement ressenti depuis plusieurs années. Ceci dit, je ne crois pas à une croissance exponentielle du phénomène, celle-ci devant être pondérée par une loi de logistique. Et le système climatique n’échappe pas à cette règle.
A partir de ce point de vue, la mesure doit rester de mise et s’accepter dans tout débat objectif. Ce qui n’est malheureusement pas souvent le cas aujourd’hui.
Alors répétons le encore une fois, « climategate » ou pas, cet épiphénomène n’est que la continuité d’un pouvoir …qui veut le garder.


Conférence d'Yves Coppens, paléontologue: "Dédramatiser le réchauffement climatique" (Cliquer ici. Le Dauphiné Liberé)
Stabilisation des températures ?
Débat FR2 changement climatique Jouzel-Courtillot, envoyé par skyfall33. - L'info internationale vidéo.

France 2 a interviewé ce 10 Nov 2009 Jean Jouzel et Vincent Courtillot dans un débat non interactif sur l’origine et l’ampleur du réchauffement climatique. Que le sujet soit reconnu comme controverse et non “consensus” et que la parole soit donnée équitablement à un scientifique sceptique à une grande heure d’écoute par une chaîne nationale est un événement suffisamment exceptionnel pour être signalé et archivé. A quand un vrai grand débat ?




La fonte des glaciers et banquises.
En dehors d'un peu trop de catastrophisme dans les commentaires, vidéo très intéressante.


SUPERSCIENCE la fonte des glaces par einstein-rosen-podolsky

Réchauffement climatique,
les vraies causes, par Vincent Courtillot.

Conférence de Vincent Courtillot
qui conteste les analyses, graphiques et conclusions du GIEC et de Al Gore. De quoi faire une certaine balance, et revoir tout cela sous une vision sans doute plus juste et plus objective.

Citation :
Le réchauffement climatique est un thème de plus en plus d'actualité. Selon le Hadley Research Center, la température moyenne sur les continents a augmenté depuis 30 ans de 0,6°C. Le Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) conclut lui aussi à un réchauffement sur les 150 dernières années. Un réchauffement imputable à l'émission de CO2 dans l'atmosphère par les activités humaines.
Des résultats à pondérer selon Vincent Courtillot, professeur de géophysique à l'université de Paris-Diderot, dont les récentes recherches ont été dévoilées lors de ces 2es Journées Scientifiques de l'Université de Nantes.





Tendance climatique en Suisse.

Différence annuelle des températures en Suisse par rapport à la moyenne sur plusieurs années (norme calculée pour la période 1961-1990) en tant qu'illustration marquante du changement climatique. Les années trop chaudes sont indiquées en rouge, les années trop froides en bleu. La tendance linéaire entre 1864 et 2005 se monte à +1.1 degrés Celsius pour 100 ans. Ceci correspond à un réchauffement total de +1.5 degrés Celsius de 1864 à 2005. La tendance linéaire pour le 20e siècle (1901-2000) se situe vers +1.4 degrés Celsius pour 100 ans, ce qui correspond également au réchauffment total entre 1901 et 2000. (www.meteoschweiz).




Réchauffement du système solaire.

Vidéo, le soleil est l'élément principal des fluctuations climatiques. Le CO2 en une conséquence, pas la cause.




La grande arnaque du réchauffement climatique.

Vidéo pour ceux qui veulent garder un esprit critique et ne pas se contenter de la "pensée unique" qui sévit si fort. (Juin 2007)




Chapitre 1. Les caractéristiques astronomiques de la Terre.

Les variations climatiques dépendent étroitement de la position astronomique de la Terre.

Voyons quelques données astronomiques de la Terre dans le système solaire.
La Terre se situe approximativement à 150 millions de km du soleil qui nous apporte chaleur et lumière nécessaire à la vie.

La Terre tourne autour du Soleil en 365 jours 5 heures et 48 minutes (d’où les années bissextiles). Cette révolution détermine l’année tropique ou année des saisons.
Dans le même temps, la Terre effectue une rotation sur elle même en 23 h 56 min 04 s qui provoque l’alternance des jours et des nuits.

La composition de ces deux mouvements conduit à définir le jour solaire moyen de 24 heures marqué par nos montres et horloges.

Le plan de l’orbite de la Terre se nomme plan de l’écliptique, car c’est en sa proximité immédiate que se déroulent les éclipses de Soleil ou de Lune.
C’est le plan de référence pour situer les orbites des autres planètes et objets du système solaire.

L’orbite de la Terre ( parcours qu’elle décrit autour du Soleil) n’est pas circulaire mais légèrement elliptique, ce qui fait que la Terre se situe à 147,7 millions de km lors de son passage au périhélie ( le 2 janvier ) et à 153,18 millions de km à l’aphélie ( le 2 juillet).
Nous remarquerons que pour l’hémisphère nord, c’est en hiver que la Terre est la plus proche du Soleil. Ce n’est donc pas ce facteur de distance qui détermine les saisons.

L’explication tient dans le fait que l’axe de rotation de la Terre est incliné de 23° 26’ avec la perpendiculaire au plan de l’écliptique.
Ainsi à six mois d’intervalle, lors de l’été, chaque hémisphère terrestre reçoit les rayons solaires de façon privilégiée car mieux orientés par rapport au sol puisque le Soleil est plus haut.
De plus la durée d’ensoleillement quotidienne plus longue en été, contribue à renforcer l’effet de saison.

Les dates du début des saisons correspondent à des positions précises Soleil.
Quand il se trouve dans le plan de l’équateur terrestre c’est le moment des équinoxes ( 21 mars pour le printemps qui compte 92,75 jours et le 23 septembre pour l’automne de 89,85 jours.
Pour le solstice d’été le 21 juin le Soleil culmine au plus haut dans le ciel de l’hémisphère nord.
L’été dure 93,65 jours.
Le 21 décembre jour du solstice d’hiver pour notre hémisphère, le Soleil à midi local reste très bas sur l’horizon sud.
L’hiver est la saison la plus courte ( 89 jours ) car la vitesse orbitale de la Terre plus grande autour du périhélie comme l’impose la loi des aires énoncée par Képler.

La forme sphérique de la Terre avec un léger aplatissement aux pôles, fait que les rayons solaires doivent traverser davantage de couches atmosphériques en allant vers les pôles.
Ceci définit les grandes zones climatiques : une zone intertropicale, deux zones tempérées et deux zones polaires.

Pour compléter ce paragraphe, il faut ajouter que la Terre connaît un troisième mouvement : aux deux mouvements de rotation et révolution, s’ajoute la précession des équinoxes sur 26 000 ans qui fait que les saisons dérivent sur les mois de l’année.
En effet l’axe de la Terre décrit un cône de demi angle au sommet égal à l’inclinaison de l’axe de rotation sur une période de 26 000ans.

Résumé de Roger Marical, Professeur de physique. / Astronomie à l' observatoire de Rouen.


Chapitre 2. Les cycles  astronomiques.

Les travaux du physicien serbe Milutin Milankovitch ( 1941), puis ceux de l’astronome belge André Berger

et du paléoclimatologue américain John Imbrie mettent en évidence que les variations des paramètres orbitaux de la Terre
induisent des variations climatiques majeures.

Le paramètre déterminant est l’inclinaison (ou obliquité) de l’axe de rotation de la Terre par rapport à la perpendiculaire au plan de son orbite.
L’angle de 23° 26’ cité plus haut se situe près de la moyenne car il varie de 22° à 25° sur une période de 41 000 ans. Actuellement il diminue, on l’appelleε.
La Terre parcourt une ellipse qui se déforme très lentement, sur une période voisine de 100 000 ans.
Elle va du cercle (excentricité = 0 à une ellipse qui accuse 18 millions de km d’écart entre aphélie et périhélie contre 6 millions de km présentement (excentricité 0,017 alors que le maximum est 0,07).
A cela s’ajoute une précession climatique sur 21500 ans en moyenne, qui résulte de la précession des équinoxes (décrite plus haut ) avec le pivotement en 126 000 ans de l’ellipse dans son propre plan : celui de l’écliptique.
Cette précession va moduler légèrement les variations d’insolation dues en priorité à l’obliquité et secondairement à l’excentricité.

En résumé il ressort qu’il y a 11 500 ans commençait la période interglaciaire dans laquelle nous sommes.
Avec ε élevé, 24 à 25°, l’inclinaison forte permet aux Soleil de mieux atteindre les hautes latitudes en été.. Cela favorise la fonte des glaces hivernales.
Une excentricité faible combinée à un périhélie en été, a fait reculer les glaciers scandinaves il y a 7000 ans.
A l‘opposé avec une obliquité faible ( 22°) , une excentricité forte et un passage au périhélie en hiver enclenche une glaciation comme ce fût le cas il y a 115 000ans.
Les hautes latitudes nord recevaient 9% d’insolation en moins par rapport à aujourd’hui..

Voilà ce que nous apprend la théorie de Milankovitch précisée par Berger.
Dès à présent on prévoit de futures glaciations : faible pour + 4000, moyenne pour + 23 000 et forte voire extrême dans 60 000 ans.

La rotondité de la Terre (sa forme se rapproche d'un géïode) fait que les rayons du soleil doivent traverser à la fois une plus grande distance et surtout une couche plus importante de l'atmosphère en allant vers les pôles.

Ceci définit les grandes zones climatiques : zone intertropicale. deux zones tempérées.. deux zones polaires .

Résumé de Roger Marical, Professeur de physique. / Astronomie à l' observatoire de Rouen.



Les cycles  astronomiques, graphiques / images sur cette page :
Glaciations_2/ Periodes_glaciaires .

Chapitre 3. La circulation thermohaline.

Actuellement, les eaux de surface des mers de Norvège et du Labrador, plus salées avec la formation de glace, plongent entre 2 000 et 4 000 mètres de profondeur (on parle de l'Eau Profonde Nord Atlantique) et circulent lentement vers les autres bassins océaniques. La circulation lente (environ 1 500 ans) atténue les différences de températures entre les latitudes.
Ces échanges océaniques auraient été modifiés au Dryas (10 500 BP) car la fonte des glaces entraînant un surplus d'eau douce a diminué la salinité des eaux.
Ce phénomène ralentit alors le transport méridien de chaleur et peut entraîner un refroidissement intense de l’Europe.
Ceci étant, ce refroidissement modifie d'autres facteurs atmosphériques qui concourrent ensuite à son rétablissement. Les interactions océan-atmosphère sont assez compliquées à appréhender.



Chapitre 4. L'intensité de l'activité solaire.

L'énergie qui nous vient du soleil fluctue légèrement en fonction du nombre de tâches solaires présentes sur le soleil.

Les taches solaires sont des régions plus sombres et moins chaudes du Soleil (4 200 K au lieu de 5 800 K).
Elles sont souvent le lieu d’explosions gigantesques appelées éruptions solaires.
L’intensité de l’activité solaire y est donc liée.
Les variations de
cette activité signifient des variations de l’intensité du vent solaire, du jet de particules chargées en provenance de notre étoile parcourant le système solaire.

Elles sont souvent le
lieu d’explosions gigantesques appelées éruptions solaires.
L’intensité de l’activité solaire y est donc liée.
Les variations de
cette activité signifient des variations de l’intensité du vent solaire, du jet de particules chargées en provenance de notre étoile parcourant le système solaire.

Lorsque le vent solaire est fort, il est plus difficile pour les particules chargées de l’espace
lointain de pénétrer l’atmosphère terrestre.
Au niveau de l’atmosphère, ces rayons cosmiques entrent en collision avec les molécules présentent dans l’air et produisent des ions, lesquels facilitent la formation de gouttelettes de nuages.
Cependant, nous ne sommes pas encore en mesure d'estimer l'impact de cette légère fluctuation de la constante solaire sur les températures.
Et l'état actuel des connaissances tend à prouver qu'il serait marginal.

Le vent solaire diminue le rayonnement cosmique, le vent solaire est principalement composé d'élèctrons libre,protons et ions.
Nous savons que La densité moyenne du vent solaire, lors de son voyage du Soleil à la Terre, est de 8 particules par cm3 et sa vitesse moyenne de 400 km/s il prend un peu plus de 4 jours pour atteindre la Terre.
La grandeur de cette forme dépend de l'activité solaire: plus le Soleil est faible et le vent solaire calme, contrairement, plus l'activité est forte le vent solaire frappe le champ magnétique terrestre avec force et rafale, plus l'aurore devient large et s'étend.

Lors de violentes tempêtes solaires, une grande quantité d'électrons et de protons et d'ions venant du soleil arrivent dans l'atmosphère terrestre et excitent les atomes d'oxygène et d'azote, lesquels deviennent subitement lumineux et produisent les magnifiques voiles de lumière colorée que sont les aurores polaires.
On les nomme polaires parce qu'une fois arrivées dans l'atmosphère terrestre, les particules sont prises au piège par le champ magnétique qui les force à se diriger vers les pôles magnétiques nord (aurore boréale) et sud (aurore australe).

La vitesse et la densité de ce vent solaire varie beaucoup, celles-ci sont plus grandes quand le vent provient des régions actives du soleil, comme les taches ou les protubérances solaires.
Elle provoque aussi les orages magnétique.
On est loin de connaitre tous ses mystèresmais le soleil est l'élèment moteur de ce réchauffement sur terre ainsi que le noyau terrestre.                                                           Source : Zat.


En France : (par Stéphane, Treize sur le forum)

- Les périodes d'activité solaire calme coïncident généralement avec des hivers frais ou froids, des étés chauds, et des périodes transitoires (printemps et automnes) relativement douces.
- Les périodes d'activité solaire élevée coïncident généralement avec des étés frais, tandis que les hivers, printemps et automnes sont plutôt normaux.
- Les périodes d'activité solaire transitoire coïncident généralement avec des hivers doux, des étés relativement chauds, et des printemps / automnes légèrement frais.


Chapitre 5. Les éruptions volcaniques.

L'activité volcanique rejette notamment du CO2 et de l'acide sulfurique sous forme de gouttelettes.
Les rejets de cendres peuvent atteindre des millions de tonnes jusqu'à plusieurs kilomètres d'altitude.
Ce phénomène crée une couverture atmosphérique opaque qui filtre la luminosité et la chaleur qui vient du soleil.
Ceci peut entraîner un refroidissement du climat comme le volcanisme intense d'une centaine de milliers d'années.


Chapitre 6. Les chutes de météorites.

Les météorites sont des objets venus de l'espace qui parviennent jusqu'au sol terrestre et y creusent des cratères parfois
considérables.
Les plus gros comme celui qui causa certainement l'extinction des dinosaures il y a 65 millions d'années, génèrent de par leur impact avec la Terre de nombreux débris qui obstruent l'atmosphère.
Un "hiver d'impact" peut alors s'installer durablement (jusqu'à plusieurs années).
Lorsque celui-ci se dégage enfin, les gaz à effets de serre sont particulièrement actifs.


Températures au  20ème siècle :

1900 99

Températures depuis le Petit âge glaciaire

temp


Chapitre 7. Le scénario Américain pour l'avenir. LA REVUE ANGLAISE « DISCOVERY »

Ce rapport est très controversé, mais montre clairement que personne n'est certain de notre avenir climatique.

L'ANGLETERRE ET SIR DAVID KING

En Janvier 2004 entre en scène Sir David King, Ministre des scientifiques anglais.
Sir King est allé voir M.
Tony Blair et lui
a fait part du danger imminent qui guette le monde et du besoin d'informer la population de ce qui est sur le point de survenir.
Tony Blair a dit à Sir David King de rester calme et de se taire.
Mais Sir King a senti que ceci était trop important pour le garder en secret, et donc, ce même mois de Janvier, il est allé délibérément voir la revue américaine « Science », qui a publié ses informations.
Sir King dit dans cet article : « De mon point de vue, le changement climatique est le problème le plus important que nous ayons aujourd'hui, beaucoup plus sérieux que n'importe quelle menace de terrorisme ».
L'Angleterre a placé un mandat de silence sur Sir David King et, maintenant, il n'a même plus le droit de discuter du sujet publiquement sous peine de détention.

L'AMERIQUE ET LE PENTAGONE

Un mois plus tard, en Février 2004, le Pentagone s'est impliqué dans l'affaire, ce qui a activé tout le monde.
Le Pentagone avait fait des études sur le Réchauffement global pendant plusieurs années à cause des possibles problèmes associés à la sécurité nationale liés à ces changements climatiques.
Une étude spéciale avait été menée par un des Départements du Pentagone, le Bureau (Net Assessment), qui est dirigé par Andrew W.Marshall, qui a la responsabilité des menaces à long terme sur les Etats-Unis.
Sur une base de données américaine appelée "Réseau des Affaires Globales", M. Marshall a étudié les possibilités du Réchauffement Global sur la Sécurité Américaine.
L'étude a été achevée en Octobre 2003 et diffusée au Pentagone, qui prenait ce problème du point de vue de ce qui pourrait arriver de pire.
Elle s'intitulait : « Un scénario imminent du changement climatique et ses implications sur la Sécurité Nationale des Etats-Unis ».
Le résumé est allé bien au-delà de ce à quoi s'attendaient la plupart des experts.
En réalisant les implications incroyables de cette étude, M. Marshall prit la décision d'informer officiellement le public américain.
Et probablement à cause de la position bien négative du Président Bush sur le Réchauffement global, il décida d'aller voir le Président et il publia son étude dans la revue « Fortune » du 9 Février 2004.
Dans cet article de « Fortune », M. Marshall explique la fonte des Pôles Nord et Sud, et celle des glaciers autour de la planète qui sont composés d'eau fraîche et qui est de ce fait être la source de l'imminence du désastre climatique mondial.

LE GULF STREAM

Le Gulf Stream appelé scientifiquement le pourvoyeur thermohaline de l'Atlantique Nord - est un courant d'eau tiède qui vient du dessous de l'Equateur et qui coule à la surface de l'océan vers le nord.
C'est cette eau tiède qui empêche l'Amérique du Nord et l'Europe Occidentale de geler et qui maintient également la plupart des climats du monde en adéquation.
Mais quand ce Gulf Stream se refroidit, il va vers le fond de l'océan et retourne, ainsi qu'une rivière, vers l'océan du sud où il se réchauffe à nouveau et remonte une nouvelle fois à sa surface, dans un courant continu convergent. Il dessine un huit géant en trois dimensions.
Le moteur qui fait couler cette eau tiède se trouve au nord où le Gulf Stream coule au fond de l'océan.
C'est la densité du sel de l'océan qui fait que cette rivière coule et tire l'eau tiède du sud.
Aujourd'hui, les pôles fondent, l'eau fraîche coule dans l'Océan Atlantique, la densité du sel diminue, le Gulf Stream ne coule plus aussi loin et le courant ralentit.
Le Gulf Stream n'a cessé de ralentir dramatiquement depuis 10 ans.
Alors que le Gulf Stream ralentit, le réchauffement n'arrive pas dans la région nord de l'Atlantique, et les schémas climatiques commencent à se modifier car ils dépendent de ce réchauffement pour se maintenir en équilibre.

LES TEMPS ANCIENS, 1300 A.J.

Dans son étude actuelle sur ce qui est en train de se produire au niveau de l'océan Atlantique Nord, le Pentagone a observé ce qui s'est produit dans le passé au moment des changements climatiques.
En fait, cet Océan Atlantique Nord a diminué ou s'est arrêté des centaines de fois depuis des milliards d'années, mais dans notre passé récent (depuis 10.000 ans), ceci ne s'est produit que deux fois.
La dernière fois c'était en 1300 A. La dernière fois c'était en 1300 A.J, et, à cette époque, il avait simplement ralenti son rythme. Il ne s'est jamais arrêté.
Et
les scientifiques sont seulement en train d'émettre des théories sur les causes de ce ralentissement. Ils ne connaissent pas vraiment le pourquoi du phénomène.
Il en a découlé des changements radicaux climatiques qui ont mis 550 ans à revenir à la normale.
Cette période de l'histoire a été appelée la « Petite Période glaciaire » à cause du refroidissement dramatique du climat qui en résulta.

Il Y A 8200 ANS

Cependant, d'après l'étude basée sur ce que connaît le Pentagone, le Gulf Stream n'est pas simplement en train de ralentir, mais plutôt de s'arrêter.
La dernière fois que ceci se produisit fut il y a 8200 ans. Et, d'après leur recherche, ce scénario est bien plus dramatique.
Lorsque le Gulf Stream s'arrêta il y a 8200 ans, il laissa le Nord de l'Europe sous une couche de glace de 800m, et New York et l'Angleterre endurèrent un climat similaire à celui de la Sibérie.
Ce qui en résulta fut une véritable « ère glaciaire » qui dura environ 100 ans; alors vous voyez pourquoi le Pentagone est si préoccupé.
D'après Andrew Marshall, ainsi que Sir David King, ce problème du Gulf Stream est une menace supérieure à tous les terrorismes combinés pour la sécurité nationale (et celle d'autres pays).
Vraiment, quand on y pense, le terrorisme n'est rien comparé à ce que serait l'arrêt du Gulf Stream.
Cela n'a rien à voir.
Il faut imaginer que sans des conditions climatiques stables, la culture des aliments devient presque impossible, et d'après le Pentagone, ceci devient un problème d'une telle ampleur dans le futur proche que les guerres pourraient se produire partout sur la planète, pas seulement pour le pétrole et l'énergie, mais pour la nourriture et l'eau.
Il y aurait des pays entiers à faire évacuer, tels la Finlande, la Suède et le Danemark , qui seraient sous la glace - et plusieurs autres pays pour d'autres raisons encore.
Cette énorme immigration serait la plus grande menace à la sécurité nationale, toujours d'après le Pentagone.


L'action de l'AMO (Oscillation Multiannuelle Atlantique) sur la rigueur ou la douceur de nos hivers. Avril 2009.
Source : http://la.climatologie.free.fr
amo

Commentaire de Serge notre Monsieur météo

Je suis avec beaucoup d'intérêt les débats concernant notre étoile le soleil. Alors je vais faire parler les chiffres.
 
Après l'optimum Médiéval nous sommes entrés dans une période froide qui d'après les dates a débutée vers 1550/1580 et s'est terminée vers 1850/1860; cette période étant connue sous le nom de PAG. Cette période s'est caractérisée par une avancée des glaciers alpins et même mondiaux si je ne me trompe. Avec cela, le minimum sans tâches solaire est estimé aux alentours de 1665.


Moi, ce qui me trouble surtout, c'est que les glaciers n'avancent pas sur une simple baisse de température de 1° C, comme elle est envisagée pour le PAG.
Ces glaciers doivent être alimentés aussi par la neige qui tombe hiver, printemps, été et automne.
Donc je suppose par déduction que non seulement nous avons un optimum thermique en ce moment mais aussi un déficit probant pour ce qui concerne les précipitations.
Que les langues terminales fondent en saison chaude, c'est normal pour un climat qui donne aux différentes saisons ses valeurs thermiques adéquates. le problème, c'est que l'alimentation par le haut laisse à désirer.

Donc, encore une fois par déduction, un minimum de tâches solaires ou une activité moins forte de notre astre devrait aussi conduire à un changement profond pour ce qui concerne les circuits de basses pressions. Ce qui n'est manifestement pas le cas actuellement. Période inertielle plus importante ou autres paramètres à inclure ? Voila la question.

En conclusion, je crois qu'il ne faut pas négliger les variations multi décennales, qui, greffées sur des variabilités solaires aggravent ou minimisent selon le cas les impacts climatiques.                              16 Avril 2009



France, courbe des températures de 1950 à nos jours. (Souce Infoclimat)




Si nous nous envolions avec cet aigle de glace Québecois vers un nouvel âge de glace ?

aigle

 
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