Géomorphologie de la
vallée de Chamonix.
Les
Glaciers
sont vivants. Anatomie et formation des glaciers. |
Le Mont-Blanc. Altitude
officielle au 14 septembre 2017 : 4.808,72
mètres comparé aux 4.808,75 de 2015, soit 3
cm de moins. La température en été ne fait guère fondre la calotte -18°, et ne touche qu'à peine la surface toujours voisine du niveau de gel. Alors stop d’avance à ceux qui vont hurler au réchauffement climatique. D'ailleurs en climatologie, un été très chaud n'a pas plus de signification qu'un été anormalement froid, le minimum en climatologie pour dégager une tendance étant de 30 ans. (Canicule sous-entend "beau temps", donc pas de neige). L’altitude du point culminant des Alpes varie au gré du vent et des précipitations. Plus les précipitations sont fortes et le vent faible, et plus la neige s’accumule en altitude, faisant grossir la calotte glaciaire qui recouvre le pic rocheux (culminant à 4 792 mètres). En 2009 le sommet était 34m plus à l'est qu'en 2003. |
Le VRAI
sommet du MONT-BLANC :
Cette coupe nous informe sur deux points : - le point identifié jusqu'à présent comme étant le sommet du Mont Blanc avec une altitude en surface de 4808,45 mètres au 25 mai 2004 passe, au niveau rocheux, sous la barrière des 4800 mètres avec une altitude de 4 780 mètres (au mètre près) sous 28 mètres de glace. - Le véritable sommet rocheux se situe 40 mètres plus à l'ouest et culmine sous 14 mètres de glace à 4 792 mètres (au mètre près). En ce point, l'altitude en surface est donc de 4806 mètres. Ligne du haut noire : Sommet de la
surface
neigeuse.
Ligne du bas
rouge :
Sommet rocheux.
Octobre
2007.
Mont Blanc : Altitude, record 4810.90 m.
15 septembre 2013. L’altitude du Mont-Blanc : 4.810,06 mètres. 14 septembre 2017. L’altitude du Mont-Blanc au : 4808,72 mètres Cette altitude varie au gré du
vent et des précipitations. Reportage
de 2009 :
La cordée qui a procédé à de nouvelles mesures du mont Blanc le 13 septembre 2009. ("Le Dauphiné libéré"). Oui, le mont Blanc a perdu 45 cm en deux ans mais demeure toujours au-dessus de la barre des 4 810 m. Certes le volume de neige situé à plus de 4 800 m est toujours de plus de 21 000 m³, soit 7 000 de plus qu'en 2003 (année de forte canicule et de déficit de précipitations) mais 2 500 de moins qu'il y a deux ans. Bon. Mais pour ce qui est d'en tirer des enseignements, on repassera. Au grand dam des journalistes, prompts à brandir le chiffon rouge du réchauffement climatique, monsieur Le Meur l'avoue : « Cette distribution topographique reste aléatoire. Ces variations sont peut-être révélatrices d'un phénomène météo mais il est difficile de relever une tendance climatique, vu les périodes plutôt courtes de ces mesures ». Les
esprits terre à terre pourront se demander
pourquoi, alors que les glaciers rétrécissent,
la calotte sommitale, elle, reste globalement
stable. « La température moyenne annuelle est de
-17 degrés au sommet du mont Blanc. Il n'y a
donc pas de fusion possible. Pour
que la glace fonde il faudrait un changement
climatique hors normes », explique, pédagogue
mais pas pédant, le scientifique. Le sommet rocheux à 4 792 mPour ce qui est des enseignements scientifiques, ces huit années d'expérimentations, échelle d'observation courte, confirment ce que l'on supposait : la hauteur du mont Blanc varie au gré de l'embonpoint de sa calotte glaciaire, donc des précipitations mais aussi des effets du vent sur la crête sommitale qui peuvent être décapants ou saupoudrants. Ce que l'on sait aussi c'est que le mont Blanc, dans sa structure rocheuse, grandit toujours et de manière constante, comme les Alpes, massif jeune. Au rythme d'un paisible et contemplatif gastéropode, soit 1mm par an, selon une étude de l'institut national des sciences de l'Univers du CNRS. En 2005, à l'initiative du laboratoire de glaciologie de Grenoble, une coupe du sommet débarrassé de son enveloppe glaciaire avait été réalisée. Cette mise à nu nous apprenait alors que le sommet rocheux du mont Blanc culminait à 4792m, se situant à l'ouest du sommet de surface. Une altitude géologique qui, selon les spécialistes de la tectonique, s'explique par l'interaction de deux failles inverses bordant le massif, conséquence de la collision entre le continent européen et le promontoire africain. Ce que les géologues appellent la zone de cisaillement du Mont-Blanc. Sur
Wikipédia (2007) : En août 1986,
une mesure orthométrique par satellite donne
une altitude de 4 808,40 mètres, avec
une précision d'un mètre.
À partir de 2001, la périodicité des mesures devient biennale. La mesure faite cette année-là donne 4 810,40 mètres. Mais après la canicule, une nouvelle mesure effectuée les 6 et 7 septembre 2003, constate une hauteur de 4 808,45 mètres avec une précision de 5 centimètres et un décalage de l'arête sommitale de 75 centimètres vers le nord-ouest par rapport à la campagne de 2001.
Cependant,
d'après le glaciologue Luc
Moreau et Météo
France qui
collaborent aux mesures, l'interprétation
populaire selon laquelle la canicule est
responsable de cette diminution de
l'altitude est contestable, car elle
n'aurait pas entraîné de fonte significative
des glaces au-dessus de 4 000 mètres
d'altitude. Il pourrait simplement s'agir
d'un mouvement aléatoire de la calotte
glaciaire sommitale, au gré des vents
violents soufflant à cette altitude.
Effectivement, à cette altitude le thermomètre passe rarement au-dessus de 0°C, cependant même si lors de l'été 2003, la température est montée, durant quelques jours, à +2 °C et même +3 °C, cela ne suffit pas pour provoquer l'évaporation de la glace qui est restée à -15 °C. En fait, cette diminution pourrait résulter de trois phénomènes :
Lors de la campagne 2005, l'altitude du mont Blanc a été mesurée à 4 808,75 mètres, soit 30 cm de plus que la précédente mesure. Enfin, lors de la quatrième campagne
des 15 et 16 septembre 2007,
l'altitude du mont Blanc a été mesurée à 4 810,90 mètres, soit
2,15 mètres
de plus que la précédente mesure. Le
volume de neige a presque doublé, par la même
occasion, depuis 2003, passant de 14 600 m3 à 24 100 m3. |
Naissance
des
glaciers : Glacier froid, à 4500 m, température interne
de - 18 °.
Pas
d'eau,
pas de percolation, la glace se forme
par tassement intense.
|
Glacier tempéré, percolation
d'eau, glacier à 0°.
Sous la neige, la glace
est transparente et imperméable, l'eau coule
sur
la glace et dans les crevasses ou les
"moulins". On voit bien la limite
de la neige de l'hiver et de la glace.
|
La "Ligne
d'équilibre", limite entre
la disparition de la neige d' hiver, et
son maintient. Dans les hauteurs Glacier blanc puis en bas Glacier noir recouvert de moraines rocheuses et débris d'avalanches. |
Le glacier
des Pèlerins, très rapidement recouvert par
les avalanches de pierres qu'il
transporte
jusqu'au fond et dépose. On ne voit la glace qu'en pente forte ou cassure comme sur la photo verticale de gauche. La masse de roches lui assure une bonne protection contre les rayons du soleil. A droite : Le Glacier
recouvert de rochers de toutes
tailles, vu de 1800 m plus haut.
|
Comment naît un
glacier ?
Il faut aussi un environnement topographique particulier qui puissent stocker de la neige pour fabriquer un glacier ! Si le manteau
neigeux annuel ne fond pas
entièrement à la fin de l'été
(au-dessus de 2800 m dans les
Alpes), il deviendra à terme
de
la glace, comprimé par le
poids des couches supérieures
et accéléré par la fonte des
couches de surface.
L'eau ainsi créé va percoler dans le manteau neigeux et accélérer la transformation de la neige en glace Les cristaux de glace se rapprochent, se transforme si la fonte intervient, et devient une couche imperméable : la glace La neige
devient imperméable à partir
de 840 kg pour un mètre
cube, c'est le "close-off"
en anglais, c'est à dire le
moment où
la densité de la neige est
telle que les pores entre
les grains se ferment, elle
devient imperméable, mais
elle est encore blanche
! la glace deviendra
transparente plus tard.
|
Donc, la neige est
perméable, la glace est
imperméable.
Sur Terre, on ne
trouve pas de la glace plus
dense que 920 kg pour
un mètre cube.
Donc, la glace sera toujours plus légère que l'eau (densité de l'eau = 1, soit 1000 kg pour un mètre cube). C'est la raison pour laquelle le glaçon « flotte » dans la menthe à l'eau ! ou l'iceberg (morceau de glacier) sur la mer. |
Dans les Alpes, on trouve
des glaciers froids et des
glaciers tempérés.
Les
glaciers froids ont
une température de glace
négative, donc collée à la
roche et se trouvent au-dessus
de 4 000 m d'altitude
dans
les Alpes ou parfois beaucoup
plus bas dans les faces nord à
l'ombre.
Par exemple,
au sommet du Mont-Blanc, la
température moyenne annuelle est de
-15°C, la neige est froide,
la glace aussi, collée
à la roche granitique.
Évidemment,
dans les zones polaires, on
trouve les glaciers froids
jusqu’au niveau de la mer !
Le glacier tempéré
est constitué de glace à 0°C
en dessous de 3500 m
d’altitude (présence d'eau
de fonte) dans les Alpes.
La glace est donc au point de fusion, par conséquent, le glacier n’est plus collé au lit rocheux, il va glisser sous l'effet de son propre poids !! Les vitesses peuvent atteindre plusieurs mètres par jours dans les fortes pentes !! (par ex. 2,5 m par jour dans la chute de séracs du géant (glacier du géant Mer de glace). Plus la glace est froide, plus sa déformation est lente. C'est
aussi grâce aux propriétés
visco-plastique de la glace que
le glacier se moule à la vallée
et plus ou moins bien au lit rocheux.
De nombreux espaces vides ou remplis d'eau se présentent lorsque le glacier décolle du lit rocheux irrégulier. Comme
une
rivière, le glacier va plus
vite au centre et en surface
qu'au fond et sur les rives où
le freinage est intense par frottement.
Luc Moreau,
glaciologue.Les glaciers tempérés glissent plus vite en été, lubrifiés et mis en pression par les eaux de fonte. |
La
"moraine du Casino" de
Chamonix :
Époque
: -11 000 ans. Crue
glaciaire du "Dryas
récent" Par Luc Moreau et
Sylvain Coutterand, Chamonix-Glaciologie.Un rafraîchissement climatique probablement d'origine océanique fait gagner quelques kilomètres de longueur aux glaciers Alpins il y a il 11000 ans. Le front du glacier de la Mer de glace (ou glacier des Bois) avance jusqu'au casino de Chamonix. Ce relief morainique boisé existant au parc Couttet derrière le Casino actuel (2004) marque l'extension maximum frontale de cette crue glaciaire, la route des Nants en rive droite, et la moraine des Planards en rive gauche marquant les limites latérales du glacier. De cette seule relique morphologique frontale de l'extension "Dryas" de notre plus grand glacier français, on n'en distingue probablement que la crête sommitale, la base de la moraine étant probablement immergée par des dizaines de mètres de sédiments fluvio-glaciaires postérieurs, qui comblent le site actuel de Chamonix, et tout le fond de vallée. C'est une époque cruciale dans la construction de nombreux reliefs remarquables puisqu'au même moment, le glacier d'Argentier, rejoignant ce glacier des Bois, construit et dépose les reliefs giacio-lacustres et morainiques de la Joux, du Lavancher, alors que les sédiments et moraines du glacier du Tour construisent le Planet d'un côté et Tré-les-champ de l'autre. De même, le glacier des Bossons s'étale, obture la vallée, scindant en deux les eaux d'un énorme lac (comme celui de Sallanches) actuellement se situant sur le quartier des "Pèlerins" d'aujourd'hui en amont et des Houches à l'aval. Ces formes particulièrement bien préservées en vallée de Chamonix marquent une des plus incroyables avancées glaciaires depuis le dernier englacement maximum de toute la vallée (il y a 25000 ans), alors que cette haute vallée de l'Arve, inaccessible, n'est probablement pas encore connue des hommes!! Ce relief
du Parc Couttet est
largement perceptible sur
les anciens cliches des
célèbres photographes
chamoniards (Couttet et Tairraz).
Cependant, depuis lors, ce témoin morphologique, véritable "promontoire naturel" au cœur de la ville, et d'où la vue sur l'église est originale, devient de plus en plus englouti et invisible dans le tissu urbain, ne se remarquant que par son boisement, véritable "bouquet de verdure" central. Aujourd'hui
alors que l'on sait que tout
le paysage de la vallée a
été modèle par de multiples
glaciations complète de la vallée,
il
nous paraît essentiel de
mettre en valeur et de faire
connaître et profiter la
population, ainsi que les
visiteurs, de ce patrimoine
local,
central, voire simplement
faire comprendre e quel
point les glaciers sont les
"constructeurs" de tout le
décor de
cette vallée, des sommets
les plus hauts jusqu'au cœur
même de Chamonix.
Nous sommes
entièrement disponibles
pour étudier la mise en
valeur de ce patrimoine
unique de "la mer de
glace et Chamonix",
de manière a le préserver
entièrement et en faire
profiter le plus grand
nombre.
|
Glaciers : Bilans de
masse.
Les bilans de masse glaciaires, ou variations de volume annuelles des glaciers alpins, sont une image directe du climat en haute montagne : ils dépendent à la fois des précipitations et des flux d'énergie en surface (fortement corrélés aux températures estivales). Dans le cadre d'observations systématiques financées depuis 2000 par l'Observatoire des sciences de l'Univers de Grenoble (OSUG), le Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement de Grenoble du CNRS (LGGE) réalise des observations bisannuelles sur un ensemble de quatre glaciers des Alpes françaises. Une étude récente a permis de retracer l'histoire précise des fluctuations de volume glaciaires et donc des variations climatiques au-dessus de 2 500 m d'altitude dans les Alpes françaises au cours du 20e siècle. L'évolution du climat en haute montagne est souvent évaluée à partir des fluctuations des fronts des glaciers. Néanmoins, ces fluctuations ne peuvent pas être interprétées directement en termes climatiques : d'une part, elles sont dépendantes des processus d'écoulement propres à chaque glacier, d'autre part, les fronts réagissent aux conditions climatiques de plusieurs années ou décennies antérieures, avec des retards qui varient d'un glacier à l'autre. En revanche, les variations de volume annuelles des glaciers (que l'on nomme bilans de masse, analogues à des bilans comptables) reflètent directement le climat : les bilans hivernaux (accumulation) dépendent des précipitations hivernales et les bilans estivaux (fusion) dépendent des variations des flux d'énergie en surface (fortement corrélées aux fluctuations des températures estivales). Ces variations de volume sont mesurées, soit directement d'une année sur l'autre à l'aide de carottages et de balises implantées dans la glace, soit par comparaison de cartes topographiques détaillées. Actuellement, les observations de bilans de masse en France sont réalisées sur quatre glaciers (Mer de Glace, Argentière, Gébroulaz, Saint Sorlin) par le Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement de Grenoble du CNRS (LGGE) et sur un glacier (Sarennes) par le Centre d'étude du machinisme agricole, du Génie rural des eaux et des forêts (CEMAGREF) de Grenoble. Les
premières observations
directes des bilans de masse
glaciaires datent du milieu du
20e siècle (1946 pour le Storglaciären
en Suède) en Scandinavie et
dans les Alpes.
En
France, les scientifiques
disposent en outre de cartes
topographiques
relativement précises (1/10 000
ou 1/20 000) établies au début
du siècle, de sources diverses
(famille Vallot pour
le massif du Mont Blanc,
universitaires grenoblois pour
le massif des Grandes Rousses,
Service géographique de l'Armée).Grâce à ces cartes et aux mesures récentes, ils ont pu reconstituer les variations de volume glaciaires de quelques glaciers français depuis une centaine d'année. Il apparaît que la diminution des glaciers n'est pas du tout uniforme au cours du 20e siècle ; deux périodes de fortes décroissances caractérisent ce siècle : 1942-1953 et 1982-2000. La forte décrue de la décennie 1940 est la conséquence d'hivers peu enneigés et d'étés très chauds. La forte perte de masse des glaciers enregistrée depuis 1982 est également le résultat d'une augmentation très importante de la fusion estivale. Ces deux
périodes de décrue ont été
précédées par des périodes au
cours desquelles les glaciers
alpins ont peu perdu de volume
ou même en ont gagné : entre
1954 et 1981, les glaciers ont
grossi suite à une série
d'étés frais puis d'hivers
bien arrosés
à partir de 1977.
Cette crue s'est répercutée sur
les fronts des glaciers : le
front du glacier d'Argentière a
avancé (avec un
temps de retard) de près de 400
m entre 1970 et 1990 et celui
des Bossons de 535 m entre 1953
et 1981, ( On peut remarquer que
cette période de crue glaciaire
a déjà disparu de la mémoire de
nombreux usagers de la haute
montagne ).Depuis 1982,
on assiste à une forte
diminution des volumes
glaciaires, également très
sensible au niveau des fronts
des glaciers
(le
glacier des Bossons a reculé
de 548 m depuis 1982).
A
titre d'exemple, entre les
périodes 1954-1981 et 1982-1999,
la fonte
estivale moyenne à 2 800 m
d'altitude est passée de 2,1 m à
3,1 m de glace. En
conclusion, avant le 20e
siècle, les observations de
fronts sont les seuls
indicateurs de l'état des
glaciers ; même si ces indicateurs
sont
bien imparfaits, ils montrent
que les glaciers ont fortement
régressé depuis la fin du
Petit Âge de Glace (qui s'est
terminé vers le milieu du 19e
siècle) et que cette tendance
est générale à l'échelle de la
planète.
Depuis le début du 20e siècle, les variations de volume glaciaires nous donnent désormais une image beaucoup plus précise du climat dans les Alpes. Au cours des vingt dernières années, la forte diminution des glaciers résulte d'une forte augmentation de la fusion qui traduit un réchauffement estival évident. En outre, le déficit des années 1982-2000, bien que d'amplitude comparable à celui des années 1942-1953 n'est pas de même nature : à la fin des années 1940, les faibles précipitations et les étés radieux se combinent pour faire reculer les glaciers, tandis que, au cours des deux dernières décennies, des conditions estivales exceptionnelles pour le 20e siècle, expliquent, à elles seules, la décrue des glaciers. Référence :
Dynamic behaviour analysis of
glacier de Saint Sorlin,
France from 40 years of
observations, 1957-1997. C.
Vincent, M. Vallon, L. Reynaud
and E. Lemeur.
Journal of Glaciology. (2000)
Vol. 46, n° 154, pp. 499-506.
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Il existe aussi des glaciers rocheux.Le glacier rocheux du vallon de la Route, dans le massif du Combeynot (Hautes Alpes). Photo et texte mozaica.afmb.univ-mrs.fr Xavier Bodin CNRS/Université Joseph Fourier, Grenoble Le fond du vallon est à 2500-2700 mètres d’altitude, alors que les crêtes oscillent entre 2800 et 3000 mètres. Cette forme très spectaculaire résulte en réalité de la succession de plusieurs phases de progression des glaciers rocheux durant les différentes périodes froides de l’Holocène. La partie aval (à droite de l’image) est relique, c’est-à-dire qu’elle ne contient plus de glace, comme l’atteste sa morphologie affaissée et la présence de taches de végétation. En revanche, plus en amont, les bourrelets bien marqués et gonflés indiquent que le glacier rocheux est probablement encore actif. |